Des
centaines de Sanofi venus-es de tous les sites se sont rassemblés-es à Paris
,ce mercredi 3 octobre 2012, sous une fine pluie.
Partis-es du
siège du groupe pharmaceutique, rue de la Boétie, ils-elles rejoindront
l’Assemblée nationale afin d’exiger le retrait du projet "de plan à l’horizon 2015" qui menace plus de 900 postes.
Le site de
Toulouse serait particulièrement touché par le transfert d’une partie de ses
activités vers Lyon et Paris.
Ils-elles
seront salués-es par les manifestants-es rassemblés-es devant l’hôtel Concorde
Opéra.
Bien que le
groupe PS ai prévu de recevoir les manifestants-tes, la venue d’ A. Montebourg
sera peu appréciée et il devra affronter la colère des salariés-es.
Des dizaines
de banderoles :
-"Sanofi,Sanofric"
-"Licencions notre patron"
-"Viehbacher me tue"
-"Sanofric nuit gravement à la
santé de ses patients"
-"Mais moi je veux rester à
Toulouse, papa"
-"Viehbacher dégage"
-"600 personnes au placard, les
actionnaires au caviar"
-"Innovons, licencions le patron"
Le groupe
engrange des milliards de bénéfices (9 milliards € de résultat net) et son
patron dont le coût du travail dépasse
les 3,5 millions d’euros se porte bien : http://www.lefigaro.fr/flash- eco/2012/05/04/97002- 20120504FILWWW00670-sanofi- remuneration-du-dg-augmentee. php et
Contrairement
à ce qu’affirme E.Coquel, secrétaire du Parti de gauche :"Sanofi est le cas exemplaire de ce qui est indécent dans ce
système" , Non, ce qui est indécent c’est le système lui-même.
Les patrons
ne comprennent qu’une chose : grève, occupation ,séquestration, blocage et
sabotage.
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