dimanche 29 juin 2014

La solidarité avec Georges Abdallah sanctionnée !


jusquobout

Le jugement rendu en première instance, le 5 avril 2014, condamnant notre camarade Alain Pojolat, membre du CLGIA, à 1500 € d'amende avec sursis pour avoir été prétendument l'organisateur d'un rassemblement non déclaré ( rappel ici et  ), a été confirmé hier par la Cour d'appel.
 
Ce militant de longue date devra donc, pendant cinq ans, éviter les manifestations de solidarité non déclarées sous peine d'avoir à régler cette somme, en plus de celle à laquelle il pourrait être éventuellement de nouveau condamné.
 
Le CLGIA qui avait affirmé par écrit, lors du procès en appel du 9 mai 2014, son entière responsabilité collective quant à l'organisation de ce rassemblement, tient à souligner encore une fois le caractère répressif d'une solidarité exprimée.
 
En effet rappelons que la non déclaration de ces rassemblements solidaires organisés depuis juin 2004, date de création du Collectif de soutien à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, n'a jamais été jusque-là sanctionnée. 
 
Il n'est pas anodin qu'un rassemblement de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, dont la huitième demande de libération a été déclarée irrecevable par la cour de cassation en avril 2013, ait été condamné à travers l'un des membres de ce Collectif.
 
Comme s'il ne suffisait pas à la justice française de s'acharner sur ce prisonnier enfermé depuis 30 ans pour ne pas avoir dérogé à ses engagements politiques, il lui faut à présent casser la solidarité qui l'entoure.
 
Actuellement, de Notre-Dame-des-Landes aux campagnes BDS, les exemples de répression des militants contestataires et des syndicalistes combatifs d'une politique au service du Capital et de la colonisation se multiplient. Le collectif de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, militant anti-impérialiste et anti-sioniste, n'échappe pas à cette entreprise d'intimidation du mouvement social et politique.
 
La stratégie de répression de la solidarité ne date pas d'aujourd'hui. Les comités de soutien connaissent l'acharnement d'une justice de classe à criminaliser tout ce qui a trait à la lutte, à multiplier les mesures de répression et d'anéantissement contre les prisonniers révolutionnaires et à casser l'engagement militant de ceux qui les soutiennent.
 
Loin d'avoir atteint leur but, ces tentatives d'intimidation n'entameront pas la détermination des militants à exiger la libération de notre camarade Georges Ibrahim Abdallah.
 
libérez georges abdallah

Journée internationale des prisonniers politiques à Paris

Ce jeudi 26 juin, nous avons célébré la Journée Internationale des Prisonniers Politiques à Belleville à Paris. Voici ci-dessous les photos de cet évènement, ainsi que le texte d'appel.

A noter qu'au Brésil, comme dans de nombreux autres pays, on lutte aussi pour la libération du Camarade indien Saibaba :

































Le 19 juin 1999 de nombreux prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes signaient ensemble une plate-forme qui sert depuis de base à une journée de mobilisation et de soutien aux prisonniers révolutionnaires à travers le monde. Cette date n'est pas un hasard, elle fut choisi en hommage aux plus de 300 prisonnières et prisonniers membres du  Parti Communiste du Pérou assassinés par le gouvernement du Pérou pour avoir osé se révolter. Ce massacre eut lieu 14 ans plus tôt, le 19 juin 1986.
La France maintient encore aujourd'hui enfermés de nombreux prisonniers politiques. Que ce soient des militants contre l’aéroport de Notre Dame des Landes comme le militant indépendantiste de gauche breton Enguerrand Delanous ; le militant anarchiste antifasciste Damien Camelio ; des militants basques (environ 150 à être enfermés en France) ; ou bien encore le militant pro-palestinien et communiste Georges Ibrahim Abdallah qui est en captivité depuis 1984 pour sa lutte contre l'impérialisme et le sionisme. Sionisme qui continue par ailleurs à garder emprisonnés des milliers de palestiniens luttant pour leur indépendance.
Dans le reste de l'Europe aussi de nombreux militants révolutionnaires sont emprisonnés comme en Espagne, en Italie ou en Grèce. 

Dans les pays du Maghreb avec la complicité de l'impérialisme français sont aussi détenus d'innombrable prisonniers progressistes et révolutionnaires comme en Tunisie ou bien au Maroc où il y a aujourd'hui plus de 280 prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de la honte notamment suite à la répression du mouvement du 20 Février.

Dans tous les pays où des révolutionnaires se battent et représentent une menace pour la bourgeoisie et le capitalisme la répression frappe et l'enfer carcéral commence. C'est le cas en Inde où sont enfermés plus de 4000 prisonniers accusés de faire partie des naxalites tels que le professeur Saibaba de l'Université de New Delhi, c'est aussi le cas aux Philippines où une dirigeante et une dirigeant du Parti Communiste des Philippines ont récemment été arrêté et jeté en prison. Au Pérou depuis septembre 1992, le Président Gonzalo, dirigeant révolutionnaire du PCP, est pris en otage dans un isolement complet par les régimes corrompus et antipopulaires soutenus par l'impérialisme qui se sont succédé. De même en Turquie, les militants turcs et kurdes subissent une violente répression et la torture à l'intérieur des geôles du régimes réactionnaire.

Nous affirmons ainsi notre soutien à tous les prisonniers progressistes et révolutionnaires à travers le monde qui payent de leur liberté leur opposition aux injustices, à l’oppression et à l’exploitation dont les masses populaires souffrent tous les jours. Nous affirmons la justesse de leur combat qui est aussi le nôtre et nous exigeons leurs libérations.
Contre tous les impérialismes,
vive la solidarité internationale des peuples !

Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !
Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple marocain (Paris)
Secours rouge arabe
Comité anti-impérialiste
Bloc Rouge (Unification des maoïstes)
FRAP/La Cause du Peuple
OCML Voie Prolétarienne
Front Populaire de Tunisie - Coordination Ile de France
Comité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
Comité de Solidarité tunisien pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah 
Comité Solidarité Prisonniers Politiques (OTDK)
ACTIT
ICAD (Comité International Contre les Disparitions)
OC-FR (Organisation Communiste -Futur Rouge)
ADHK

jeudi 19 juin 2014

Appel de la Journée Internationale des Prisonniers Politiques

Appel de la Journée Internationale des Prisonniers Politiques

Jeudi 26 juin
18h
M°Belleville (L2) - Paris

Le 19 juin 1999 de nombreux prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes signaient ensemble une plate-forme qui sert depuis de base à une journée de mobilisation et de soutien aux prisonniers révolutionnaires à travers le monde. Cette date n'est pas un hasard, elle fut choisi en hommage aux plus de 300 prisonnières et prisonniers membres du  Parti Communiste du Pérou assassinés par le gouvernement du Pérou pour avoir osé se révolter. Ce massacre eut lieu 14 ans plus tôt, le 19 juin 1986.

La France maintient encore aujourd'hui enfermés de nombreux prisonniers politiques. Que ce soient des militants contre l’aéroport de Notre Dame des Landes comme le militant indépendantiste de gauche breton Enguerrand Delanous ; le militant anarchiste antifasciste Damien Camelio ; des militants basques (environ 150 à être enfermés en France) ; ou bien encore le militant pro-palestinien et communiste Georges Ibrahim Abdallah qui est en captivité depuis 1984 pour sa lutte contre l'impérialisme et le sionisme. Sionisme qui continue par ailleurs à garder emprisonnés des milliers de palestiniens luttant pour leur indépendance.
Dans le reste de l'Europe aussi de nombreux militants révolutionnaires sont emprisonnés comme en Espagne, en Italie ou en Grèce. 

Dans les pays du Maghreb avec la complicité de l'impérialisme français sont aussi détenus d'innombrable prisonniers progressistes et révolutionnaires comme en Tunisie ou bien au Maroc où il y a aujourd'hui plus de 280 prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de la honte notamment suite à la répression du mouvement du 20 Février.

Dans tous les pays où des révolutionnaires se battent et représentent une menace pour la bourgeoisie et le capitalisme la répression frappe et l'enfer carcéral commence. C'est le cas en Inde où sont enfermés plus de 4000 prisonniers accusés de faire partie des naxalites tels que le professeur Saibaba de l'Université de New Delhi, c'est aussi le cas aux Philippines où une dirigeante et une dirigeant du Parti Communiste des Philippines ont récemment été arrêté et jeté en prison. Au Pérou depuis septembre 1992, le Président Gonzalo, dirigeant révolutionnaire du PCP, est pris en otage dans un isolement complet par les régimes corrompus et antipopulaires soutenus par l'impérialisme qui se sont succédé. De même en Turquie, les militants turcs et kurdes subissent une violente répression et la torture à l'intérieur des geôles du régimes réactionnaire.

Nous affirmons ainsi notre soutien à tous les prisonniers progressistes et révolutionnaires à travers le monde qui payent de leur liberté leur opposition aux injustices, à l’oppression et à l’exploitation dont les masses populaires souffrent tous les jours. Nous affirmons la justesse de leur combat qui est aussi le nôtre et nous exigeons leurs libérations.

Contre tous les impérialismes,
vive la solidarité internationale des peuples !

Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !

Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple marocain (Paris)
Secours rouge arabe
Comité anti-impérialiste
Bloc Rouge (Unification des maoïstes)
FRAP/La Cause du Peuple
OCML Voie Prolétarienne
Front Populaire de Tunisie - Coordination Ile de France
Comité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
Comité de Solidarité tunisien pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah 
Comité Solidarité Prisonniers Politiques (OTDK)
ACTIT
ICAD (Comité International Contre les Disparitions)
OC-FR (Organisation Communiste -Futur Rouge)
ADHK

mardi 17 juin 2014

Goodyear : 700 salariés attaquent leur direction pour exposition aux produits toxiques

 Solidarité avec les ouvriers et ouvrières de Goodyear Amiens Nord !

Brésil : Pourquoi nous crions « IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE » ?

Ci-dessous un texte des Camarades brésiliens du Front Populaire Indépendant de Rio de Janeiro sur le mouvement de protestation contre la Coupe du Monde au Brésil. Deux vidéos également : une première très intéressante avec des interviews de manifestants et manifestantes, qui montre bien la contradiction qui existe entre les riches et les pauvres au Brésil ; et une autre de solidarité envoyée par les Camarades de Montpellier impliqués dans le Football Populaire.

Un site à aller voir pour une actualité brésilienne du point de vue du peuple : A Nova Democracia et le blog AND Blog.

La Cause du Peuple




 



Pourquoi nous crions « IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE ? »

Le football est le sport de la multitude ; un sport qui donne les passions les plus intenses aux gens du monde entier. Nous ne nions pas l'importance du football pour le peuple brésilien et même le rôle du sport et des loisirs dans la société. Cependant, la Coupe du Monde de la FIFA n'est pas seulement un événement sportif.

Le cri « NÃO VAI TER COPA - IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE » est apparu dans les rues pendant le soulèvement populaire de juin 2013, quand des milliers de personnes de différentes villes du pays se sont battus pour de meilleures conditions de vie et de travail. Crier « IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE » c’est être contre le pouvoir économique absolu et ses intérêts dans les décisions politiques, qui doivent être déterminées par le peuple et axées uniquement sur ses besoins réels. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les crimes commis au nom de la Coupe du Monde. Faire taire « IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE », c'est trahir les pauvres, c'est trahir la lutte contre les inégalités sociales. C’est TRAHIR les rues!

Pourquoi nous crions « IL N'Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE » ?



EXPULSIONS

Au nom de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques, les expulsions illégales et les violations flagrantes des droits de l'homme ont été et sont commises. Des communautés entières ont été et sont rayées de la carte, mettant fin à la vie de milliers de personnes.

Les déplacements génèrent la douleur, la tristesse, l'abandon et la mort. L'ensemble du processus est de la torture. Du graffiti pour marquer les maisons (ce qui ressemble à des pratiques nazies) qui seront démolies, l’abjecte pression - avec intimidation et menaces - des fonctionnaires de la SMH (Secretaria Municipal de Habitação - Secrétariat Municipal du Logement) jusqu'à l’expulsion par la force, souvent avec la police brandissant des armes à feu pour sortir les gens de leurs propres maisons.

L'État Bourgeois brésilien, connu comme un État démocratique, nie le droit de chacun à des conditions de vie adéquates, suffisantes pour garantir à elle / lui-même et son / sa famille l'essentiel des services sociaux indispensables à la dignité humaine - santé, éducation, assainissement urbain, le transport et le LOGEMENT. Le droit à la ville est complètement nié par l'Etat bourgeois.

La Coupe du Monde reproduit l'exclusion sociale et raciale. Approfondit les problèmes sociaux et environnementaux jamais résolus.
Plus de 250 000 familles ont été déplacées et/ou vivent sous la menace d’être déplacées. Les dépenses pour la Coupe du Monde au Brésil franchissent la barre incroyable des 30 milliards de réals (pour l'instant) [près de 9,8 milliards d’euros]. En comparaison, la somme des trois dernières Coupes du Monde atteind 25 milliards de dollars.

ÉNORMES DÉPENSES PUBLIQUES ET ELEPHANTS BLANCS

Que sont les éléphants blancs ? Ce sont d’extrêmement coûteux, énormes, mais aussi de COMPLETEMENT INUTILES travaux. En parler populaire, c’est le fameux « jeter de l'argent par les fenêtres ».

Les stades de Brasilia, Cuiaba, Manaus et Natal ne seront pas prêts pour moins de trois milliards de réals au total. La subvention sera financée par la BNDES et les gouvernements des États, qui sont des compositions de fonds publics, donc notre argent.

Le stade Mané Garrincha à Brasilia, par exemple, a une capacité de 71 000 personnes. La contradiction saute aux yeux quand on regarde le public du premier match de la finale du championnat brésilien de l'an dernier : 1956 spectateurs. Le même scénario se répète dans les trois autres villes mentionnées.

A Manaus, l'absurdité est encore plus grande ! Le Groupe de contrôle du système pénitentiaire (Grupo de Monitoramento e Fiscalização do Sistema Carcerário), lié à la Cour d'Amazonas (Tribunal de Justiça do Amazonas), a émis l'hypothèse de transformer le stade nouvellement construit en une « prison » temporaire.

La réforme du Maracanã a coûté près de deux milliards de dollars et seulement trois matchs de la Coupe du Monde s’y joueront. Il a été dépensé plus d’argent que pour la construction d'un nouveau stade ! Le nouveau stade, maintenant une « arène », a effacé l'identité historique du Maracanã. Les supporters et même les joueurs de l'équipe nationale espagnole et italienne ont eu ces sentiments lorsqu’ils sont entrés dans le nouveau stade : « Où est le public ? », « Il est très européen », « Comme les autres stades, il a perdu sa mystique… ».



LES OPPRESSIONS DE RACE ET DE GENRE

La Coupe du Monde de la FIFA joue les anciennes pratiques sexistes et encourage la marchandisation du corps.

Un exemple en est les T-shirts vendus par Adidas, l'une des multinationales qui parrainent ce méga-événement. Sur les t-shirts sont imprimées des fesses de femmes, une allusion grossière pour renforcer l'oppression des femmes et, en particulier, les agressions sexistes quotidiennes contre les femmes brésiliennes.

Ajouté à cela, il y a le racisme : la FIFA est muette sur de nombreux cas de racisme dans les championnats d'Europe et du monde ; un couple a été rejetée par la FIFA, avec l'appui du gouvernement, de présenter le tirage au sort pour la Coupe du Monde parce qu’ils sont Noirs, avec le discours que le couple ne répondait pas aux « normes européennes ».

La Coupe du monde ne fera que développer les sites de cyber-séduction qui profitent du marché de l'exploitation sexuelle. En Afrique du Sud, par exemple, le nombre estimé a augmenté de 100 à 140 milliards au cours du méga-événement 2010.

Le Brésil a l'un des niveaux les plus élevés de l'exploitation sexuelle des mineurs dans le monde. Il y a de plus en plus de rapports d'exploitation sexuelle, y compris des enfants et des adolescents autour des stades et des grands travaux d'urbanisme de la Coupe du monde, qui a révélé, par exemple, que des filles âgées de 11 à 14 ans se prostituent dans la région d’Itaquerão, Zone Est de São Paul.

ELITISIME = SEGREGATION DANS LES STADES

Les nouveaux stades ou arènes, le restent juste au niveau de l'apparence. Dans la pratique, il y a un effet secondaire tragique en cours : les coûts des nouvelles « arènes » (payées avec l'argent public, donc notre argent) sont intégrés dans le prix des billets, qui deviennent plus chers, créant une élitification du football. Ceci est le résultat de la privatisation des espaces publics - entreprises capitalistes qui ne cherchent que leur profit en acquérant le contrôle des espaces publics.

Les supporters traditionnels, la classe ouvrière, la même qui a construit les stades ou arènes, sont privés de leurs droits : un travailleur ne peut pas se permettre un billet qui coûte autant que 50% (ou plus) du salaire minimum.

Une étude récente a montré que les billets du Championnat brésilien en cours dans les nouvelles arènes sont en moyenne 119% plus chers que dans l'ancien stade.

REPRESSION

Plus inquiétant que la campagne orchestrée pour discréditer ceux qui critiquent la Coupe du Monde est le mouvement orchestré par l'État brésilien pour développer l'appareil répressif visant à étouffer les protestations lors du méga-événement - et plus probablement, après.

Ce mouvement a agi sur deux fronts : législatif et apparent (militaire et policier). Les projets de loi qui visent à créer le délit de terrorisme au Brésil créent des failles juridiques de sorte que le pouvoir judiciaire puisse incriminer les mouvements sociaux et les manifestants comme des terroristes.

Le gouvernement fédéral envoie maintenant des troupes fédérales à Rio de Janeiro en disant qu'ils contiendront le trafic de drogue. Le trafic a toujours existé, n’a jamais pris fin. Pourquoi maintenant ? Il s'agit d'une action des gouvernements (fédéraux, des états et municipaux) pour justifier l'arrivée des troupes fédérales, l'aide à l'invasion de favelas, dans l’installation ou l'amélioration de l'UPP [Unités de Police de Pacification], l'élargissement du domaine et de la répression de l'État et l'augmentation du profit capitaliste puisque la première action de l'Etat est d'ouvrir la porte aux entreprises privées pour obtenir de nouveaux clients.

Dans un contexte d'indignation et de manifestations, les forces répressives augmentent avec l'objectif d'étouffer, de réprimer et de contrôler les luttes populaires, en particulier les soulèvements qui ont eu lieu dans les bidonvilles, lieux de divers foyers de résistance. En outre, c’est dans les bidonvilles que les pauvres et les Noirs sont persécutés, torturés et assassinés.

Ce qui est arrivé à Manguinhos était plus qu'une révolte populaire ! Une centaine de familles ont occupé un entrepôt (vide) derrière la bibliothèque Parque de Manguinhos. La police militaire a tenté de retirer de force les familles. Face à la résistance des habitants, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes ; la population a répondu par une grêle de pierres et de bouteilles. Ensuite, la police a commencé à tirer avec des armes à feu. Plusieurs personnes ont été blessées. Quatre jeunes gens ont été tués. Un est dans un état grave. Il s'agit de la criminalisation de la pauvreté et des mouvements sociaux, des luttes et des occupations.



MANIFESTATIONS

Avec autant d’arbitraire, de violations des droits de l'homme, de procédures d'exclusion sociale complètes, d'appropriation des biens publics, de détournements de fonds publics, entre autres crimes contre le peuple, manifester contre la Coupe du Monde de la FIFA au Brésil est non seulement légitime – c’est également un devoir. Par conséquent, ne soyez pas intimidé par les menteurs et les discours de patriotisme aveugle, ou par les articles écrits par des journalistes et des intellectuels dont l'engagement réel est avec tel ou tel parti politique ou pour leur propre poche.

Les actions de la police contre les manifestations s'intensifient, un fait qui est devenu clair lors de la manifestation du 25 janvier, lorsque le manifestant Fabrício Proteus Chaves s’est fait tiré dessus à bout portant (le conduisant presqu’à la mort) par la police militaire. Cet acte lâche, qui est courante dans les bidonvilles et les périphéries du Brésil, nous met en état d'alerte pour de futures manifestations.

Ni la violence de la police, ni le discours mensonger de dénigrement ne nous arrêteront. Nous faisons partie de la population : nous nous battons pour le peuple et avec le peuple. Rien ne nous empêche de jouir du droit constitutionnel à manifester, notamment contre la Coupe du monde plongée dans la pourriture et les crimes - qui a même conduit à l'arrestation et à la mort de personnes qui ont souffert avec les déplacement brutaux ou le processus de « nettoyage » social.

Les manifestations contre la Coupe du Monde au Brésil représentent la lutte pour les intérêts du peuple et la défense de la dignité humaine, blessée par des lois d'urgence et le lâche processus de la construction de cette Coupe du Monde de la FIFA.

FRENTE INDEPENDENTE POPULAR – RJ / FRONT POPULAIRE INDEPENDANT – RIO DE JANEIRO

Suicide d'un ouvrier à l'usine PSA Mulhouse

Une nouvelle dégueulasse qu'on essaye encore de faire passer pour un drame personnel, alors que le site a déjà connu plusieurs suicides en 2006 et 2007 et que des restructurations sont prévues. 

Pour nous, c'est encore une victime de plus de la lutte des classes. Toutes nos pensées aux travailleurs et travailleuses de l'usine ainsi qu'à ses proches et sa famille.

La Cause du Peuple



Voir l'article publié sur http://www.lalsace.fr/actualite/2014/06/13/psa-mulhouse-un-homme-retrouve-pendu

PSA Mulhouse : un salarié se suicide sur son lieu de travail

L'entrée du site de PSA Peugeot Citroën à Mulhouse. Archives  J.-F. F.
L'entrée du site de PSA Peugeot Citroën à Mulhouse. Archives J.-F. F.

Actualisé à 19h53 - Un homme de 35 ans domicilié dans la région de Colmar a été découvert pendu, hier, en milieu d’après-midi, sur le site du groupe automobile PSA Peugeot Citroën à Mulhouse. Chargé de maintenance, ce salarié travaillait à l’usine de mécanique, où son corps sans vie a été retrouvé.$
L’homme a été découvert pendu dans un local technique de l’usine par deux de ses collègues, qui devaient prendre leur service en début d’après-midi, a indiqué Julien Wostyn, délégué CGT, qui s’est refusé à «toute conclusion hâtive» après cet «accident du travail».
Des gendarmes de la communauté de brigades de Sausheim-Ottmarsheim, ainsi que des techniciens en identification criminelle de Colmar, se sont rendus sur place afin de procéder aux vérifications habituelles. Une enquête a été ouverte afin de déterminer la cause de la mort, bien que l’hypothèse du suicide soit la plus probable. L’épouse de l’opérateur retrouvé pendu travaillait également sur le site de PSA Mulhouse.

«Bien sûr ça nous interpelle. Un salarié qui met fin à ses jours, ça n’est jamais quelque chose d’anodin», a souligné le délégué CGT, observant simplement que la victime était affectée dans un service «en sous-effectif».

«L’expérience malheureusement des suicides précédents montre qu’il est toujours difficile de faire la part entre le privé et le professionnel dans ces cas», a fait remarquer de son côté Laurent Gautherat, délégué CFE-CGC.

D’après ses collègues, l’homme n’avait pas manifesté de mal-être sur son lieu de travail.

Les syndicats ont convoqué en urgence une réunion du CHSCT (comité d’hygiène et de sécurité) avec la direction. Une nouvelle réunion devait avoir lieu lundi.
Le groupe a aussitôt mis en place une cellule de suivi dirigée par Corinne Spilios, la directrice du site mulhousien, avec la participation du médecin coordinateur du groupe automobile, le Dr Brosset. Une cellule d’accompagnement psychologique, coordonnée par la Médecine du travail et l’assistante sociale, a également été constituée sur le site afin d’accompagner le personnel. C’est le premier suicide d’un salarié de l’entreprise déploré cette année.
Depuis 2007, un important programme de prévention a été mis en œuvre au sein du groupe PSA pour repérer et prévenir les signes de détresse pouvant amener à des gestes désespérés, y compris sur le lieu de travail. « PSA Peugeot Citroën reste plus que jamais déterminé à faire de l’évaluation et de la prévention des risques psychosociaux un élément clé de sa politique de santé », a indiqué la direction dans une note interne, ajoutant que « conscient du rôle qu’il doit jouer dans l’accompagnement des personnes en situation de détresse, PSA Peugeot Citroën ne fait pas de ce sujet un tabou et poursuivra ses efforts sans relâche ».
Le site de PSA Mulhouse emploie 7.600 personnes. Quelque 213.000 véhicules sont sortis l’année dernière de ses lignes de production. Jeudi, la direction du groupe a annoncé le passage du site mulhousien à une seule ligne de production, au lieu de deux et un «plan de transformation et d’accélération de la performance industrielle». L’usine mulhousienne doit notamment bénéficier de 300 millions d’euros d’investissement.

vendredi 6 juin 2014

Liberté pour les prisonniers politiques au Maroc !

Publié sur http://drapeaurouge.over-blog.com/2014/06/liberte-pour-les-prisonniers-politiques-au-maroc.html

Intervention lue par un Camarade pour les organisateurs :

A travers tout le Maroc, les masses sont en lutte, pour la liberté, la dignité et la justice sociale. Ces masses en lutte subissent une féroce répression. Des assassinats et des arrestations ont touché plusieurs militants révolutionnaires, progressistes ou démocrates au sein du mouvement du 20 février, de celui des étudiants, des diplômés chômeurs, ou encore du mouvement ouvrier, afin de les obliger à stopper leur lutte.

Aujourd'hui, il y a plus de 280 prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de la honte, qui endurent des humiliations et des privations de leurs droits les plus élémentaires ; l'assassinat de Nourdine Abdelwahab, au sein de la prison de Ouarzazate, au mois de mars dernier, est l'un des exemples les plus frappants de cette situation.
Récemment, c’est particulièrement les universités qui sont visées par la répression afin de bâillonner les voix révolutionnaires qui s'élèvent et pour porter un coup au syndicat militant et combattant l'UNEM - syndicat qui résiste depuis des décennies. Ce dernier fait barrage au plan de l'Etat réactionnaire de privatisation de l'enseignement, dicté par les institutions impérialistes mondiales.

Ce rassemblement, ici à Paris, devant l’ambassade du Maroc, est important car nous ne devons pas oublier que la bourgeoisie impérialiste française joue un rôle de premier plan dans le soutien au régime marocain. Les liens économiques directement hérités du colonialisme sont forts. La France est le premier partenaire commercial et deuxième fournisseur du Maroc. Elle est également le premier investisseur étranger. Clairement, la bourgeoisie française n’a pas intérêt à ce que se développe le mouvement révolutionnaire et de masse au Maroc !

Ici, au cœur de la bête, il est de notre responsabilité d’exiger la libération des prisonniers politiques au Maroc ! La solidarité internationale est une nécessité car les peuples de tous les pays ont un ennemi commun : l’impérialisme. Les prisonniers politiques au Maroc payent de leur liberté leur opposition aux injustices, à l’oppression et à l’exploitation dont les masses populaires souffrent tous les jours. Leur combat est juste ! Leur combat est le nôtre !

A bas le régime réactionnaire marocain et l’impérialisme français !
Liberté pour les prisonniers politiques au Maroc !
Vive la solidarité internationale des peuples !

Il a ensuite rajouté :

Nous pensons également au Camarade Saibaba, professeur de l’Université de New Delhi et vice-président du Front Démocratique Révolutionnaire, arrêté récemment pour soutenir les révolutionnaires maoïstes en Inde ; à Benito Tiamzon et Wilma Austria, respectivement président et secrétaire générale du Parti Communiste des Philippines et arrêtés en mars dernier ; à Georges Ibrahim Abdallah qui croupit toujours dans la prison de Lannemezan dans le sud de la France ; et aux trop nombreux prisonniers politiques emprisonnés à travers le monde.

Un autre Camarade a annoncé la libération d'un Camarade italien, Alfredo Davanzo, ce 23 mai dernier après avoir passé sept ans en prison. Réfugié politique en France durant quelques années où il avait participé activement à la lutte de classe, puis arrêté en Italie après son retour, nous sommes heureux d'apprendre sa libération !

 
 
Liberté pour les prisonniers politiques au Maroc !

jeudi 5 juin 2014

Clermont-Ferrand : Rassemblement pour Clément Méric et les victimes du fascisme

Le peuple venge ses morts!

IL Y A 1 AN LES FASCISTES ONT ENCORE TUE !

Le 5 juin 2013 Clément Méric, militant antifasciste et révolutionnaire était tué par les fascistes, ajoutant son nom à la longue liste des victimes de l’extrême droite.

TOUS LES FASCISTES, DU FN AUX GROUPUSCULES SERVENT LES INTERETS DE LA BOURGEOISIE.

En période de crise, les fascistes se font les chiens de garde du système. Ils divisent le peuple et tentent de dresser les ouvriers les uns contre les autres alors que le seul responsable de notre misère c'est le patronat.

Les fascistes veulent terroriser, diviser et réprimer le peuple pour tenter de consolider la barbarie capitaliste et accentuer son exploitation.

LES FASCISTES TUENT POUR REMPLIR LES POCHES DES PATRONS !

Les crimes fascistes, ce sont ceux des larbins au service des oppresseurs, ce sont des crimes contre le peuple.

FACE A LA MONTE DU FASCISME :
LA RESISTANCE POPULAIRE!



MANIFESTATION
en hommage à Clément Méric

Le 7 juin - 14h
Place de la Victoire
Clermont-Ferrand


Action Antifa vol 1 – "NI OUBLI, NI PARDON"

Publié sur Quartiers Libres

Cliquez sur l'image pour lancer le son

https://soundcloud.com/afa-paris-banlieue/action-antifa-vol1-ni-oubli-ni-pardon

Première mixtape de l‘Action Antifasciste Paris-Banlieue enfin disponible et en libre téléchargement!
 
avec : Marouf, Sang Mêlé, Eone, Tonio, Kash Leone, Kev O, Killah P(RIP), NZO, Stratégie de paix, Mydjack,Spit, VII, Skalpel …


"Its bigger than Hip-hop!"

AutoDéfensePopualaire

lundi 2 juin 2014

Aulnay sous Bois : 2 jeunes tués dans une course-poursuite

Ce lundi 2 juin au soir, un rassemblement était appelé rue Michel Ange à Aulnay sous Bois (93). C'est là que deux jeunes sont morts hier soir. Selon les témoignages de voisins, pourchassés par les flics, ils roulaient vite et ont fait une sortie de route qui leur a été fatale.

Le soir même, les flics étaient très tendus et ont mis sous pression les personnes envoyant des messages ou affirmant qu'ils avaient vu que c'était une course-poursuite. Venus en nombre, ils ont rapidement établi un cordon pour repousser les personnes présentes sur le lieu de l'accident. 

Les proches demandent à ce que vérité et justice soit faite sur cette histoire car pour le moment, les versions policières et des témoins directs divergent. Les flics disent qu'ils avaient perdu la trace de la voiture alors que les témoins affirment avoir vu directement les gyrophares au moment de l'accident.

Affaire à suivre...

La Cause du Peuple