Intervention lue par un Camarade pour les organisateurs :
A travers tout le Maroc, les masses sont
en lutte, pour la liberté, la dignité et la justice sociale. Ces masses
en lutte subissent une féroce répression. Des assassinats et des
arrestations ont touché plusieurs militants révolutionnaires,
progressistes ou démocrates au sein du mouvement du 20 février, de celui
des étudiants, des diplômés chômeurs, ou encore du mouvement ouvrier,
afin de les obliger à stopper leur lutte.
Aujourd'hui, il y a plus de 280
prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de la honte, qui
endurent des humiliations et des privations de leurs droits les plus
élémentaires ; l'assassinat de Nourdine Abdelwahab, au sein de la prison
de Ouarzazate, au mois de mars dernier, est l'un des exemples les plus
frappants de cette situation.
Récemment, c’est particulièrement les
universités qui sont visées par la répression afin de bâillonner les
voix révolutionnaires qui s'élèvent et pour porter un coup au syndicat
militant et combattant l'UNEM - syndicat qui résiste depuis des
décennies. Ce dernier fait barrage au plan de l'Etat réactionnaire de
privatisation de l'enseignement, dicté par les institutions
impérialistes mondiales.
Ce rassemblement, ici à Paris, devant
l’ambassade du Maroc, est important car nous ne devons pas oublier que
la bourgeoisie impérialiste française joue un rôle de premier plan dans
le soutien au régime marocain. Les liens économiques directement hérités
du colonialisme sont forts. La France est le premier partenaire
commercial et deuxième fournisseur du Maroc. Elle est également le
premier investisseur étranger. Clairement, la bourgeoisie française n’a
pas intérêt à ce que se développe le mouvement révolutionnaire et de
masse au Maroc !
Ici, au cœur de la bête, il est de notre
responsabilité d’exiger la libération des prisonniers politiques au
Maroc ! La solidarité internationale est une nécessité car les peuples
de tous les pays ont un ennemi commun : l’impérialisme. Les prisonniers
politiques au Maroc payent de leur liberté leur opposition aux
injustices, à l’oppression et à l’exploitation dont les masses
populaires souffrent tous les jours. Leur combat est juste ! Leur combat
est le nôtre !
A bas le régime réactionnaire marocain et l’impérialisme français !
Liberté pour les prisonniers politiques au Maroc !
Vive la solidarité internationale des peuples !
Un autre Camarade a annoncé la
libération d'un Camarade italien, Alfredo Davanzo, ce 23 mai dernier
après avoir passé sept ans en prison. Réfugié politique en France durant
quelques années où il avait participé activement à la lutte de classe,
puis arrêté en Italie après son retour, nous sommes heureux d'apprendre
sa libération !
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