lundi 14 novembre 2011

« NOTRE DAME DES LANDES : …LA VIE, PAS LE BETON, VINCI DEGAGE »

 Merci au Camarade pour l'article que nous publions ci-dessous. 

La Cause du Peuple



« NOTRE DAME DES LANDES : …LA VIE, PAS LE BETON, VINCI DEGAGE »
 
Je vous parle d’ un pays qui veut vivre, Je vous parle d’un pays qui ne veut pas mourir… Marty, chanteur occitan *

L’ UMP, le PS et les autres devraient se méfier, la Loire atlantique est une région riche en luttes ouvrières et paysannes, les ouvriers de Sud Aviation n’ ont-ils pas lancé les occupations avec séquestrations avant que le joli mois de MAI ne s’en saisisse.

C’est 3000 à 4000 personnes qui ont défilé de la Porte d’Orléans jusqu’au Sénat retrouvant les tracteurs qui malgré l’interdiction de la Préfecture ont pu pénétrer jusqu’à la place Honnorat. Et c’est sur les paroles et la musique de Gardarem lo Larzac (Le Larzac restera terre de vie, De gré de force nous garderons le Larzac…) que le cortège s’ébranle avec à sa tête deux vaches, une chèvre et un mouton.

Le Larzac fût un peu comme Lip, l’irruption de la vie.

Vers 10h00 les 70 cyclistes et les cars se regrouperont avant le départ de la Tracto-Vélo pour les jardins du Luxembourg dont les accès, à proximité du Sénat, seront fermés. Cortège que peu de parisiens-nes rejoindront alors que chaque jour ils-elles subissent le joug de Vinci et doivent s’acquitter du droit à stationner et subirent les désagréments de chantiers de bureaux ou de logements, qu’ils-elles n’habiteront jamais, repoussés-es, loin, dans la grande banlieue par la spéculation.

Le quartier, occupé par un fort dispositif policier, verra la Sorbonne protégé par les gardes mobiles. Craignait-on le retour du Repenti ? il y a belle lurette qu’il a vendu son âme au Kapital.

Deux marionnettes UMP et PS célébraient leurs noces pour le saccage du bocage nantais. Pour ce mariage dont 2000 hectares de bocage et de pâturages font les frais, verra-t-on surgir une demoiselle d’ honneur, toute droite sortie de négociations éléctorales ? Alors que plus de 50% des travaux seront financés par des fonds publics Vinci se verra accorder une concession de 55 ans… Certains-nes soupçonnent Heyrault de vouloir ainsi récupérer des terrains pour agrandir Nantes, qui détruira, qui construira ? Il va falloir aménager et renforcer les infrastructures routières et ferrovières…

Multiplier sur ces terrains des espaces riches de vie, de vivre ensemble. Un site


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Contre les transports CASTOR, à [Valognes-> http://avranchesinfos.canalblog.com... du 22 au 24 novembre 2011.

*paroles :

Lo païs que vol viure Es lo ciprès quilhat La Corbièra salada Es lo vilatge mort La tèrra abandonada. Vos vau parlar d’un païs Que vol viure Vos vau parlar d’un païs Que moris. La tèrra la coneissètsz Es la vòstra, amics Es la teuna, vinhairon. Tu me disiás ma maire : « Ont vas viure mon filh ? » Tu me disias ma maire : « N’i a tant que son partits ! » E Marcelin Albert E la Comuna de Narbona E los qu’an tuats los Crosats E Marcelin Albert E la Comuna de Narbona Totis los qu’an cantat : Libertat ! Vos ai parlat d’un païs Que vòl viure ! Ma maire me rementi Tot çò que disiás Vòli cantar lo vent Que parla en lenga d’òc E Marcelin Albert E la Comuna de Narbona E los qu’an tuats los Crosats E Marcelin Albert E la Comuna de Narbona Totis los qu’an cridat : Libertat ! Vos ai parlat d’un païs Que vòl viure ! 

Le pays qui veut vivre C’est le cyprès dressé C’est la Corbière au goût de sel C’est le village mort La terre à l’abandon. Je vais vous parler d’un pays Qui veut vivre Je vais vous parler d’un pays Qui meurt. La terre, vous la connaissez C’est la vôtre, amis C’est la tienne, vigneron. Tu me disais, ma mère : « Où vas-tu aller vivre, mon fils ? » Tu me disais, ma mère : « Il y en a tant qui sont partis ! » Et Marcelin Albert Et la Commune de Narbonne Ceux que les Croisés ont tués Et Marcelin Albert Et la Commune de Narbonne Tous ceux qui ont chanté : Liberté ! Je vous ai parlé d’un pays qui veut vivre ! Je me souviens, ma mère De tout ce que tu me disais Je veux chanter le vent Qui parle en langue d’oc Et Marcelin Albert Et la Commune de Narbonne Ceux que les Croisés ont tués Et Marcelin Albert Et la Commune de Narbonne Tous ceux qui ont crié : Liberté ! Je vous ai parlé d’un pays qui veut vivre !

lundi 7 novembre 2011

Expulsion des familles de la Courneuve : photos et vidéo

Ce matin, vers 5h00, les flics sont arrivés dans des voitures banalisées et en sont sortis en uniforme. Ils ont directement encerclé le campement. Les préparations pour l'expulsion ont alors commencé.

Les photos et les vidéos ci-dessous parlent d'elles-mêmes.

Rassemblement ce soir 
à 18H 
place de la Fraternité à la Courneuve

La Cause du Peuple

 







 


EXPULSION EN COURS !!! les flics sont en train de virer les familles de la Courneuve

URGENCE EXPULSION ! BESOIN DE MONDE !!!

Les familles de la Courneuve sont en train de se faire expulser !
Beaucoup de flics sur le campement, ils barricadent le lieu. Il y a probablement eu des arrestations.

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10 h 25 :
Pas d'arrestations. Les femmes et les enfants sont embarqués dans des bus pour être "relogés", mais les hommes sont mis à part. On ne sait pas encore où les deux groupes seront emmenés.

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11 h 40 :
2 bus sont partis avec des femmes et des enfants, dont 1 vers Chilly Mazarin.

Selon la police :
44 personnes sont envoyées en hôtel
11 sont en vérification d'indentité
1 reste en garde à vue

Beaucoup de soutien sont présents et des journalistes.

Un rassemblement est prévu ce soir à 18 heures sur la place de la Fraternité à la Courneuve.


Plus d'infos à suivre.

La Cause du Peuple

vendredi 4 novembre 2011

La nuit du logement : solidarité et combativité !

Avec la nouvelle de l'expulsion de la place de la Fraternité prononcée par le tribunal de Montreuil sur demande de la Mairie de la Courneuve, la nuit du logement a été déplacée de la préfecture de Bobigny à la place de la Fraternité de la Courneuve. 

Les soutiens étaient là et les différentes luttes regroupant des centaines d'expulsés ou mal-logés ont pu se soutenir mutuellement, se donnant du courage et de la force en ces moments difficiles. 

Rappelons-le, depuis AVRIL dernier, les familles expulsées de la barre Balzac de la Courneuve dorment dehors avec des enfants en bas âge (voir Soutien aux expulsé(e)s de la Courneuve ! et Elargissons la résistance contre les expulsions !) . L'hiver commence et les conditions climatiques rendent plus difficile la lutte. 

Les familles ont rappelé qu'elles ne demandaient pas la charité mais qu'elles exigeaient que soient respectés et appliqués leurs droits. 

"Qu'on soit avec ou sans-papiers, c'est la même chose : on travaille, on cotise, on remplit les caisses de l'Etat. Et en plus on fait les travaux les plus durs ! On construit même des logements, nous qui dormons dehors ! La France était bien contente de trouver les tirailleurs qui ont versé leur sang pour elle. Le droit de vivre ici, nous l'avons payé de notre sang !"

La question du logement est une question de classe et nous ne pourrons la régler tant qu'existera le système d'exploitation capitaliste !

En attendant, s'ils n'appliquent pas la loi de réquisition, nous allons l'appliquer nous mêmes !

La Cause du Peuple










mercredi 2 novembre 2011

DERNIERE MINUTE : la nuit du logement se déplace pour empêcher l'expulsion des familles de la Courneuve

Le tribunal de Montreuil a ordonné l'expulsion de la place de la Fraternité sur demande de la Mairie de la Courneuve.

La nuit du logement devant se tenir devant la préfecture de Bobigny se déplacera dans la nuit à la place de la Fraternité à la Courneuve afin d'empêcher l'expulsion.

Soyons nombreux pour les soutenir !

Les occupants de la place de la Fraternité en danger d'expulsion

Le tribunal administratif de Montreuil a statué en faveur de la demande d'expulsion de la place de la Fraternité faite par la Mairie de la Courneuve.

Les familles expulsées de la barre Balzac/occupant de la Fraternité sont donc en danger d'expulsion de la place.

Rappelons que les familles dorment sous des tentes, avec de très jeunes enfants.

Plus de détails à suivre.


mardi 1 novembre 2011

Foyer taudis AFTAM : expulsés et résidents solidaires !

Les résidents algériens expulsés du Foyer d'Epinay et leurs camarades maliens, pour l'instant encore au foyer, se mobilisent mercredi 2 novembre, avec d'autres acteurs de la lutte globale du logement dans le 93. 

Ci-dessous, le tract unitaire qui décrit la situation de ces derniers jours à Epinay et appelle au rassemblement ce mercredi.

D'autre part, le site rue89 a réalisé un reportage sur leur lutte que vous pouvez lire ici : Foyer immigré d'Epinay : des retraités expulsés à la pelleteuse.


Retrouvons-nous mercredi 2 novembre à partir de 16 heures
devant la préfecture de Bobigny  !


La Cause du Peuple


Mobilisation devant la mairie de Saint Denis




Le bâtiment des Algériens détruit et "sécurisé"












La "salle de TV" où sont hébergés temporairement les expulsés par leurs camarades maliens

 



Trois jours après l'expulsion de 30 résidents du foyer AFTAM
162 avenue de la République à Epinay

RELOGEMENT ET REGULARISATION
DE TOUS LES 80 HABITANTS !
MOBILISATION LE 2 NOVEMBRE 2011 !


Jeudi 27 octobre à 6 heures du matin, le bâtiment A (dit "des Maghrébins") du foyer Aftam Epinay-République a été réveillé par des coups de bottes des CRS dans les portes des chambres, les sommations à se lever, s'habiller, à quitter les lieux, à laisser l'ensemble des affaires et – pour les sans-papiers – être emmené en garde-à-vue au commissariat.

Une trentaine de personnes ont été expulsées. L'Aftam dit avoir relogé quelques individus qui se trouvaient sur leurs listes de résidents en titre, qui date de 2004. La grande majorité étant des "remplaçants", ou des "surnuméraires" dans le jargon des gestionnaires, ils ont été priés de déguerpir. Des vigiles et la police ont bloqué l'entrée du foyer pendant toute la journée. Certains résidents, partis fêter l'Aïd au pays, auront la surprise en revenant de trouver leur logement détruit.

Les affaires des résidents ont en partie "disparu", en partie été détruites, en partie été ramassées dans des cartons et déposées dans un garde meuble à Stains qui au départ en refusait l'accès à leurs propriétaires.

Pourquoi tant de violence, de brutalité et d'indignité ?

Le foyer d'Epinay-République existe depuis 1967. Géré au départ par une organisation proche du patronat, l'AFRP. La rangée de bâtiments préfabriqués s'est dégradée pendant des années à tel point que les résidents ont été amenés à plusieurs reprises à faire grève de loyers pour demander des réparations. Entre 1989 et 1993, le foyer a été complètement autogéré, car l'AFRP avait abandonné les lieux. Juillet 1996, l'Aftam reprend la gestion avec comme mission de trouver une solution de relogement de ce site qui était déjà connu comme un foyer-taudis.

L'opération de la rénovation du foyer Pinel à la Porte de Saint-Denis, décidée vers 1999, aurait dû permettre, une fois les résidents de Pinel installés dans leur nouvelle résidence reconstruite, aux habitants d'Epinay d'emménager au foyer 19 rue du Bailly, pourvu d'une centaine de places. Or à cause des retards du projet, le nouveau foyer Pinel n'est toujours pas sorti de terre et Bailly est toujours occupé comme site de transition.
Ce qui se passe sur le site d'Epinay est alors facile à comprendre. L'Aftam regroupe les résidents qui restent dans deux bâtiments, démolit partiellement un troisième. Elle reloge aussi les "officiels" qui sont d'accord pour partir. Mais finalement, c'est peu de monde car la majorité des gens souhaitent rester ensemble, garder les liens de solidarité et de camaraderie qu'ils ont construits pendant des années. Avec le temps, de nombreux résidents en titre partent à la retraite. Leurs lits sont payés par des cousins, des frères, des amis qui ont besoin d'un habitat. De toute manière, l'Aftam refuse toute nouvelle entrée. D'autres préfèrent continuer à payer les loyers très modérés du foyer, plutôt que de se mettre dans l'engrenage du système APL avec son arbitraire, son flicage, mais indispensable pour payer les loyers de 300 ou 400 € demandés dans les nouvelles "résidences". L'Aftam n'engage pas une nouvelle enquête sociale, estimant que sans date précise de destruction, c'est peine perdue. Les noms des résidents réels, eux, s'écartent de plus en plus des noms sur les listes officielles du gestionnaire.

Les conditions physiques dans les foyers continuant à se dégrader, la Préfecture s'alarme et pousse à une solution rapide. Déjà en juillet 2010, sur le terrain, Monsieur le sous-préfet avait juré que les résidents ne passeraient pas encore un hiver dans ce taudis. Il a été remplacé. Juillet 2011, les résidents sont toujours là, cette fois-ci devant une nouvelle sous-préfète qui, elle, veut "en finir". Utilisant la tactique "diviser pour mieux régner", le bâtiment des Maghrébins – moins occupé – a été déclaré insalubre. L'Aftam a obtenu un jugement d'expulsion, et le 27 octobre au matin, l'a fait exécuter.

Le bâtiment B, dit "des Africains", fonctionne toujours et pour l'instant aucun ordre d'expulsion n'a été prononcé. Mais la cinquantaine d'occupants et de résidents manifestent avec force leur solidarité avec les expulsés, ils savent qu'ils risquent de subir très tôt le même mépris, le même sort.

Depuis l'expulsion, des mobilisations ont permis aux résidents expulsés sans autre solution que d'être hébergés provisoirement dans la salle de télé du foyer. L'Aftam s'est engagé à reloger des "surnuméraires et remplaçants" qui déposeraient des demandes de logement. Encore faut-il s'assurer que tous les demandeurs soient pris en charge et qu'elle ne fasse pas blocage sur certains dossiers pour des raisons diverses.

Mais les résidents et leurs soutiens réclament toujours une solution digne et juste pour l'ensemble des habitants du foyer.


Mercredi 2 novembre 2011 sera une journée de mobilisation !

10 heures devant la Mairie de Saint-Denis
Pour réclamer que la Mairie agisse concrètement pour héberger les résidents sans-papiers, pour appuyer activement leurs demandes de régularisation, pour envisager la solution d'un nouveau site pour les résidents du foyer.

16 heures devant la Préfecture de Bobigny
Pour participer à une "nuit de veillée" pour le droit au logement Ensemble avec les mouvements de lutte pour le logement du 93 (Les familles expulsées de la Courneuve, Les Sorins à Montreuil et d’autres) afin de demander l'arrêt des expulsions et des violences, l'ouverture d'une politique de régularisation et de relogement dans le département.


Plus précisément, sur le foyer Epinay-République :

Les résidents réclament une TABLE RONDE avec la Ville, l'Aftam et la Préfecture pour pouvoir trouver une solution qui permette à l'ENSEMBLE des résidents de sortir du foyer dignement, d'être relogés correctement et de manière groupée, pour garder les liens de famille et de voisinage, et à des tarifs qu'ils peuvent payer. Monsieur Oudot, directeur général de l'Aftam, a parlé de la possibilité de construire un nouveau foyer de 80 places à condition qu'il ait accès à un terrain et au financement. Cette solution doit être examinée concrètement et il faut passer à sa réalisation.


Le 29/10/2011


Comité de résidents du foyer Epinay-République, Coordination des foyers Aftam, Associations et organismes dans le comité de soutien (Copaf, EVTC, Dal, Mrap, Solidarité Logement St-Denis, la Cause du peuple, PC Maoïste, les Alternatifs, CGT...)