Avec la nouvelle de l'expulsion de la place de la Fraternité prononcée par le tribunal de Montreuil sur demande de la Mairie de la Courneuve, la nuit du logement a été déplacée de la préfecture de Bobigny à la place de la Fraternité de la Courneuve.
Les soutiens étaient là et les différentes luttes regroupant des centaines d'expulsés ou mal-logés ont pu se soutenir mutuellement, se donnant du courage et de la force en ces moments difficiles.
Rappelons-le, depuis AVRIL dernier, les familles expulsées de la barre Balzac de la Courneuve dorment dehors avec des enfants en bas âge (voir Soutien aux expulsé(e)s de la Courneuve ! et Elargissons la résistance contre les expulsions !) . L'hiver commence et les conditions climatiques rendent plus difficile la lutte.
Les familles ont rappelé qu'elles ne demandaient pas la charité mais qu'elles exigeaient que soient respectés et appliqués leurs droits.
"Qu'on soit avec ou sans-papiers, c'est la même chose : on travaille, on cotise, on remplit les caisses de l'Etat. Et en plus on fait les travaux les plus durs ! On construit même des logements, nous qui dormons dehors ! La France était bien contente de trouver les tirailleurs qui ont versé leur sang pour elle. Le droit de vivre ici, nous l'avons payé de notre sang !"
La question du logement est une question de classe et nous ne pourrons la régler tant qu'existera le système d'exploitation capitaliste !
En attendant, s'ils n'appliquent pas la loi de réquisition, nous allons l'appliquer nous mêmes !
La Cause du Peuple
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