UN TRAVAIL, UN EMPLOI, UN LOGEMENT, DES PAPIERS !
C’EST UN DROIT POUR TOUS !
C’EST UN DROIT POUR TOUS !
Un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre !
La Révolution bourgeoise de 1789 a écrit sur le fronton des mairies « Liberté, Egalité, Fraternité », mais l’époque de la bourgeoisie révolutionnaire est finie. Napoléon a rétabli l’esclavage, au 19ème la bourgeoisie française a colonisé l’Afrique, les africains ont été enrôlés parfois de force dans les deux boucheries impérialistes, les deux guerres mondiales. Ils se sont battus pour leur indépendance mais les élites locales ont remplacés les colonisateurs qui les avaient formés à leur image. Elles ont réduit leur peuple à la misère, empochant l’argent de leurs maîtres, devenant leurs « chiens de garde ».
Pour fuir les « seigneurs de la guerre » et les dictateurs au service de la lutte entre les impérialistes pour le partage du gâteau, pour survivre et faire survivre leurs familles, ils ont bravé tous les dangers, payé très cher leur voyage afin d’arriver sur le sol pour lequel leurs ancêtres avaient versés leur sang. Mais quand arrivèrent sur l’autre rive, sans papiers, ils furent obligés d’accepter n’importe quel travail à n’importe quel prix. Ils devinrent la proie des marchands de sommeil sans scrupules qui leur ont dit : « si tu n’es pas content retourne chez toi » ! Ils sont « les parias de la Terre » comme l’a écrit Franz Fanon, les esclaves modernes traqués par les flics de l’Etat policier.
Mais trop, c’est trop ! Ils n’acceptent plus d’être traités comme des citoyens de seconde zone et luttent comme leurs frères de classes nés dans le pays contre l’exploitation et l’oppression. Ils exigent un logement décent, des papiers pour pouvoir travailler comme tout le monde, avoir les mêmes droits que tous les travailleurs de ce pays.
Ce sont les travailleurs qui créent les richesses accaparées par une minorité exploiteuse.
Il n’y a qu’une classe ouvrière, c’est ce qu’a reconnu la Commune de Paris en 1871, où l’immigré combattait au côté de l’ouvrier parisien sur les barricades pour la république des travailleurs. Le pays où les travailleurs vivent et travaillent, c’est leur pays. Ils doivent avoir les mêmes droits.
Ces droits au travail, au logement, aux papiers sont refusés aux expulsés de la tour Balzac à la Courneuve.
Lutter pour leurs droits, c’est lutter pour les nôtres. Nous sommes tous dans la même galère ici en France et dans les pays d’où viennent nos frères de classe.
C’est pourquoi nous appelons les travailleurs de la Courneuve et alentours ainsi que les universitaires à rejoindre le comité de soutien et de lutte.
Le 18 avril 2011, la préfecture n'a pas voulu prolonger la prise en charge des expulsés.
Ils ont dû quitter leurs chambres d'hôtels avec leurs bagages pour s'installer sur la place de la Fraternité. Ils occuperont jusqu'à ce qu'ils obtiennent un relogement.
Nous appelons à soutenir les occupants de la place de la Fraternité, par toutes les formes.
Un logement c'est un droit !
Exigeons un logement pour tous !!
Contre les expulsions, RESISTONS !!!
Comité de Soutien et de Lutte – la Cause du Peuple 93
CEUX QUE LES AMI(e)S DU FN NOMMENT "les retournez chez vous" DOIVENT SAVOIR QU' ILS SONT ICI CHEZ EUX !!! LES HERITIERS DES COLLABOS D'HIER SONT LES NEO-FASCISTES DE LA FRANCE D'AUJOURD'HUI,LA FRANCE POUR EUX ? UN DELIRE BARBARE !
RépondreSupprimerMIG.