mercredi 29 février 2012

A Tours, la municipalité PS sort la matraque

Une info venue de Tours illustrant la double nature du "dialogue social". Rappelons que ces Camarades ont déjà répertorié de nombreux HLM vides et ont occupé de nombreux logements vides avant de se faire expulser tour à tour.

La Cause du Peuple




MARISOL TOURAINE JOUE DU BATON AU LIEU D'HEBERGER DES FAMILLES

Aujourd'hui, nous avons accompagné une famille à la rue (un homme, un femme et un enfant de 3 mois) à l'Aide Sociale à l'Enfance. Nous voulions que ce service du Conseil Général d'Indre et Loire, présidé par Marisol Touraine, héberge cette famille. A notre arrivée devant la cité administrative de Tours, toutes les issues étaient gardées par les flics. Impossible de rentrer et de de discuter avec les responsables de l'ASE pour trouver une solution pour cette famille.

Marisol Touraine fait partie de l'équipe de campagne de Hollande. Elle est chargée des questions sociales, de santé, des personnes âgées et du handicap. Elle souhaite devenir ministre de la santé et/ou des affaires sociales.

Cette ''réponse'' policière de Marisol Touraine préfigure-t-elle ce que sera la ''politique sociale'' si Hollande est élu en mai et que Marisol Touraine est ministre ?

Ce n'est pas acceptable !

Nous retournerons dès demain à l'ASE pour de nouveau exiger que cette famille soit prise en charge comme le prévoit le Code de l'Action Sociale et de la Famille.

REASSEMBLEMENT MERCREDI 29 FÉVRIER A 14 H DEVANT LA GARE DE TOURS

Tours, le 28/02/2012

SOIF D'UTOPIES
06 31 56 17 56
soifdutopies@yahoo.fr

DAL 37
06 83 00 88 76
dal37tours@gmail.com

mardi 28 février 2012

EXPULSION du 194 rue des Pyrénées !


Ce matin a eu lieu l'expulsion du 194 rue des Pyrénées vers 6 heures.

A l'heure actuelle, plus personne sur les lieux, le bâtiment est en train d'être muré.

D'autres informations à suivre rapidement. 

Dernières nouvelles : 


Rendez-vous suite à l'expulsion à 17h place Gambetta suivi d'une cantine à 20h devant le lieu expulsé.



La Cause du Peuple

Marche NO TAV de Bussoleno à Suza

samedi 25 02 2012

C’est plus de 15000 personnes, selon la police italienne (La Stampa dominicale), 75 000 selon les sites alternatifs, qui se sont élancées sur la route, longue de 8 km qui relie Bussoleno à Suza. Manifestation contre la ligne LGV Lyon-Turin mais aussi avec les No Tav arrêtés-es et emprisonnés-es depuis fin janvier.

Le soleil était de la partie, l’hélico de la police aussi.

De nombreuses délégations, grecs-ques, allemands-es, suisses, basques…Le comité No Tav Savoie arborait une superbe banderole.

Ambiance bon enfant quoique très déterminée.

Le retour fût long, plus de 2 heures et à la gare Porta Nuova de Turin, la police bloquait l’accès au quai du train pour Milan. Au départ de Milan, un billet collectif, aller-retour d’un coût de 10€ avait été négocié mais il semble que ni la compagnie ferroviaire ni la police ne voulaient respecter cet accord. Alors que des négociations étaient en cours, en vue d’obtenir un nouveau titre de transport collectif, la police sous la direction de l’ancien numéro 1 de la Digos à Gènes 2001, chargeait, matraques, grenades lacrymogènes et grenades jets de pierres du remblais, un policier sera touché à l’oeil. Avec deux blessés à la tête et une main cassée pour les activistes, le train partira pour Milan vers 21h00.

Ce lundi vers 8h00, la police tentait d'expulser un terrain acheté par No Tav, la baita Claera, à proximité de Suza, un militant, Luca Abbà, qui était dans la maison  s'est réfugié dans un pylône LHT, afin de ralentir la procédure. La police, sans aucune mesure de sécurité, a tenté de le faire descendre, il est monté un peu plus haut et a été électrocuté, il est tombé, les secours n'ont été alerté que tardivement, il est dans un état très grave.

Aussitôt la mobilisation s'est répandue dans toute l'italie, rassemblements et occupation de gares dans les grandes villes. Ici la circulation sera bloquée à proximité de Bussoleno, les 2 routes nationales et l’autoroute aussi ne laissant passer que les riverains-es...Lacrymogènes, eau irritante seront les seules réponses de l’état.

Demain (24mars), nous seront nombreux-ses à Nantes contre l’ayraultport de Notre Dame Des Landes.

Ici et là-bas : A SARA DURA.
                                                                                                                                                       zakkor
























lundi 27 février 2012

Appel à la mobilisation avec les Réunionnais en lutte


Voici l'appel lancé par le JERF (Jeunesse Emigrée Réunionnaise en France) et le comité de mobilisation.

Nous soutenons grandement leur initiative et appelons à rejoindre la mobilisation.

Comme le disent les Camarades :

Pas de justice de paix !
Non à la répression ! Non à la récupération !
La révolte n’est pas un crime ! La révolte est légitime !

La Cause du Peuple




Appel à la mobilisation avec les Réunionnais en lutte




Déclaration du JERF et du comité de mobilisation,  25 février 2012

Nous, Jeunes Emigrés Réunionnais en France, sommes une organisation indépendante de tous partis politiques. Nous luttons auprès des réunionnais en France face à la politique du CNARM, mais aussi contre le racisme et l’exploitation.

Les évènements actuels à la Réunion témoignent de la remise en cause des politiques coloniales et de la structure économique de l’île. 
Situation sociale à la Réunion :

Emigration : Près de 104 000 réunionnais vivent dans l’hexagone, soit 14% des natifs de la Réunion.

Population : 800 000 habitants qui compte 52% de jeunes.

Chômage : la moitié des jeunes du pays n’ont pas d’emploi

Seuil de pauvreté : 52 % de la population réunionnaise vit en dessous du seuil de pauvreté.

Santé et malaise des Réunionnais : La mortalité est plus importante qu’en France dans toutes les tranches d’âge, le sentiment de malaise est profond.

Racisme et humiliation :

Certains lieux de notre île sont des zones de non-droits pour les réunionnais et les réunionnaises, s’ils ont le malheur d’être jeunes et « foncés », et s’ils sont identifiés comme chômeurs, ils n’ont pas accès à certains endroits. Il y a de véritables ghettos de privilégiés qui sont les expatriés français (zorey) alors que les plus pauvres, et les familles de descendants d’esclaves sont des citoyens de seconde zone. Il y a de la place et du travail pour les zorey alors qu’il n’y en pas pour les réunionnais qui, eux, doivent partir.

Après cette présentation nous disons : Non ! Non à la récupération des révoltes à la Réunion !

C’est ainsi que pendant les grèves de vie chère du premier trimestre 2009, à la Réunion, l’élite du PCR et du COSPAR (collectif d’organisations monté contre la vie chère), n’a pas mené à termes ce grand mouvement populaire qui aurait pu accompagner celui des Guadeloupéens. La tête du PCR et du COSPAR ont délibérément brisé ce mouvement. Le 5 mars 2009, des milliers de Réunionnais et de Réunionnaises se sont retrouvés dans les revendications des Guadeloupéens.

Lorsque ces personnes se sont retrouvées ensemble, la tête du PCR (Parti Communiste Réunionnais et ses coquilles telles que l’Alliance des jeunes, l’Alliance contre le chômage…) et  du COSPAR la di azot : « fane astèr » c’est-à-dire « dispersez-vous », « sirtou rès pa ansanm », « fé pa dézord dan somin » comme s’il ne s’agissait pas de leur pays, de leur vie, de leur ras-le-bol, de leur rage…

Ratenon de  « l’Alliance contre le chômage », en plein mouvement le 5 mars 2009  a déclaré à propose de la grève générale: « « Il ne faut surtout pas le faire » au moment où la grève se durcissait aux Antilles  … « Le préfet est d’accord pour négocier ».

Entre 2009 et 2012 leurs négociations n’ont servi à rien, sous prétexte de maintenir la cohésion sociale il a participé à l’explosion sociale ! Aujourd’hui c’est toujours la même rengaine, il court pour négocier avec le préfet alors que les réunionnais dans la rue scandent « Préfet Démission ».

10 ans après les révoltes de 1991, après mandats politiques sur mandats politiques, le PCR et les autres partis PS et droites diverses ont conduit la Réunion à un climat d’explosion sociale.
La Réunion n’est pas un sentiment, une sensation forte (île intense), c’est un pays où le chômage est plus fort qu’en Afrique, un territoire dont la forte croissance ne s’accompagne pas du développement, autrement dit d’un mieux-être social, économique et environnemental. Le paradoxe réunionnais est que le pays est classé selon les indicateurs économiques parmi les pays les plus riches (46è rang mondial).

Aujourd’hui, des jeunes de l’île se révoltent. Leur colère est légitime car pendant le mouvement contre la vie chère, la parole a été monopolisée par les politiciens professionnels. La grande partie de cette jeunesse délaissée sur le bord du chemin identifie le problème : la vie chère, le chômage, l’absence de perspectives d’avenir, la monopolisation et la récupération de la parole des réunionnais.

Ces révoltes sont la remise en cause du système politique tout entier, un système mafieux qui permet aux politiciens de la droite comme de la gauche de se remplir les poches et de remplir les poches des groblan.  Exemple : CBO Territoria qui s’occupe de la gestion foncière du groupe Bourbon de Chateauvieux possède à la Réunion un patrimoine foncier de 3200 hectares, le Groupe Bernard Hayot, béké martiniquais a été introduit également à la Réunion par son confrère réunionnais.

Les aides sociales de la France sont dépensées dans ces temples de la consommation que sont Leclerc, Score… Or, les bénéfices ne sont pas réinvestis à la Réunion mais profitent aux capitalistes. C’est autour de ces enseignes précisément qu’aujourd’hui, les réunionnais et les réunionnaises se retrouvent pour protester. Temples de la consommation visés par des jets de galets, protégés par des gardes mobiles autorisés à tuer.

Comment se fait-il que les politiciens qui volent de l’argent ne sont jamais punis par la loi ? Les révoltés, eux sont réprimés, pour 300 manifestants il y a 460 policiers et gendarmes sur place selon Guéant qui a envoyé deux escadrons en plus. Actuellement nous sommes à un peu moins de 200 interpellations.

Ce ne sont pas les quelques miettes jetées par les Dindar, Didier Robert, Vergès et autres élus qui, par des mesures « provisoires » dans un but de se faire élire aux élections, vont pouvoir régler les plaies béantes d’une structure politique et économique inadaptée à la Réunion. Structure politique corrompue, maintenue par les élites de la Réunion avançant main dans la main avec le pouvoir d’Etat Français.

C’est au peuple de décider de son destin politique, la répression et les miettes ne sont pas des réponses à une colère juste et légitime.

C’est un changement radical qui est attendu à la Réunion et en Métropole par les réunionnais émigrés, partis à 10000 km de leur pays pour trouver du travail.


Pas de justice de paix !

Non à la répression ! Non à la récupération !

La révolte n’est pas un crime ! La révolte est légitime !

Contact du Comité de mobilisation pour la Réunion libre :
06 26 39 86 95

Contact du JERF :
06 18 00 77 18

soutienreunion@yahoo.fr
www.jerf.fr

Permis de tuer, l’impunité policière en trente dates

 Voici un article reçu grâce aux Camarades de la liste mail l'AgentDa. Merci à elles et eux.

La Cause du Peuple




Le Tribunal de Grasse vient de qualifier le meurtre dont a été victime Abdelhakim Ajimi d’homicide involontaire, de condamner deux policiers coupables à du sursis, et de relaxer quatre d’entre eux. Comme vient de le déclarer le Collectif Vérité Justice : « Non, la famille Ajimi n’a pas eu le respect que lui devait le tribunal de Grasse : Oui, la mémoire d’Abdelhakim Ajimi a été salie par des voyous en uniforme. Du sursis pour des actes barbares et une compensation financière pour la famille. Ah, elle est belle la justice… Pour notre part, nous réaffirmons que les policiers devaient dormir en prison ce soir. Mais aujourd’hui comme hier le fait d’être policier excuse tout. Ce jugement équivaut à un permis de tuer pour la police. »

Un permis de tuer qui hélas s’inscrit dans une longue et ancienne série, comme en témoigne le fragment qui suit, couvrant la période 1997-2002… Pour une vue plus complète, notamment sur le passé moins récent, on pourra se référer aux deux recueils de Maurice Rajsfus : Bavures et La police et la peine de mort, d’où sont extraites la plupart des informations qui suivent [Ils sont publiés aux éditions L’esprit frappeur. Sur les événements ci-dessous, cf. aussi L’écho des cités, octobre 2001, juin/juillet 2002 ; Le Rire, juillet 2002, L’Humanité, 25/09/2001, 26/09/2001, 01/10/2001 ; Le Monde, 15/12/1997, 21/12/1997, 26/06/1999, 20/04/2000, 30/09/2001, 16/10/2001, 08/02/2002, 06/07/2002, ; Libération, 15/07/1997, 17/03/1998, 26/12/1998, 19/12/1997, 21/03/2001, 07/09/2001, 11/09/2001, 26/09/2001, 29/09/2001, 01/10/2001, 15/10/2001, 05/11/2001, 30/01/2002, 01/02/2002, 02/07/2002, 04/07/2002, 05/07/2002, 10/07/2002, 04/03/2003, 12/03/2003 ; Le Parisien, 12/05/1999, 15/05/1999 ; France 2, 06/07/2000 ; Var matin, 14/10/2000 ; Plein droit, avril 1998 ; et mibmib.free.fr]. Précisons qu’à une exception près, aucun policier mis en cause dans les affaires évoquées ici n’a passé une seule journée en prison.

Nous nous contenterons ici de mentionner des cas de violence extrême, essentiellement des homicides, mais ces cas extrêmes ne doivent pas faire oublier les violences et les vexations quotidiennes que constituent les contrôles au faciès ou à répétition, les fouilles humiliantes, les injures, les menaces et les différents degrés de violence physique, de la bousculade au passage à tabac.

Quant à ceux, tellement nombreux, qui ne veulent pas entendre parler des crimes policiers, et qui objectent systématiquement, comme par réflexe conditionné, qu’il y a « aussi des policiers qui se font tuer », on se contentera de leur répondre que c’est exact, mais, que les assassins de policiers croupissent en prison de nombreuses années, alors qu’il est rarissime que les « bavures » policières causent à leurs auteurs ne serait-ce qu’une journée en prison. On appréciera, dans les lignes qui suivent, le prix que la justice française accorde à une vie de « jeune des banlieues ».

25 juin 1997. À Paris, au cours d’une opération de police contre le travail clandestin, un jeune Chinois saute du deuxième étage d’un immeuble et meurt de ses blessures. Aucune instruction ouverte.

5 août 1997. Dans le Gard, des gendarmes ouvrent le feu sur deux jeunes hommes qui ont pris la fuite à bord d’une voiture volée : l’un d’eux reçoit une balle dans la tête et meurt. Aucune suite judiciaire connue.

Novembre 1997. Un policier municipal de La Seyne-sur-Mer provoque la mort d’un jeune motard. Le 13 décembre 1997, le tribunal correctionnel de Toulon établit la responsabilité du policier, mais les juges ne le condamnent qu’à quatre mois de prison avec sursis.

25 novembre 1997. Le tribunal correctionnel de Valence relaxe un gendarme qui avait tué d’une balle dans la nuque un automobiliste fuyant un contrôle en janvier 1993. Le procureur avait pourtant demandé une forte peine d’emprisonnement. Au cours du procès, l’accusé avait fait valoir qu’un gendarme peut tirer s’il n’a pas d’autre moyen pour stopper un véhicule, comme le prévoit un décret de 1903, jamais abrogé.

18 décembre 1997. Dans la forêt de Fontainebleau, un policier abat un jeune garçon de seize ans, Abdelkader Bouziane, d’une balle dans la nuque. Le policier a tiré alors qu’Abdelkader Bouziane venait de franchir sans s’arrêter un barrage de police et que son véhicule était en fuite, à une vitesse qui sera estimée à 36 km/h lors de la reconstitution. Le 16 décembre 2001, le policier en cause bénéficiera d’un non-lieu.

20 décembre 1997. Le policier Carvallo abat le jeune Fabrice Fernandez, vingt-quatre ans, d’une balle en pleine tête, tirée à bout touchant dans un commissariat de Lyon. Fait rare, le policier sera condamné à 12 ans de prison ferme.

31 août 1998. À Tarbes, un policier en civil abat de trois balles de revolver un « sans-domicile-fixe » qui lui avait demandé une cigarette. Aucune suite judiciaire connue.

6 novembre 1998. À Tourcoing, cinq policiers contrôlent Sydney Manoka Nzeza, un jeune Zaïrois âgé de 25 ans, alors qu’il est en train de circuler en rollers : jeté à terre et menotté, le jeune homme meurt d’une « compression thoracique ». Le 5 juillet 2000, le tribunal relaxe trois des cinq policiers. Les deux policiers jugés directement responsables de la mort du jeune homme sont condamnés à sept mois de prison avec sursis

15 novembre 1998. À Riom, des gendarmes abattent deux cambrioleurs. Aucune suite judiciaire connue.

20 novembre 1998. Trois policiers toulonnais tuent un jeune Tunisien en état de dépression nerveuse en l’étouffant par écrasement. Les faits se déroulent sur la terrasse de son domicile, lors d’une interpellation. L’homme était alors à terre, menotté et maîtrisé. Le 12 octobre 2000, les policiers mis en cause bénéficient d’un non-lieu.

13 décembre 1998. Un policier toulousain, accompagné de ses collègues, tue le jeune Habib, 17 ans, d’une balle dans la tête, tirée à bout touchant lors d’une interpellation. Habib est décédé suite à une double hémorragie, provoquée par la balle qui a traversé son cou et son épaule, avant de ressortir par le sein droit. Son corps est retrouvé trois heures plus tard : les policiers l’avaient abandonné agonisant sur la chaussée, sans avertir le SAMU ni les pompiers. Ils avaient également négligé de rendre compte à leur hiérarchie du coup de feu tiré, comme obligation leur en était faite. Deux des collègues du meurtrier sont même retournés sur les lieux du meurtre pour récupérer les douilles des balles tirées. Ce meurtre provoque plusieurs journées d’émeutes, durant lesquels un jeune homme de vingt-deux ans tire sur un policier et le blesse ; il sera condamné à douze ans de prison ferme. En revanche, il faudra attendre trois ans pour que le policier meurtrier comparaisse devant un tribunal, pour être finalement condamné à trois ans de prison avec sursis…

17 décembre 1998. La cour d’assises de Nice acquitte le sous-brigadier Karenco, de la police des frontières, qui avait abattu d’une balle dans le dos un jeune tzigane installé à bord d’une voiture en fuite. Les faits avaient eu lieu dans la nuit du 19 au 20 août 1995 à Sospel. Deux jours plus tard, le 22 août 1995, le ministre de la Justice (Jacques Toubon) avait réagi en déclarant sur RTL : « C’est un policier qui a fait son travail ».

30 janvier 1999. À Caen, un gendarme abat un cambrioleur âgé de 27 d’une balle en pleine tête. Le gendarme affirme que la balle est partie accidentellement. Aucune suite judiciaire connue.

14 mai 1999. Le tribunal de Bobigny acquitte un lieutenant de police qui avait tué d’une balle dans la tête un chauffeur de taxi guadeloupéen. Une semaine auparavant, il avait été décoré de la médaille d’honneur de la police française.

23 juin 1999. Le tribunal de Bobigny relaxe un commissaire de police et un inspecteur en service à Roissy jugés pour des violences ayant entraîné la mort d’un sans-papiers sri-lankais, Arunam Fiva, au cours de son expulsion.

1er septembre 1999. À Cormeilles-en-Parisis, lors d’un simple contrôle d’identité, un policier abat un homme de 28 ans d’une balle dans la tête. Le policier affirme avoir tiré en l’air. Aucune suite judiciaire connue.

24 mars 2000. Un homme interpellé en état d’ébriété meurt au commissariat de police de Mayenne. On évoque un suicide par étouffement, mais, quelques jours plus tard, l’autopsie révèle des « ecchymoses inexpliquées » et des hématomes autour du cou. Aucune suite judiciaire connue.

16 avril 2000. À Lille, un policier, accompagné d’un collègue, abat d’une balle dans la nuque (à bout portant) le jeune Riad Hamlaoui, vingt-trois ans, alors qu’il est assis dans une voiture à l’arrêt, côté passager, en train de boire avec un ami. Le 19 avril 2000, le ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement fait savoir qu’il ne souhaite pas réagir sur cette affaire, qu’il ne qualifie pas de « bavure », mais de « drame affreux » et « consternant ». Le 4 juillet 2002, le policier, reconnu coupable, sera condamné à trois ans de prison avec sursis.

10 février 2001, à Saint-Martin-d’Uriage, vers une heure du matin, un gendarme tue un jeune homme qui le menaçait avec un cutter. Aucune suite judiciaire connue.

20 mars 2001. La Cour de Versailles condamne les policiers responsables de la mort du jeune Aïssa Ihich, dix-neuf ans, le 27 mai 1991, à dix mois de prison avec sursis. Ils l’avaient matraqué au sol et frappé (devant un groupe de CRS qui ont témoigné), puis privé de ses médicaments lors de sa garde-à-vue. Le jeune homme, asthmatique, avait réclamé ses médicaments, et ses parents étaient passés au commissariat pour les lui faire transmettre — en vain. La Cour d’Appel de Versailles réduira finalement la peine des policiers à huit mois de prison avec sursis — ce qui leur permettra de ne pas être révoqués, et de bénéficier de l’amnistie présidentielle (applicable uniquement aux peines inférieures à neuf mois de prison).

19 juin 2001. À Montigny-les-Cormeilles, un jeune homme d’origine maghrébine meurt d’un accident de scooter à la suite d’une course-poursuite. Il avait été pris en chasse par des policiers alors qu’il roulait sans casque, en compagnie d’un ami. Aucune suite judiciaire connue.

28 septembre 2001. Après dix ans de procédure (instruction interminable, non-lieu, appel…), le jury de la Cour d’assises de Versailles acquitte le policier Pascal Hiblot, qui avait abattu le jeune Youssef Khaïf, vingt-trois ans, d’une balle dans la nuque. La balle avait été tirée à une distance estimée supérieure à douze mètres par les expertises balistiques et l’autopsie.

13 octobre 2001. Sur les hauteurs de Thonon-les-Bains, quatre jeunes hommes meurent dans un accident de voiture causé par une course-poursuite. Aucune instruction n’est ouverte.

29 octobre 2001. Un Congolais décède après une nuit passée en garde à vue au commissariat de police du neuvième arrondissement de Paris. Plusieurs personnes témoignent de la brutalité de son interpellation, alors qu’il était au volant de sa voiture. Aucune suite judiciaire connue.

5 novembre 2001. À Antibes, un jeune homme d’origine maghrébine meurt d’une crise cardiaque en pleine rue lors d’un contrôle d’identité. Les policiers ont empêché ses camarades de lui faire un massage cardiaque. Aucune suite judiciaire connue.

2 janvier 2002. Un policier abat le jeune Moussa, seize ans, d’une balle dans la tempe lors d’une course-poursuite en voiture. Aucune suite judiciaire connue.

21 mai 2002. À Dammarie-les-Lys, un policier abat le jeune Xavier Dhem d’une balle dans la tête lors d’une interpellation au domicile de son grand-père. Aucune suite judiciaire connue.

23 mai 2002. Mohamed Berrichi meurt d’une chute de moto à la suite d’une course-poursuite. Les policiers avaient pris en chasse le jeune homme parce qu’il ne portait pas de casque. Aucune instruction n’est ouverte.

30 décembre 2002. Ricardo Barrientos, un Argentin âgé de 52 ans, meurt des suites d’un malaise cardiaque au cours de son expulsion forcée. Bien que ce type de malaise cardiaque soit rarissime, la police des frontières conclut à une « mort naturelle ». L’enquête est en cours.

18 janvier 2003. Mariame Getu Agos, un Somalien âgé de 24 ans, meurt des suites d’un malaise survenu lors de son expulsion forcée. Avant l’embarquement, il avait déjà fait deux malaises, considérés comme des malaises « simulés » par le médecin de la police des frontières. Quelques jours plus tard, le chef de cabine de l’avion témoignera de la violence des policiers : l’un d’entre eux s’est « assis sur la taille et les cuisses » du jeune Somalien, le second « sur le thorax », et le troisième a appliqué un coussin sur sa tête pour étouffer ses cris. Les trois fonctionnaires sont suspendus, et une enquête est ouverte.

1er mars 2003. Aux alentours de Durfort, dans le Gard, un gendarme abat Mourad Belmokhtar, dix-sept ans, d’une balle dans la nuque, alors qu’il est à bord d’une voiture en fuite. La voiture était recherchée pour tentative de cambriolage. Quinze coups de feu ont été tirés, par deux gendarmes. Les gendarmes en cause ne sont pas suspendus, et le Conseil municipal de Saint-Hippolyte-du-Fort vote une motion de « sympathie » et de « soutien » aux gendarmes, pour les « moments difficiles » qu’ils traversent, sans un mot pour les proches de la victime.

10 mars 2003. Un adjudant de la Loire tue d’une décharge de fusil à pompe dans le dos Aurélien Joux, 23 ans, qui avait avoué une tentative de cambriolage. Le coup de feu serait parti sous l’emprise de la panique, à cause d’un chien. Enquête en cours.

Pour conclure

Il y a près de vingt ans, à l’issue des deux « Marches pour l’égalité », Farida Belghoul dénonçait déjà cette impunité, et plus largement la chape de silence et d’indifférence qui pèse sur les crimes policiers et sécuritaires, surtout lorsqu’ils frappent des jeunes issus de l’immigration. Vingt ans après, ses mots gardent toute leur force :

« Il est aisé de s’élever contre ce qu’il est convenu d’appeler un crime raciste propre. Ce type de crime, considéré comme tel (ce qui est déjà une chose rare) met en scène dans la bonne conscience antiraciste un beauf dément sans garantie de représentation et une victime qui s’est comportée en bon citoyen sa vie durant. Dès lors qu’un commerçant ou qu’un flic surtout est l’auteur d’un assassinat sur la personne d’un petit délinquant, on assiste à une dispersion totale. Les condamnations véhémentes et morales font place à un silence qui transforme l’appareil d’État et judiciaire, les groupes politiques et l’opinion publique, comme dirait Brecht, en complices. » [F. Belghoul, "BHL, Barre, Gros-minet et les autres", Sans frontières, n° 92-93, "La beur génération", mai 1985]

P.-S. : Cette chronologie est extraite de : Pierre Tevanian, Le ministère de la peur. Réflexions sur le nouvel ordre sécuritaire, paru aux éditions L’esprit frappeur en novembre 2003.

Une rencontre est organisée ce samedi, 25 février 2012, à Grasse pour organiser une riposte collective contre les crimes policiers et leur impunité.

Collectif  Les mots sont importants, 24 février 2012.

vendredi 24 février 2012

Soutenons la révolte du peuple réunionnais !


Soutenons la révolte du peuple réunionnais !

La révolte a éclatée sur l’Ile de la Réunion, une des dernières colonies françaises, « département » français avec la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte. Il faut également considérer comme colonies les COM (Collectivité d’outre-mer, anciens TOM en quelque sorte) comme Saint Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint Martin, la Polynésie, Wallis-et-Futuna et Clipperton. Il faut également ajouter la Kanaky et les terres australes et antarctiques (inhabitées en dehors des scientifiques et militaires français) avec les îles Kerguelen, la Terre-Adélie, les îles Crozet, les îles Saint-Paul et Amsterdam et les îles Eparses qui sont traitées différemment par l’impérialisme français.

L’impérialisme français a plusieurs avantages à conserver ces colonies :

  1. De certaines de ces colonies, la France retire des ressources minérales (or et autres métaux en Guyane, nickel en Kanaky) ainsi que des ressources vivrières dont la canne à sucre, les bananes et l’ananas.

  1. La plupart des DOM-COM et autres territoires constituent des colonies de peuplement, mais surtout un réseau stratégique autour de la planète, assurant une présence militaire diffuse.

  1. Ces territoires permettent l’extension des eaux territoriales, l’élargissement des zones de pêche.

Petite histoire de la Réunion

L'île de la Réunion est explorée en 1528 par le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas. C’était une île déserte.  Elle devient une possession française en 1638 et reçoit le nom d'île Bourbon en 1649 et devient une colonie l’année suivante. En 1646, le gouverneur Pronis  importe des esclaves (Cafres, Malgaches, Indiens). En 1664, peuplée de 1000 habitants, elle est placée sous le contrôle de la Compagnie des Indes qui utilise les esclaves pour la culture du café. A la fin du 18ème siècle, l’île est peuplée de 22500 habitants dont 4/5 sont Noirs. Sous Mahé de la Bourdonnais (1735-1746), les esclaves se révoltent et deviennent les « Nègres Marrons », nom donné aux esclaves en fuite. Le poivre, le coton, le giroflier sont introduits et cultivés par les esclaves. La Compagnie des Indes orientales perd ses privilèges en 1768. Le peuplement blanc se développe. En 1793, la révolution française n’abolit pas l’esclavage, il faut attendre 1848. Durant le 19ème siècle, des plaines du sud sont irriguées, une route circulaire est construite et le chemin de fer est développé en 1882. L’ouverture du canal de Suez porte un coup à l’économie de l’Ile : c’est la crise de la canne à sucre.

En 1942, la Réunion rejoint la France libre. En 1946, elle devient un département d’outremer (comme l’Algérie qui elle est divisée en trois départements). En 1982, la loi de la décentralisation est un leurre : la Réunion n’a pas l’indépendance.

La situation aujourd’hui

Aujourd’hui, l’île est surpeuplée avec 200 habitants au km². Une forte partie de la population est contrainte d’émigrer vers la métropole. On retrouve d’ailleurs le même phénomène dans les Antilles. Un bon nombre est nommé dans les services publics de métropole, alors que des métropolitains sont appelés à émigrer à la Réunion, avec des salaires et privilèges non négligeables, dont une prime de vie chère que ne touche pas les Réunionnais. La balance commerciale est déficitaire de 20%. 50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ajoutés à cela, les coupes budgétaires, les augmentations des impôts, le démantèlement des services publics, la diminution des droits sociaux, le mal-logement, le chômage massif des jeunes, la répression policière de type colonial, tous ces ingrédients ont provoqué la révolte d’aujourd’hui, qui s’inscrit dans la lutte continue contre le colonialisme et le néo-colonialisme qui réduisent la population descendante des esclaves du colonialisme et de l’impérialisme à une misère toujours plus grande.

La grève des transporteurs autour du prix du carburant n’a été que l’étincelle qui a mis le feu à la plaine. D’autant plus que comme pour toutes les dernières colonies, le droit d’autodétermination est nié au peuple réunionnais qui continue à être exploité et opprimé par l’impérialisme français.

La lutte du peuple réunionnais est juste et nous devons la soutenir !

PC maoïste de France
Février 2012

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mercredi 22 février 2012

Manifestation NO TAV



Manifestation populaire 
25 février
de Bussoleno à Susa

départ 13h, arrivé 16h, navette pour le retour.

- Pour la libération de tous les no tav arrêtés
- Contre les grandes infrastructures inutiles
- Pour la défense des biens communs
- Contre le mensonge du "non chantier de la madeleine"
 
Nous arrêter c'est impossible ! 


En deux mots, NO TAV est un mouvement populaire de la vallée de Suse de protestation contre le projet de construction de la nouvelle ligne à grande vitesse Lyon-Turin, d'où le nom (TAV : treno a alta velocità, train à grande vitesse en italien). Cette ligne est un élément du Projet Prioritaire nº6 du réseau transeuropéen de transport qui devrait relier Lyon à la frontière ukrainienne. (plus d'infos sur NO TAV - Savoie).

mardi 21 février 2012

Rappel : Rassemblement pour les 40 ans de la mort de Pierre Overney

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Tract pour les 40 ans de la mort de Pierre Overney

Rendons hommage à Pierre Overney
ouvrier maoïste abattu il y a 40 ans

Il y a 40 ans, un homme est mort. Pierre Overney, ouvrier maoïste et militant de la Gauche Prolétarienne, était abattu par Jean Antoine Tramoni, membre de la milice patronale de l’usine Renault Billancourt. En plein milieu de la vague de crimes racistes d’alors, Pierrot distribuait un tract pour une manifestation antifasciste au métro Charonne en souvenir de la manifestation réprimée dans le sang par la police 10 ans plus tôt.

De celles et ceux qui l’ont connu, tous racontent son enthousiasme et sa vivacité, son énergie dédiée à la révolution, à la cause du peuple. Au-delà de ses traits personnels, Pierre Overney est un symbole de cette jeunesse qui voulait tout changer, tout bouleverser en se plaçant du côté des exploités et des opprimés. Cette jeunesse qui ne se satisfaisait pas des acquis de mai 68 et qui voulait aller plus loin, cette jeunesse qui montait « à l’assaut du ciel ».

C’est aujourd’hui un devoir de mémoire de rendre hommage à Pierre Overney, de saluer son combat et surtout de le reprendre entre nos mains. Pour les camarades plus anciens, il s’agit de transmettre l’esprit de lutte qui animait l’époque, l’histoire comme on ne la lit pas dans les livres, l’histoire d’en bas, l’histoire du côté du peuple. Pour les jeunes camarades, il s’agit de s’approprier notre histoire, l’histoire du mouvement ouvrier, l’histoire de la Gauche Prolétarienne qui fut sûrement l’expérience révolutionnaire contemporaine la plus poussée et la plus porteuse dans notre pays.

S’approprier notre histoire ça veut dire la faire vivre concrètement, chaque jour, dans chaque lutte, partout où il y a oppression et exploitation. Notre passé doit nous permettre de comprendre notre présent et doit servir pour le futur. C’est le devoir des jeunes générations, aidées par les anciennes.

Rendons hommage au camarade Pierre Overney, tombé il y a 40 ans !

Transformons la nostalgie en énergie pour la lutte et la révolution !

Pierre Overney vit par notre combat !


samedi 25 février

11h00
Rassemblement hommage
au cimetière du père lachaise
rendez-vous
au M° Père Lachaise
Ligne 2 - sortie 1


15h30
Rencontre, témoignages, discussion,
chansons de Dominique Grange
CICP - 21 ter rue Voltaire - 75011
M° Rue des Boulets
Ligne 9

http://www.cicp21ter.org/squelettes/NAVPICS/accescicp.gif



PC maoïste de France
drapeaurouge@yahoo.fr
drapeaurouge.over-blog.com

La Cause du Peuple
lacausedupeuple@gmail.com
lacausedupeuple.blogspot.com

lundi 20 février 2012

PORTE PAR PORTE

Dans le cadre de la semaine d'actions appelée par le mouvement des papiers et des logements pour tous,une série de lieux ont été préalablement ciblés et diffusés publiquement. Sur l'ensemble quatre ont été occupés, à savoir l'ASE (l'aide sociale à l'enfance), le CCAS (centre communal d'action sociale), l'OPAC (office HLM), la DDCS(la direction départementale de la cohésion sociale).

L'OPAC pour lui demander des comptes sur sa gestion des logements vides. La DDCS et le CCAS dans le cadre de leurs missions de services publics et d'action sociale.
L'ASE afin qu'elle remplisse son rôle d'hébergement des familles à la rue. Toutes ces occupations ont été décidées dans le but de renforcer le rapport de force entamé avec ces autorités (Conseil Général, Mairie, préfecture). Tous les responsables rencontrés nous ont longuement détaillé les raisons administratives et financières qui les poussent à laisser ainsi de plus en plus de familles et d'individus à la rue.

Dans la nécessité d'être efficace, nos actions ont ciblé les différentes articulations entre les pouvoirs, afin de les isoler les uns des autres et d'accentuer les contradictions et les failles entre ceux-ci.
Nous les avons notamment interpellés sur leurs choix politiques et systématiques en faveur des mesures d'urgence et de l'hébergement précaire.
Alors que plus d'une centaine d'appartements vides de l'OPAC ont été recensés en quelques semaines sur le seul quartier du sanitas et que ces mêmes autorités reconnaissent qu'il y a au minimum plus de 2000 logements vides à Tours.

Il apparaît dés lors évident qu'il s'agit d'une réelle volonté de paupériser,d'exclure et de désolidariser certaines catégories de population.
Comme à son habitude, le pouvoir en place s'est quelque peu emballé. Il a lui même mis en état de siège ses propres locaux. Un important mais toutefois inefficace dispositif policier était présent, accompagné de son lot de menaces téléphoniques et de contrôles d'identité.

Par la même occasion, nous en profitons pour saluer les différentes actions et initiatives dont nous avons pris connaissance par les représentants du pouvoirs eux-mêmes. Entre autres, les parpaings déposés à la permanence de Marisol Touraine,les différents messages laissés aux frontons de certaines administrations et des domiciles de quelques élus.

18 février 2012

Appel à un rassemblement de soutien aux militant-e-s anti-aéroport (NDDL)...

...le mardi 21 février à 13h devant le tribunal de Saint-Nazaire

Soutenons les militant-e-s anti-aéroport face à la répression !

Lors de la manifestation accompagnant le départ de la tracto-vélo NDDL/Paris,le 6 novembre 2011, un groupe d’opposant-e-s à l’aéroport de Notre Dame Des Landes a “escorté” un membre des renseignements généraux hors du cortège. A la suite de ces faits, deux camarades sont convoqués au tribunal de Saint-Nazaire pour “outrage à agent” le mardi 21 février à 14h.

Ce procès, qui s’ajoute à de nombreux procès visant des militant-e-s anti-aéroport, participe de cette volonté des pouvoirs policiers,judiciaires,politiques,complices de Vinci, de criminaliser cette lutte légitime contre un projet inutile. Et pourtant la répression ne nous fera pas céder ! nous sommes déterminé(e)s à lutter jusqu’à l’abandon du projet.

Nous appelons les militant(e)s, la population à se rassembler devant le tribunal de Saint-Nazaire le mardi 21 février à partir de 13 heures en soutien à nos deux camarades convoqués.

Le terrorisme d’Etat ne passera pas !

le comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport

contact : csia@riseup.net


Compte-rendu de la manif de soutien au peuple grec en lutte

Un peu plus d’un millier de personnes à Paris, ce samedi pour soutenir le peuple grec en lutte pour sa survie.

C’est sur l’esplanade des Droits de l’Homme, au Palais de Chaillot, que dès 12h00, les manifestants-tes prépareront banderoles et sucettes. Nous sommes tous des GRECS, tel est le slogan principal, montrer au FMI, dont la DG reçoit un traitement de plus de 600.000 $ non imposables, à la Banque Communautaire Européenne et à l’Union Européenne dont les plus hauts fonctionnaires touchent des retraites sans cotiser, que lorsque ces institutions s’attaquent  à un peuple, c’est tous les peuples qu’elles attaquent, en Europe mais aussi partout dans le monde.

Après un long arrêt à proximité de l’ambassade grecque défendue  par ce qui s’exporte le mieux (maintien de l’ordre), nouvel arrêt devant le bureau parisien du FMI et ses défenseurs bleus. Passage devant l’ambassade d’Egypte et affirmation du soutien aux luttes du peuple égyptien, la foule longera la façade de l’ambassade du Yémen mais, bof…

Bien quelles soient nombreuses, aucun arrêt devant les nombreuses succursales bancaires… Au détour d’une ruelle une église orthodoxe grecque, la petite foule s’arrêtera et scandera : « PAYEZ L’IMPÔT », nouveau départ pour traverser la Seine et DIE IN de solidarité.

Le cortège se dispersera après l’Assemblée Nationale toute de bleu vêtue et si une banderole affirme, parlant des députés, « ILS NE NOUS REPRESENTENT PAS », comme leur dette, ils coûtent…en moyenne 150.000€ chacun-une.

Les plans d’austérité se suivent et se ressemblent ici aussi et ce n’est pas l’éviction de Sarko ou l’hypothétique élection de Hollande, qui changeront la dictature du Kapital.

GRECE GENERALE !

Après, Londres, Rome, Athènes bientôt Paris…Le monde entier.














samedi 18 février 2012

Des photos de la manif pour PSA Aulnay

Quelques photos de la manif pour la sauvegarde de l'emploi à l'usine de PSA d'Aulnay sous Bois qui a vu une bonne mobilisation.