samedi 28 mai 2011

La demande de Plaine Commune rejetée !

La demande d'expulsion de la Plaine Commune a été rejetée par le Tribunal Administratif de Montreuil. 


Des recours ont été redéposés hier pour que l'Etat reprenne les hébergements des familles. 


Ces nouvelles sont positives, mais malheureusement, rien n'est encore acquis. 


Nous devons poursuivre la lutte et 
continuer à élargir la résistance !

La Cause du Peuple

jeudi 26 mai 2011

Le soutien et la solidarité prennent plusieurs formes

Dimanche dernier a eu lieu un repas de soutien aux expulsé(e)s de la Courneuve organisé par l'association Deter' :


Ce mercredi avait lieu le rassemblement de solidarité qui a réuni environ 300 personnes devant la préfecture de Bobigny.



Malgré une demande de rendez-vous avec le préfet, ce dernier n'a pas daigné répondre. Aucune délégation n'a donc été reçue.

Ce n'est que partie remise, la lutte continue et s'étend !

Elargissons la résistance contre les expulsions !

Depuis plus d’un mois, plus d’une centaine de familles expulsées de la Barre Balzac en juillet 2010 campent sur la place de la Fraternité. Relogées par la préfecture en hôtel suite à des négociations, celle-ci a stoppé la prise en charge. Contrairement à ses promesses, la préfecture n’a relogé que dix familles sur plus de cent. De nouveau, ils et elles se sont retrouvés à la rue, avec enfants en bas âge.

Les familles ont demandé l’aide de la Mairie qui a refusé. Dans un communiqué, cette dernière a voulu se justifier auprès de la population en parlant des 1900 demandeurs de logement et en rappelant son engagement en faveur du logement. Elle parle de conditions dégradées, nuisibles à l’espace occupé et a demandé que cela cesse immédiatement.

Après avoir publié ce communiqué afin de diviser la population, le maire PCF a osé prendre un arrêté d’évacuation remis aux familles par un huissier. Un adjoint du Parti de gauche reprend les raisons invoquées dans « Regards », le journal municipal. Pourtant, le PG de Seine St Denis a dénoncé dans un communiqué la position du Maire et a apporté son soutien aux familles. Des militants communistes de la Courneuve sont également venus faire part de leur désaccord avec la position du Maire en se déplaçant sur le campement.

Au cours d’une entrevue avec une délégation composée de représentants des familles et du comité de soutien le 18 mai dernier, le Maire a refusé toute aide et a maintenu sa demande d’évacuation, affirmant qu’il soutenait la décision de l’ODHLM (présidée par le conseiller municipal PS, Monsieur Troussel) d’avoir recouru aux forces de l’ordre pour expulser les familles de leur logement. Pire, le lendemain, la coalition des 8 mairies de la « Plaine Commune » (4 PCF, 2 PS, 1 Vert –dont le parti a signé l’appel unitaire de soutien- et 1 divers droite) ont également demandé l’évacuation du campement ! C’est une attaque généralisée contre les travailleurs expulsés !

Celles et ceux qui se réclament de gauche devraient se rappeler ce qu’a écrit Engels (compagnon de Marx) : 

«  Les travailleurs sont refoulés du centre des villes vers la périphérie, les logements ouvriers…les petits appartements deviennent rares et chers…introuvables…l’industrie du bâtiment, pour qui les appartements à loyer élevé offrent à la spéculation un champ beaucoup pus vaste, ne construira jamais qu’exceptionnellement des logements ouvriers. » (Engels - La question du logement)
  
Certes, depuis des logements sociaux ont été construits après la 1ère guerre mondiale, puis après les destructions importantes de la 2ème. Depuis la destruction des quartiers ouvriers à Paris et dans le centre des grandes villes, la classe ouvrière et les couches populaires ont été rejetées vers les banlieues. Les constructions des années 60/70 de mauvaise qualité se sont dégradées. Elles sont soit rénovées, soit détruites, soit vendues aux promoteurs et aux spéculateurs. Le prix du mètre carré a augmenté de trois fois en dix ans, ce qui fait augmenter les loyers du privé et des HLM.

Le chômage massif s’est installé, les salaires sont à la baisse : résultat les accédants à la propriété ne peuvent plus payer les charges ; les immeubles se dégradent, se déprécient ; les familles couvertes de dettes sont jetées à la rue comme à Clichy sous Bois, leurs meubles saisis par les huissiers. Il en est de même des locataires du secteur privé ou des HLM.

Le droit au logement est inscrit dans la constitution, comme la LOI DE REQUISITION adoptée en 1945 et appliquée par des occupations massives de sans logis.

Il n’y a pas assez de logements sociaux, mais on ne peut proposer comme solution unique d’attendre sur la liste, de privilégier les habitants de sa commune, de diviser les demandeurs en catégories distinctes, de se renvoyer la balle entre préfecture, conseil général, office des HLM, maire, etc., prenant les demandeurs pour des balles de tennis. C’est une politique de division des couches populaires.

« Il y a dans les grandes villes déjà suffisamment d’immeubles à usage d’habitation pour remédier sans délai par leur emploi  rationnel à toute véritable crise du logement. Ceci ne peut se faire que par l’expropriation des propriétaires actuels par l’occupation de leurs immeubles par les travailleurs sans abri ou immodérément entassés dans leur logis ; et dès que le prolétariat aura conquis le pouvoir politique, cette mesure exigée par le bien public sera aussi facile à réaliser que le sont aujourd’hui les expropriations et réquisitions de logements par l’Etat. » (Engels - La question du logement)

A La Courneuve, comme dans les autres villes du département ou d’ailleurs, les expulsés ou menacés de l’être doivent se dresser comme un seul homme pour s’opposer aux expulsions de familles isolées, les souder en un bloc, dans un comité de soutien et de lutte par exemple et le construire quartier par quartier, vile par ville, pour refuser l’expulsion, appliquer la loi de réquisition sous sa forme populaire par l’occupation des logements vides en commençant par les immeubles institutionnels, administratifs, municipaux, les bureaux ou tout type d’immeuble vacant.  En France il y a plus de 2 millions de logements vides pour loger les sans-toits et mal-logés.

Nous appelons les militants communistes, socialistes, écologistes et tous les progressistes à dénoncer les mesures prises par la Mairie, l’ODHLM et les représentants de la « Plaine Commune ».

APPORTEZ VOTRE SOUTIEN AUX EXPULSES !
REJOIGNEZ-NOUS POUR ELARGIR LA RESISTANCE
ET ORGANISER LA LUTTE CONTRE LES EXPULSIONS !

Comité de Soutien et de Lutte – la Cause du Peuple 93

lacausedupeuple[at]gmail.com
 
Télécharger le tract en PDF : Elargissons la résistance contre les expulsions !

mercredi 25 mai 2011

Rassemblement devant préfecture Bobigny 25 mai

N'oubliez pas :
Cet après midi, rassemblement de soutien aux familles de la place de la Fraternité devant la Préfecture de Bobigny à 15 heures.

Ci-dessous le texte unitaire du comité de soutien.


La Cause du Peuple

lundi 23 mai 2011

La Cause du Peuple est sur facebook !

Dans la colonne à droite du blog se trouve désormais le lien de la page facebook de la CDP.

Sinon c'est par ici :

samedi 21 mai 2011

Dernières nouvelles des occupants de la place de la Fraternité



Mercredi 18 mai, une entrevue a eu lieu entre des représentants des familles et du comité de soutien et le Maire de la Courneuve. 

Lors de cet entretien, il a été demandé à la mairie de retirer son arrêté d'évacuation et d'apporter son soutien aux familles, notamment matériel (eau, sanitaires,...). La mairie a répondu qu'elle soutenait la décision de l'ODHLM (présidée par Monsieur Troussel, conseiller municipal PS) d'avoir expulsé les familles de la barre Balzac en juillet 2010 et qu'elle refuse de retirer son arrêté d'évacuation. Le Maire a dit qu'il enverrait une lettre à la préfecture pour appuyer les demandes des familles.

Entre temps, le Parti de Gauche du 93 a publié un communiqué de soutien aux familles dénonçant la position de la mairie (voir 93.lepartidegauche.fr). Rappelons que l'adjoint au Maire est du PG. Depuis, le PG a décidé de signer l'appel unitaire (voir Appel unitaire Courneuve).

Le lendemain, nous apprenons que la Communauté d'Agglomération "Plaine Commune" a elle aussi demandé l'évacuation du campement ! Rappelons que la "Plaine Commune" réuni les mairies P"C"F de Villetaneuse, Saint Denis, Stains et la Courneuve, les mairies PS d'Aubervilliers et Pierrefitte, la mairie Vert de l'Ile-Saint-Denis et la mairie Divers Droite (ex-Modem) d'Epinay. D'ailleurs, Europe Ecologie - les Verts est signataire de l'appel unitaire !

L'attaque contre les travailleurs
et travailleuses expulsé(e)s s'élargit !
 

Nous devons répondre par 
l'élargissement du soutien populaire !

Au niveau juridique, le Tribunal Administratif de Montreuil a rejetté la demande de "ré hébergement". 
Pire encore, voici ce que le DAL rapporte de la plainte déposée par la Mairie : 

"Des accusations graves et dégradantes sont consignées dans une plainte déposée par la Mairie de la Courneuve, annexée à la demande d’expulsion ou il est reproché aux familles expulsées de “vivre de façon constante dans leur propre déjection”, de “chanter et jouer de la musique à toute heure”, “ de s’être installé devant le centre municipal de santé” .! ...
Or ce campement est particulièrement bien entretenu, et les expulsées font très attention à ne pas déranger l’activité du centre médical, et de laisser les lieux propres. D’autre part il est demandé depuis le 18 avril à la commune d’ouvrir des sanitaires disponibles dans différents locaux désaffectés.
"
 
Les prochains rendez-vous concernant la lutte sont : 

Dimanche 22 mai à 14h
repas de soutien sur place
(plan accès : ici)

Mardi 24 mai à 10h
Tribunal administratif de Montreuil (métro Robespierre)
(plan accès : ici)

Mercredi 25 mai à 15h
Grand rassemblement de soutien devant la préfecture de Bobigny,  pour demander au Préfet de recevoir une délégation, de reprendre les hébergements, de reloger et de régulariser tous les expulsés.
(plan accès : ici)


La Cause du Peuple

vendredi 20 mai 2011

Le numéro 7 de la Cause du Peuple est sorti !

La Cause du Peuple n°7 est sortie. A demander à lacausedupeuple[at]gmail.com.


Sommaire

Analyse
Le poignard dans le dos (p.3)
Comment sont traités les enfants de la révolution tunisienne (p.3)

Lutte de classe
Expulsé(e)s de la barre Balzac (p.5)
Fermons les portes du capitalisme (p.8)

Histoire
Pierre Overney (p.6)

(In)justice de classe
Compiègne : soutien à Xavier (p.5)
La liberté pour Cipriani (p.5)

Histoire
Pour la Cause du Peuple (p.6)
La mémoire courte (p.6)

International
Message de Georges Abdallah (p.7)

Culture
La crise sur les planches (p.8)


samedi 14 mai 2011

La police "commémore" l'abolition de l'esclavage

A l'occasion de la commémoration officielle de l'abolition de l'esclavage au jardin du Luxembourg, l'ANC (Alliance Noire Citoyenne) était invitée.

Malgré l'invitation, la police a refusé à ses militants l'accès à cette cérémonie en les évacuant de force.  

Leur "crime" : porter les T-shirt : Brigade Anti-Négrophobie. 



Voici la vidéo d'un militant qui a pu s'échapper avec sa caméra, 
suivi de la déclaration de l'ANC suite à cette journée.




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QUAND LA "NEGROPHOBIE" INSTITUTIONNELLE GANGRÈNE LE DIT " PAYS DES DROITS DE L'HOMME "

L’Alliance Noire Citoyenne tient à remercier l'état français qui, pour la première fois en cette date du 10 mai 2011, a adressé un message d'une infinie clarté à toute la communauté noire de France et du monde.

Ce 10 mai l'essentiel des projecteurs médiatico-politiques étaient braqués sur le trentenaire de la "TONTON mania" ; plongeant dans l'obscurité la mémoire de dizaine et dizaine de millions de morts d'origine africaine broyés par les rouages de l'entreprise génocidaire que s'est révélée être la "Traite Négrière".

Si l'état français nous avait "craché au visage" en nous insultant de "sales nègres" il n'aurait pas pu être plus méprisant que ce non dit institutionnel qui en dit long.

Ce 10 mai 2011, comme à son habitude, l'ANC s'est efforcée de dénoncer pacifiquement cette mascarade de cérémonie officielle. Mais les faits démontrent qu'on nous a traité comme des terroristes.

ANC

jeudi 12 mai 2011

Courneuve : Arrêté d'évacuation pour la place de la Fraternité


La mairie de la Courneuve (PC PG PS) a délivré ce matin 10h un arrêté d'évacuation sous 24h, demandant à la Préfecture de l'exécuter.

Arrêté illégal ? La justice sera saisie aujourd'hui (à nouveau le TA, en référé liberté)
Point presse demain 9h30 sur place.

Mobilisation dès ce soir et tôt demain matin pour empêcher l'évacuation !



Faites circuler sur vos réseaux !




Résultat de la réunion de soutien du 11 mai 2011


Hier soir, mercredi 11 mai, s’est tenu le rassemblement de soutien aux occupants de la Fraternité, comme tous les mercredis à la Courneuve. 

De nombreuses associations et organisations sont venues, ainsi que des soutiens individuels. Plusieurs décisions ont été prises, principalement sur des futures dates de rendez-vous. 
Un rassemblement important est notamment prévu à la préfecture de Bobigny le mercredi 25 mai à 14 heures.

Concernant le quotidien, les flics continuent de mettre la pression, en bleu ou en civil. Les soutiens alimentaires et logistiques sont toujours les bienvenus. Il faut voir ça directement avec les familles et les délégués.

Continuons d’informer et d’élargir le soutien populaire afin de renforcer la lutte ! 

Osons lutter, osons vaincre !


La Cause Du Peuple

mardi 10 mai 2011

Vigilance et rendez-vous du mercredi

L'expulsion n'a pas eu lieu aujourd'hui, mais restons vigilants !


Mercredi 11 mai 2011
Rassemblement hebdomadaire des soutiens
à 18 heures - Place de la Fraternité

Soyons nombreux à cette réunion pour apporter notre soutien aux familles !
 Renforçons l'unité et la solidarité !

La Cause Du Peuple

Fausse alerte expulsion : coup de pression ?

Ce mardi 10 mai, nous étions plusieurs venus pour soutenir les occupants de la Fraternité, face à la menace d'expulsion annoncée.

Environ dix fourgons de CRS restèrent près du campement hier soir jusqu'à tard dans la nuit.

A 9 heures 30, toujours rien. Coup de pression ou simple annulation ?
L'expulsion semble évitée, mais il faut rester vigilant.
 
Des collages et des diff' de tracts ont eu lieu dans le week end et un rendez-vous est prévu ce soir, à 18 heures, pour une nouvelle diff'.

Le rendez-vous des soutiens du mercredi à 18 heures est maintenu sur la place.

Plus d'infos à suivre.

La Cause Du Peuple

lundi 9 mai 2011

Vidéo sur le rassemblement de soutien aux tunisiens

Vidéo sur le rassemblement de soutien aux tunisiens arrêtés le 4 mai 2011 à Paris.




Rassemblement de soutien pour les Tunisiens... par NnoMan

ALERTE URGENT : Expulsion programmée pour demain !

 Le DAL nous fait passer cette information à diffuser largement !


Selon une fuite, l'expulsion du campement de la Courneuve serait programmée pour demain (mardi) matin à 6h.




Pour ne pas revivre ça, venons en nombre soutenir les expulsé(e)s de la barre Balzac - Occupants de la place de la Fraternité à la Courneuve ! Diffusons ce message !



La Cause du Peuple

dimanche 8 mai 2011

Le numéro 5 dispo en ligne !

Le numéro 5 de la Cause Du Peuple est disponible en ligne
dans la rubrique "Anciens numéros", colonne de droite.


Expulsés de la Courneuve - Occupants de la Fraternité : les dates à suivre ...

 les dates à suivre ...



Lundi 9 mai dès 8 heures

Place de la Fraternité pour prévenir une éventuelle expulsion
petit rappel : http://lacausedupeuple.blogspot.com/2011/05/vigilance-risque-dexpulsion-la.html

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Mardi 10 mai à 18 heures

Rassemblement et diff' locale


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Mercredi 11 mai à 18 heures

Rendez-vous hebdomadaire des soutiens des expulsés

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-  T o u s   l e s   j o u r s  -
Soutien moral et matériel bienvenus !



La Cause Du Peuple

Les tunisiens occupent un gymnase dans le XIe !

Depuis samedi 7 mai, environ 150 tunisiens occupent le gymnase de la Fontaine-au-Roi dans le XIe arrondissement de Paris.





Ci-dessous, le détail, heure par heure, de la journée d'occupation.
(Récupéré sur : http://www.hns-info.net/spip.php?article29407)




16h35

Les sans papiers Tunisiens occupent un gymnase rue de la Fontaine au Roi et ils appellent à les rejoindre.

Gymnase de la Fontaine-au-Roi, 100 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11e, Métro Couronnes ou Belleville.

Merci de prévenir par un sms tous ceux susceptibles de venir et de faire venir du monde

Rassemblement à 18h sur place.

17h09

Il y a un attroupement devant le gymnase où se tient un tournoi de tennis jusqu’à 18h30. Les frappeurs de baballe ont déclaré, dans leur grande mansuétude (!), que l’occupation ne leur posait pas de problème et qu’ils laissaient la place dès qu’ils avaient terminé ...

Une banderole est déployée avec un texte en arabe et en français : "ni policiers, ni charité, un lieu pour s’organiser".

Quatre agents de la sécurité de la mairie de Paris sont sur les lieux.

17h14

Exceptionnel ! Delanoë n’a toujours pas envoyé ses CRS !

17h31

La banderole est déployée.

Ce gymnase est situé dans un quartier populaire et de nombreux passants s’arrêtent et soutiennent les occupants.De nombreux soutiens sont devant le bâtiment.

Le responsable du gymnase a dit aux flics que tout se passait bien. Ceux-ci ont répondu qu’ils avaient prévenu la mairie. Un de ses responsables est attendu bientôt. Les occupants auront particulièrement besoin de soutien à ce moment-là.

18h28

Emmanuel Grégoire, chef de cabinet du maire de Paris est arrivé et discute avec trois sans papiers délégués.

Présence policière : quatre policiers nationaux et quatre de la ville de Paris.

18h44

Emmanuel Grégoire et Laurence Lefèvre, directrice de la jeunesse et sports de la ville de Paris, discutent avec trois sans-papiers délégués de la situation.

La Mairie a dit qu’elle faisait tout son possible pour les aider contrairement à l’Etat, ajoutant qu’à Bolivar il y avait des problèmes de sécurité. Là, on peut négocier.

Les envoyés de Delanoë demandent un accès pour les agents de sécurité et de la jeunesse et des sports. Ils veulent bien aménager quelque chose mais dans les règles : il est interdit de fumer et boire. Et pour faire la cuisine ? Grégoire a répondu que la Mairie allait voir. A la question de savoir combien ils sont : les occupants ont répondu qu’ils étaient nombreux, beaucoup plus de cinquante. La Mairie a prétendu ne pas avoir de lieu pour accueillir autant de gens ; il lui a été répondu : "il faut trouver une solution".

Merci de venir montrer votre solidarité et d’apporter des produits de première nécessité : nourriture, vêtements, produits d’hygiène, etc.

La présence policière est inchangée.

19h15

La mairie pose comme condition que l’occupation soit limitée à 150 personnes présentes dans les locaux quelques jours le temps de trouver une solution de logement.

L’assemblée des occupants se réunit pour en discuter. Le risque que les propositions de la mairie divisent les occupants, comme avenue Simon Bolivar est plusieurs fois évoqué.

20h15

L’assemblée est terminée. Les Tunisiens ont décidé de rester.

La police appelle le quartier général pour indiquer que les sans papiers sont soutenus par des "anarchistes".

Un élu du PCF, Jean Mermoz, est présent avec la délégation municipale qui affirme que les sans papiers pourront "rester tranquille" cette nuit. Delanoë s’est engagé à ce qu’il n’y ait pas d’intervention policière. Le directeur du gymnase et un autre employé municipal passeront la nuit sur place. Bolivar n’était, parait-il, pas assez équipé pour l’incendie, mais ici on ne peut pas fumer.

La Ville assure qu’elle va cette fois approvisionner en nourriture les occupants, sans doute demain par le truchement de l’association Aurore, et qu’elle proposera des solutions d’hébergement.

Ça ressemble, pour l’instant, à "la méthode Contassot", avec moins de moyens.

Les Tunisiens sortis nombreux du gymnase expliquant aux représentants de la Ville que si ce gymnase est trop petit, celle-ci peut leur en proposer un autre.

Pas mal de "frankouis" et autres "à papiers" ont rejoint le gymnase.

20h45

On apprend que sur 7 sans papiers enfermés au centre de rétention de Mesnil Amelot qui sont passés en audience à Meaux, 6 sont libérés, le maintenu en rétention fait appel.

à suivre...


 
SOLIDARITÉ AVEC LES TUNISIENS !!!

La Cause Du Peuple

samedi 7 mai 2011

Droit de réponse des tunisiens expulsés et nouvelles des arrêtés

Droit de réponse des tunisiens expulsés du 51 avenue Bolivar au maire de Paris

Après notre surprise devant la décision inhumaine prise par le maire de Paris de nous expulser avec une grande violence par la police, la situation s’est aggravée et nous avons ressenti du mépris et de l’humiliation après sa déclaration selon laquelle nous sommes des enfants sans conscience qu’il serait facile de manipuler ou d’assujettir à la domination ou la charité, à l’expulsion et la répression, le maire de la ville y rajoute insulte et humiliation.

Et pour que les choses soient claires, il est important pour nous de rappeler que :

1/ Nous sommes les fils de la révolution du 14 janvier de Tunisie dont vous avez chanté les louanges de liberté et de démocratie ; la répression qui persiste dans notre pays nous a fait arriver en France (patrie des droits de l’homme) et vous êtes un des premiers à nous réprimer !!?

2/Dans votre déclaration, vous dites que le bâtiment dont vous nous avez expulsé n’était pas salubre à l’habitation, bien sûr que nous sommes dans l’attente de lieux pour s’organiser en liberté – (et Paris ne manque pas de lieux appartenant à l’ancien régime payé avec l’argent du peuple tunisien) ; mais au vu des circonstances actuelles, ce bâtiment était bien mieux qu’être à la rue sous la menace permanente de la police, du froid et de la faim, et malgré tout cela, pour une fois nous nous sommes sentis libres dans cet immeuble du 51 avenue Bolivar.

3/ Que nous avons été en permanence au courant des propositions que vous avez dirigé vers nous :
Au début, on nous a proposé 150 places (100 dans un immeuble et 50 dans des chambres d’hôtels pour un seul mois, éventuellement renouvelable), il nous a même été dit que nous serions libres de nous réunir et de nous consulter dans cet immeuble, et bien que cette proposition allait nous diviser et nous désolidariser, des centaines de nos camarades tunisiens étant à ce jour à la rue, dans un esprit d’ouverture et afin de montrer notre bonne volonté aux autorités, nous avons accepté la proposition. Mais quelle a été notre surprise quand quelque temps avant de se diriger vers l’hébergement que vous nous aviez proposé, une délégation que nous avons envoyé afin de vérifier le lieu ; cette délégation nous a informé après avoir discuté avec des membres de l’association Aurore qui gère l’édifice, nous avons été surpris d’apprendre que l’on pouvait rester dans l’immeuble de 18H00 à 9H00 du matin, avec un couvre-feu à 23H00, qu’il était impossible de recevoir familles ou amis et qu’il serait impossible de se réunir pour discuter et de pratiquer notre liberté. Cette proposition revenait à vous commercer notre liberté, notre solidarité et notre dignité en échange d’un peu de confort très relatif pour un petit groupe favorisé d’entre nous. Cela nous a renvoyé aux pires heures du benalisme où l’on tentait d’acheter notre dignité et notre liberté contre un peu de confort et en corrompant une minorité d’entre nous, ce régime qui nous a tellement oppréssé et dont certains ont vanté les mérites ici.

4/ Enfin, 2 jours avant, des tunisiens qui avaient accepté le même type de proposition à Nice sont tombés dans un véritable piège où la police les a raflés en bas de l’immeuble.

Voilà, Monsieur le Maire, pourquoi comme des adultes matures et conscients, après discussion et analyse entre nous, nous avons refusé cette proposition humiliante. A l’heure où la répression continue en Tunisie, à l’heure où la Tunisie accueille 40 000 réfugiés lybiens, à l’heure où tout le monde chante les mérites des révolutions arabes dans les divans, vous, qui vous vous êtes toujours présenté comme un ami du peuple tunisien, vous qui êtes reçu depuis des décennies dans un esprit de fraternité, sans même avoir à présenter un visa, vous avez choisi d’exercer votre droit souverain de nous expluser, nous réprimer, nous livrer à l’arbitraire et à l’humiliation, c’est une chose. Mais en plus, vous nous avez humilié, calomnié en nous traitant comme des enfants immatures par voie de presse !!!

Ce temps est révolu, vive la liberté dans la dignité !

Merci Monsieur le Maire pour cette opération de répression, d’humiliation et d’insulte.
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Nous apprenons ce samedi 7 mai que les tunisiens arrêtés mercredi au 51 avenue Simon Bolivar, et incarcérés aux CRA de Vincennes et du Mesnil Amelot, sont passés devant le Juge des Libertés et de la Détention à Paris et à Meaux ce matin à 9h et 9h30. 
Risque d''expulsions en Italie pour certains, éventuelles libération pour d'autres...
Plus d'infos à suivre. 

La Cause Du Peuple

vendredi 6 mai 2011

Vigilance : risque d'expulsion à la Courneuve

Les occupants ont appris par la Préfecture qu'elle allait "devoir" expulser le campement.

La vigilance est de mise et l'information à faire circuler.

Plus d'infos à suivre.


La Cause du Peuple

jeudi 5 mai 2011

Des nouvelles du rassemblement de soutien aux tunisiens ...

Ce jeudi 5 mai, en soutien aux tunisiens interpellés hier, environ 300 personnes étaient dans la rue.

Quelques slogans et interventions plus tard, les soutiens tentent de bloquer la rue Royale.
Les CRS les repoussent vers l'église de la Madeleine.

Ils sont donc, pour l'instant, encerclés par les flics et en ressortent au compte goutte.


Plus d'infos à suivre.

La Cause du Peuple

Rassemblement de soutien avec les tunisiens du 51 av Simon Bolivar

Un rassemblement de solidarité avec les tunisiens du 51 avenue Simon Bolivar a lieu ce jeudi 5 mai 2011 à 18 heures devant le ministère de l'intérieur.
 


 le texte des orgas qui appellent : 
*POUR EXIGER LA LIBÉRATION DE TOUS LES ARRÊTES DU 51 AVENUE SIMON BOLIVAR
*POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES MIGRANTS TUNISIENS DE LAMPEDUSA
*POUR SOUTENIR LES JEUNES DES RÉVOLUTIONS DÉMOCRATIQUES ARABES

NOUS APPELONS A UN RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR A PARIS LE JEUDI 05 MAI 2011 A 18H30 Place de la Madeleine Métro Madeleine ligne 8 et 12

premiers signataires : ATMF – AMF – ADTF (ex ATF-Paris) – FTCR - UTIT-IF ….

http://www.demosphere.eu/node/24241



mercredi 4 mai 2011

Les flics au 51 avenue Simon Bolivar !

Appel à soutien urgent !

A 14 heures, ce mercredi 5 mai 2011, un grand nombre de gardes mobiles et de CRS sont devant le 51 avenue Simon Bolivar pour déloger les occupants tunisiens. Il y a une vingtaine de cars de flics.

A 15 heures, la totalité des occupants, soit environ 250 tunisiens, a été embarquée ainsi que quelques personnes venues pour les soutenir...

Plus d'infos à suivre.

La Cause du Peuple

mardi 3 mai 2011

Info urgente en direct : Révolte tunisienne dans le 19ème

A 23h, ce mardi 3 mai 2011, devant l'immeuble occupé par les tunisiens au 51 avenue Simon Bolivar dans le 19ème à Paris, 200 à 300 personnes sont dans la rue.

Cette protestation ferait suite à des tentatives de division et des provocations policières.

Ce soir même, il y avait un rassemblement de soutien à 18h et un repas de soutien à 19h30 à la Rotisserie.

Il y a risque d'intervention policière imminente.

Plus d'infos à suivre.

La Cause du Peuple

lundi 2 mai 2011

Rassemblement de soutien aux expulsé(e)s de la Courneuve

 
Rassemblement de soutien aux expulsé(e)s de la Courneuve
 
 mercredi 8 mai 2011 à 18 heures

place de la Fraternité

A la Courneuve