jeudi 20 novembre 2014

Clermont-Fd : photos de la manif contre les violences policières et en hommage à Rémi et à toutes les victimes de crimes policiers




Ce mercredi 19 novembre avait lieu la 2ème manifestation contre les violences policières et en hommage à Rémi et à toutes les victimes de crimes policiers.

Une manif bien dynamique réunissant une centaine de personnes aux cris de "Contre les violences policières, résistance populaire !", "Flics, porcs, assassins !", "Rémi, Wissam, on oublie pas, on pardonne pas !", "L'Etat mutile, l'Etat assassine !", "Police nationale, milice du Capital !" et autres slogans hostiles aux chiens de garde de la bourgeoisie.

Plusieurs personnes sont intervenues, dont un Camarade pour le Bloc Rouge et un Camarade pour la CARA (Cellule Antifasciste et Révolutionnaire d'Auvergne).

Voici le tract et l'intervention du Bloc Rouge (à télécharger en PDF ici http://www.aht.li/2520435/141030_remi_bloc_rouge.pdf) :

Clermont, debout ! Un Camarade est mort !

Voilà déjà plusieurs semaines que Rémi Fraisse est mort, victime d’armes « non létales » de la police. On nous renvoie qu’il faisait partie de manifestants violents, agressifs, etc. Mais qu’est-ce que faisaient les Gendarmes Mobiles à protéger les travaux d’un barrage qui n’avait même pas été validé ? C’est donc bien l’Etat, en envoyant sa force armée contre les manifestants, qui est l’initiateur de la violence ! La violence des manifestants n’est qu’une réponse à la violence de l’Etat. A ce stade, il s’agit d’une violence d’autodéfense. C’est affirmer haut et fort : « Non, nous ne vivrons pas à genoux ! Nous relevons la tête et reprenons nos affaires en main ! » Rien qu’entre 2000 et 2014, 127 personnes sont mortes  dans les mains de la police. A Clermont, on n’oublie pas Wissam à qui nous rendons hommage par ces lignes.

Le débat n’est donc pas de savoir s’il faut ou non être violent/pacifiste, car la violence, c’est l’Etat capitaliste qui la porte en lui. Pour nous, avoir le genou et le dos compote à cause de 20 années de travail à la chaîne, c’est violent. Pour nous, mourir juste après sa retraite à cause de la dureté des conditions de travail, c’est violent. Pour nous, les dépressions, les divorces, les suicides liés aux licenciements, c’est violent. Et il ne faut pas se leurrer, même si c’est essentiel de descendre manifester, de porter collectivement une parole et des revendications, ce n’est pas en restant sur la défensive que nous apporterons le changement. Nous étions 3 millions dans les rues en 2010 contre la réforme des retraites…et elle est quand même passée ! Il faut en tirer des leçons.

Il s’agit donc de dépasser le débat stérile violent/pacifiste car en réalité c’est une seule et même lutte. Des fois il faut le coup de poing, et des fois il ne faut pas céder aux provocations. Durant la Résistance antifasciste, il ne faut pas oublier que les résistants étaient appelés des « terroristes »… Qu’auraient-ils fait s’ils avaient eu des fleurs à la place des fusils ? La question violent/pacifiste n’est en fin de compte qu’une question de tactique, correspondant à l’étape de notre lutte contre la bourgeoisie.

L’étape où nous en sommes, c’est celle de « relever la tête et reprendre nos affaires en main », de dire clairement que nous n’acceptons pas que nos Camarades soient tués par la police, que nos manifestations soient interdites, que nos Camarades prennent de la prison ferme pour avoir participé à ces manifestations. En quelques semaines, les chiens de garde de la bourgeoisie que sont la police et la justice ont fait un mort, de nombreux blessés et plusieurs incarcérés.

Parce qu’on ne se laissera pas museler par la répression, nous appelons à rejoindre la mobilisation en hommage à Rémi et contre les violences policières, afin de développer la résistance populaire.



















mercredi 19 novembre 2014

Rafle contre des camarades en Turquie !



RAFLE A GAZI CONTRE LES CAMARADES DE L'ESP !

Ce matin à 3h a eu lieu une rafle dans le quartier de Gazi (Istanbul) contre les camarades de l'ESP. Aux dernières nouvelles, 17 camarades ont été mis en garde a vue.

Les noms des camarades détenues : Hüseyin Şahin, Maksut Toprak, Metin Kürekçi, Ali Can Albayrak, Bünyamin Büklü, Uğur Tuncer, Cüneyt Polat, Zeynel Yıldız, Fatih Sizgen, Ersel Mert, Sercan Gönültaş, Serap Kaya, Murat Ağıt,Tarık Tepeli Mustafa Kubilay Sever.

Ainsi qu'un camarade du HDP : Erdal Demirhan

Les camarades ont été arrêtés alors qu'ils étaient chez eux. Le local de ESP Gazi a également été attaqué et pillé.

Une manifestation de solidarité aura lieu à 19h aujourd'hui dans le quartier de Gazi à partir du vieux commissariat.

A BAS LE RÉGIME FASCISTE EN TURQUIE ! 
VIVE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DES PEUPLES !


mardi 14 octobre 2014

Soutien à Libertat ! contre la répression !

comitatdesostien[AT]gmail.com
http://comitat-libertat-tor.blogspot.fr

www.libertat.org

Occitan et français:

APERET
 
Libertat ! (esquèrra revolucionària d'Occitania) qu’apèra tots los moviments, sindicats, partits, associacions, collectius, actors de la vita sociau o personas, a sostenir la nosta organizacion de cap tà la hurgada politica organizada per l'Estat francés.
 
En efèit despuish mantuns mes e a mantuas represas (5 convocacions) sòcis de Libertat ! que son estats convocats per la policia e un camarade que passerà dabant lo tribunau lo 17 d’octobre de 2014 a 8ò45 a Pau. Aqueth procès que segueish las violéncias policièras qui’s debanèn a Pau au parat de la Hèsta de la musica de 2014. La policia qu’a violentament atacat ua hèsta de la musica, organizada per la Tor deu Borrèu, lòc politic e associatiu de Libertat ! dens lo barri deu Hedàs. Aquera trucassada, shens diplomacia ni somacion deus "guardians de la patz", que s’ei acabada per preson ferma entà duas personas e un ajornament entà duas autas personas presentas pendent la hèsta, n’ei pas un azard tà nosautes. De mei, qu’èm inquietats peu poder judiciari dens l’encastre d'un tract de qui avèvam escriut en responsa d’ua ennau ataca contra lo pòple occitan, via las soas escòlas  Calandretas (écoles immersives en occitan), aquiu  qui cercava de’n barrar ua. Dens aqueste tract que qualifiam lo prefècte deus Pirenèus Atlantics de « persona mespresabla, qui ageish de faiçon desleiau » en pr’amor deus sons agissaments, sia : « salòp », çò qui ei punit per las leis republicanas. Aqueth dossier qu’ei dejà dens las mans deu procuraire mes que podem crànher un procés. Aqueths dus ahars ligats que semblan mei tà nosautes a venjença que non pas de justicia. L’objectiu estant de bastir un dossier entà har barrar lo noste lòc politic e n’acabar dab Libertat ! en balhà’ns esmendas. Solide, arren n’ei hèit mes qu’avem dejà   despensas d'avocats qui entà ua organizacion com la nosta ei dejà consequenta. La Tor deu Borrèu qu’ei despuish 22 ans un lòc de vita e de luta qui, au delà de la soa implantacion dens lo barri, ei un espaci de convergéncia politica e sociau.

             
Dens aqueth sens qu’aperam tots revolucionaris, tots progressites aunèstes e mei largament totas las e los qui pensan que i a quauqu’arren qui va mau dens aqueth pais a’ns sostiéner moraument e financierament. Entà’ns deféner qu’avem besonh que l’informacion sia largament difusida e d’ua empara populara consequenta.
 
Un comitat de sostien qu’ei dejà creat dens la mira de federar e d'organizar la resisténcia. Qu’insistim suu hèit que tot aquò ei politic, la nosta defensa que’n serà tanben.

Tots a Pau dabant lo tribunau lo 17 d’octobre 2014 a 8ò45.

La resisténcia qu'ei ua question de dignitat.

Occitania, socialisme et libertat !

La Tor vivra !

Lo comitat.

Français:



APPEL

Libertat ! (gauche révolutionnaire d'Occitania) appelle tous les mouvements, syndicats, partis, associations, collectifs, acteurs de la vie sociale ou individus, à soutenir notre organisation face au harcèlement politique orchestrée par l'Etat français.

En effet depuis plusieurs mois et à plusieurs reprises (5 convocations) des militants de Libertat ! ont été convoqués par la police et un camarade passera devant le tribunal le 17 octobre 2014 à 8h45 à Pau. Ce procès fait suite aux violences policières qui ont eu lieu à Pau lors de la fête de la musique de 2014. La police a violemment attaqué une fête de la musique, organisée par la Tor du Borrèu, lieu politique et associatif de Libertat ! dans le quartier du Hédas. Cette échauffourée, sans diplomatie ni sommation de la part des "gardiens de la paix", s'est soldée par de la prison ferme pour deux personnes et du sursis pour deux autres présentes lors de la fête n'est pas un hasard pour nous. En effet, nous sommes de plus inquiétés par le pouvoir judiciaire dans le cadre d'un tract que nous avions écrit en réponse à une énième attaque contre le peuple occitan, via ses écoles : Calandretas (écoles immersives en occitan).... Ici  qui visait à en fermer une de ces écoles. Dans ce tract nous qualifions le préfet des Pyrénées Atlantiques de « personne méprisable, qui agit de manière déloyale » à cause de ses agissement, soit : « salaud », ce qui est formellement puni par les lois républicaines. Ce dossier est d'ores et déjà dans les mains du procureur mais nous pouvons craindre un procès. Ces deux affaires liées ressemblent plus pour nous à de la vengeance qu'à de la justice. Le but étant de constituer un dossier pour faire fermer notre lieu politique et en finir avec Libertat ! en nous donnant des amendes. Bien sûr, rien n'est joué mais nous avons déjà des frais d'avocats qui pour une organisation comme la notre sont conséquents. La Tor du Borrèu est depuis 22 ans un lieu de vie et de lutte qui, au delà de son implantation dans le quartier, est un espace de convergence politique et social.

Dans ce sens nous appelons tous révolutionnaires, tous progressistes sincères et plus largement toutes celles et ceux qui pensent qu'il y a quelque chose qui va mal dans ce pays à nous soutenir moralement et financièrement. Pour nous défendre nous avons besoin que l'information soit largement diffusée et d'un appui populaire conséquent.

Un comité de soutien est déjà créé dans le but de fédérer et d'organiser la résistance. Nous insistons bien sur le fait que tout cela est politique, notre défense le sera aussi.

Tous à Pau devant le tribunal le 17 octobre 2014 à 8h45.

La resisténcia qu'ei ua question de dignitat.

Occitania, socialisme et libertat !

La Tor vivra !

Lo comitat.

samedi 2 août 2014

Perpignan : occupation d'une maison vide

Depuis le 14 juillet, une villa vide, auparavant résidence du délégué militaire départemental, est occupée par des sans-papiers, demandeurs d’asile près de l’OFPRA (qui rappelons-le ne donne des avis favorables que pour 10% des demandeurs d’asile).

Ces sans-papiers sont au nombre de 15 (8 adultes, 2 adolescents, 5 enfants), d’origine albanaise, mongole et géorgienne.

Le collectif de soutien est composé de diverses associations comme Emmaüs qui a fourni des meubles, comme le Secours Populaire, Messidor, les Resto du cœur qui fourni de la nourriture, comme RESF, la CGT qui apportent leur soutien. La voisine de la villa d’à côté approuve cette occupation de la maison vide.

« Bouge toit » est à l’initiative de cette occupation et d’autres qui ont eu lieu dans le département, elle a soutenu une occupation d’école désaffectée durant 3 ans de 2010 à 2013.

DEVELOPPER L’OCCUPATION DES MAISONS VIDES, LUTTER POUR UN TOIT POUR TOUS

Les bâtiments officiels désaffectés (casernes, bâtiments administratifs,…) se compte par dizaines de milliers sur tout le territoire et permettraient de fournir un toit à tous les sans-abris, aux centaines de milliers de mal-logés.

Pour cela il faudra que l’Etat donne l’ordre aux préfets d’appliquer la loi de réquisition. En attendant, il faut compter sur nos propres forces, et partout soutenir massivement  les occupations de maisons et locaux vides et soutenir les justes luttes des SDF, mal-logés, menacés d’expulsion, des foyers d’immigrés ou de jeunes travailleurs qui se battent contre les expulsions ; développe la mobilisation de la population et former des collectifs de soutien unitaire pour s’opposer à toute expulsion ou exiger le relogement.

Un tel mouvement général permettrait en plus de la construction d’HLM sur les terrains municipaux, de faire baisser le foncier tant pour l’achat que pour la location. Pour cela, il faut combattre les préjugés, comme quoi certains paient leurs loyers, d’autres ne le paient pas faute de moyens, ou ne peuvent en obtenir pour la même raison. La rente foncière en vigueur en régime capitaliste doit être tarifée par l’Etat afin que le droit au logement ne soit pas en théorie, mais soit appliqué en pratique. Seule une vaste mobilisation populaire peut rendre ce droit effectif.

Liberté pour Jonathan, arrêté en Inde


Liberté pour Jonathan, arrêté en Inde

La police indienne a arrêté et mis en prison un jeune suisse, Jonathan, pour avoir participé à un meeting pour rendre hommage au Camarade maoïste Sinoj, mort le 16 juin dernier.

Voici le communiqué du vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques, Etat du Kérala, Inde.

Liberté pour Jonathan !

Liberté pour les 4000 prisonniers politiques en Inde !



L'arrestation du citoyen suisse Jonathan Board,  venu au Kerala avec un visa touristique, par la police du Kerala pour des motifs futiles, est très discriminatoire et a un motif caché.

Pour justifier l'arrestation, la police du Kerala fabrique une version selon laquelle Jonathan a un lien avec les maoïstes et qu’il est venu assister à la réunion commémorative organisée par les maoïstes en hommage au guérilléro maoïstes Sinoj, qui est devenu martyr dans une explosion accidentelle le 16 juin 2014.

La police a également allégué que Jonathan y avait pris la parole et avait donc violé la loi sur les étrangers.

La police a monté des accusations contre lui et l’a incarcéré dans un cachot de la prison d’Iringalakkuda, District de Thrissur, Kerala.

J'étais le président du Comité Mémorial Sinoj qui a organisé la réunion et étais un des intervenants principaux.

En tant que Président, je tiens à préciser que Jonathan n'était ni un invité à la réunion, ni un intervenant.

Et il n'a pas pris la parole comme la police essaye de le faire croire.

Selon Jonathan, il est venu à la réunion par curiosité car il est une personne de gauche.

Il a obtenu l'information de la réunion par un journal en anglais.

Il a écouté les discours prononcés lors de la réunion jusqu'à la fin.

Il a également acheté des brochures en anglais.

La réunion officiellement terminée, Jonathan s’est présenté de lui-même auprès des organisateurs et a exprimé son souhait de se présenter à l'audience qui commençait à partir.

Par curiosité et en tant que Président j'ai accepté de son désir.

Il s'est présenté et a exprimé qu'il partageait aussi notre chagrin causé par le martyre de Sinoj. Ce n'était qu'un discours normal, que n'importe quel humaniste à travers le monde aurait pu exprimer.

La police et l'État qui est coupable en ayant accordant un traitement VIP pour les marines italiens qui ont violé les lois maritimes internationales ainsi que les lois indiennes et tué deux pêcheurs par balles, est en train de prendre une approche différente pour atteindre leurs objectifs politiques étroits.

C’est déplorable.

Et je/nous regrettons le destin malheureux de Jonathan, mais créé par l'État, et demandos aux forces et personnalités progressistes et démocratiques de la communauté internationale à intervenir dans l'affaire de Jonathan et faire pression sur les gouvernements de l'Inde/Kerala pour sa libération inconditionnelle de prison.

MN Ravunni, Vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques,
Kerala, en Inde

09249713184

samedi 19 juillet 2014

Sur la manif interdite de soutien au peuple palestinien à Paris du samedi 19 juillet

La manifestation avait donc été interdite par le gouvernement pro-sioniste... On s'y attendait ! Mais malgré cela, beaucoup de monde sur place autour de Barbès qui contournent les différents barrages mis en place par les flics. Beaucoup de civils également.

































 On essaye de partir en remontant le boulevard Barbès mais au bout, encore un barrage... Ca chante, ça scande des slogans...et d'un coup les flics gazent la foule abondamment.










Toujours motivé, le cortège repart pour essayer de contourner les flics mais ça rebloque et ça regaze... On remonte alors vers Montmartre et on se retrouve devant le sacré coeur. Les flics arrivent et gazent depuis leur bagnole.












Pendant ce temps, à Gare du Nord un groupe se fait encercler mais du soutien arrive. A Barbès ça regaze.

Une belle mobilisation, bien motivée qui a su défier l'infâme interdiction alors que des manifestations ont lieu dans de nombreuses villes de l'Etat français et un grand nombre de pays à travers le monde.

Soutien au peuple palestinien dans sa lutte juste et légitime ! 
A bas l'Etat sioniste assassin !