La
police indienne a arrêté et mis en prison un jeune suisse, Jonathan,
pour avoir participé à un meeting pour rendre hommage au Camarade
maoïste Sinoj, mort le 16 juin dernier.
Voici le communiqué du vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques, Etat du Kérala, Inde.
Liberté pour Jonathan !
Liberté pour les 4000 prisonniers politiques en Inde !
L'arrestation du citoyen suisse Jonathan
Board, venu au Kerala avec un visa touristique, par la police du
Kerala pour des motifs futiles, est très discriminatoire et a un motif
caché.
Pour justifier l'arrestation, la police
du Kerala fabrique une version selon laquelle Jonathan a un lien avec
les maoïstes et qu’il est venu assister à la réunion commémorative
organisée par les maoïstes en hommage au guérilléro maoïstes Sinoj, qui
est devenu martyr dans une explosion accidentelle le 16 juin 2014.
La police a également allégué que Jonathan y avait pris la parole et avait donc violé la loi sur les étrangers.
La police a monté des accusations contre
lui et l’a incarcéré dans un cachot de la prison d’Iringalakkuda,
District de Thrissur, Kerala.
J'étais le président du Comité Mémorial Sinoj qui a organisé la réunion et étais un des intervenants principaux.
En tant que Président, je tiens à préciser que Jonathan n'était ni un invité à la réunion, ni un intervenant.
Et il n'a pas pris la parole comme la police essaye de le faire croire.
Selon Jonathan, il est venu à la réunion par curiosité car il est une personne de gauche.
Il a obtenu l'information de la réunion par un journal en anglais.
Il a écouté les discours prononcés lors de la réunion jusqu'à la fin.
Il a également acheté des brochures en anglais.
La réunion officiellement terminée,
Jonathan s’est présenté de lui-même auprès des organisateurs et a
exprimé son souhait de se présenter à l'audience qui commençait à
partir.
Par curiosité et en tant que Président j'ai accepté de son désir.
Il s'est présenté et a exprimé qu'il
partageait aussi notre chagrin causé par le martyre de Sinoj. Ce n'était
qu'un discours normal, que n'importe quel humaniste à travers le monde
aurait pu exprimer.
La police et l'État qui est coupable en
ayant accordant un traitement VIP pour les marines italiens qui ont
violé les lois maritimes internationales ainsi que les lois indiennes et
tué deux pêcheurs par balles, est en train de prendre une approche
différente pour atteindre leurs objectifs politiques étroits.
C’est déplorable.
Et je/nous regrettons le destin
malheureux de Jonathan, mais créé par l'État, et demandos aux forces et
personnalités progressistes et démocratiques de la communauté
internationale à intervenir dans l'affaire de Jonathan et faire pression
sur les gouvernements de l'Inde/Kerala pour sa libération
inconditionnelle de prison.
MN Ravunni, Vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques,
Kerala, en Inde
Kerala, en Inde
09249713184
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