Pour un front de lutte pour le logement
Il est grand temps qu’un véritable mouvement de masses se développe sur le front du logement.
Plusieurs luttes ont commencé à se coordonner et à se soutenir mutuellement et ont abouti à plusieurs manifestations et rassemblements communs.
Plusieurs luttes ont commencé à se coordonner et à se soutenir mutuellement et ont abouti à plusieurs manifestations et rassemblements communs.
C’est ce que craignent les municipalités, l’OPHLM, les grands propriétaires fonciers (immeubles et terrains), les préfectures, les promoteurs immobiliers, les marchands de sommeil, les spéculateurs, l’Etat capitaliste, ceux qui refusent la remise en cause de la sacro-sainte propriété privée tant sur les moyens de production que sur la propriété foncière.
Il faut donc contrer leur offensive contre les travailleurs, les pauvres, les mal-logés et les sans-logis, reprendre l’initiative, élargir la résistance aux expulsions, occuper les logements vides comme le font depuis des années des isolés, des mal-logés, des sans-logis, soutenus par des associations diverses, des individus, des démocrates et des progressistes.
Comme on dit, l’ « UNION FAIT LA FORCE » !
Sur le département 93, alors qu’il y a 50 000 logements vides (2,1 millions en France), il y a des milliers de mal-logés, de sans-logements, d’expulsés que nous ne connaissons pas. Il faut donc les recenser peu à peu, se coordonner ville par ville, établir une coordination départementale, régionale (Ile de France), puis nationale en prenant contact avec les comités de lutte, les associations, les occupants de logements vides sur les autres régions, et préparer un grand mouvement national d’occupation des logements vides, de lutte contre les expulsions des logements ou des sans-papiers.
Nous devons renforcer l’Unité malgré la diversité des situations : expulsés des HLM ou du privé, mal-logés, sans-logis, habitants des foyers, squatteurs (massifs, groupes ou isolés), en logements individuels ou collectifs, en logements insalubres, de surface insuffisante, en foyers taudis, hôtels ou appartements des marchands de sommeil, les célibataires vivant seuls ou attendant un logement de taille suffisante pour obtenir un regroupement familial, les familles avec ou sans enfants à scolariser ou en bas âge, etc.
Le FRONT DE LUTTE POUR LE LOGEMENT que nous devons construire est avant tout, comme son nom l’indique, un front qui regroupe sur le plan du logement des situations diverses, qu’ils soient des individus ou des collectifs d’une ou plusieurs nationalités. Ce qui doit forger l’unité, c’est l’obtention d’un LOGEMENT POUR TOUS, sur le principe « UN LOGEMENT, C’EST UN DROIT ».
Pour les immigrés, il faut prendre en compte que certains ne peuvent pas obtenir de logement parce qu’ils n’ont pas de papiers et que les autorités refusent de leur en fournir bien qu’ils travaillent, paient des impôts, versent à la sécurité sociale et à la retraite qu’ils ne toucheront pas s’ils sont expulsés ou réduite s’ils rentrent au pays. Pour eux le DROIT AU LOGEMENT est conditionné par la lutte pour l’obtention des PAPIERS POUR TOUS.
LE FRONT DE LUTTE POUR LE LOGEMENT est contre toute discrimination ethnique, raciale, politique, ou religieuse.
LE FRONT DE LUTTE POUR LE LOGEMENT doit s’inscrire dans la démarche générale de développer et construire un vaste front de lutte contre toute exploitation et oppression, contre toute discrimination, contre le système qui génère le chômage, la misère, le racisme et le fascisme.
Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP)
D'autre part, la mobilisation continue tous les matins pour les familles du mail de Fontenay de la Courneuve qui se font expulser une à une.
Face aux expulsions, élargissons la résistance !
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