Pour la
libération immédiate de Georges Ibrahim abdallah.
C’est un peu
plus de soixante dix personnes, qui répondant à l’appel : http://liberonsgeorges.over- blog.com/article-samedi-14- avril-rassemblements-a- fresnes-et-a-beyrouth-pour- georges-abdallah-103277360. html, se sont retrouvées devant la maison
d’arrêt de Fresnes (94), ce samedi 14 04 2012.
Ayant récemment déposé une nouvelle demande
de libération conditionnelle, il a été transféré de la prison de Lannemezan
(Hautes-Pyrénées) au « Centre national d’évaluation » (CNE) de
Fresnes, où doit être évaluée sa « dangerosité », comme le prévoit la
loi depuis 2008 pour les condamnés à de longues peines.
Sa précédente demande avait été rejetée en
mai 2009, la justice ayant alors qualifié le détenu d’ »activiste résolu
et implacable » risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas
d’expulsion vers le Liban. Mais « le ton a changé » récemment du
côté des autorités, selon son comité de soutien, qui met également en avant les
récentes déclarations de l’ancien patron de la DST (contre-espionnage
intérieur) Yves Bonnet, favorables à une libération. Beaucoup d’informations
ont révélé le rôle des services secrets américains dans le traitement
judiciaire de cette affaire, en france...
Dans un entretien publié samedi 7 janvier par
La
Dépêche du Midi, le préfet honoraire Yves
Bonnet, Directeur de la Surveillance du Territoire
de 1982 à 1985, estime que le refus persistant de la part des autorités
françaises de libérer Georges
Ibrahim Abdallah est «absolument
lamentable».
Arrêté en octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah serait
devenu le plus vieux prisonnier politique de France, condamné dans un premier
temps à quatre ans de prison pour détention d’armes et de faux papiers, puis à
perpétuité. Les armes avaient servi à l’assassinat, à Paris en 1982, de deux
diplomates: l'Américain Charles Robert Day et l'Israélien Yacov Barsimantov.
«J'ai un problème de conscience avec cette
affaire. La France a trahi la parole donnée et on a voulu faire croire qu'à
l'époque, Bonnet avait négocié tout seul. Je trouve cela ignoble car cela
revenait à me mettre directement dans le collimateur des FARL. Aujourd'hui, presque
30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore
Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je
considère qu'il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL
comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d'accord, c'est un
autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres
de Sabra et Chatila dont les coupables n'ont jamais été
punis. Et aujourd'hui, la France garde cet
homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon?
J'aimerais rappeler aussi qu'on a remis en liberté
l'assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre
de l'Iran, avait décapité l'ancien Premier ministre au couteau et lui avait
coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins
de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus
mal traité qu'un serial killer alors qu'il a commis des actes politiques»,
plaide Yves Bonnet, aujourd’hui âgé de 76 ans, et qui fut député UDF de la Manche, du renouvellement
général de 1993 à la dissolution du 21 avril 1997.
C’est en scandant :
-Libérez Georges Ibrahim Abdallah.
-Palestine vivra, Palestine vaincra.
-Mur par mur, pierre par pierre, vos prisons
nous détruiront.
Que le cortège s’est élancé.
Beaucoup de jeunes de la Vallée aux Renards
suivaient le cortège, certains s’exerceront au bombage.
Arrivé près du gymnase, qui surplombe la
prison et trois de ses miradors, des affiches, des banderoles ont été déployées
tournées vers les cellules des détenus.
Un premier orateur rappellera que Georges est le plus ancien détenu des
pourrissoirs de la République par l’application rétroactive de la loi Dati,
votée elle aussi comme les lois autorisant le prélèvement d’ Adn, pour lutter
contre les délinquants sexuels…
Une manifestante informera la petite foule,
qu’au même moment à Beyrouth, devant l’ambassade de France se tient un
rassemblement de soutien pour la libération de Georges.
C’était l’heure de la promenade, Georges a pu
appeler de la cabine.
Puis la manifestation est repartie solidement
encadrée…avant de prendre le temps de se disperser.
Le jour suivant,dimanche, on apprendra que
sur injonction de l’ état d’Israel, les participants-tes à la mission Bienvenue
en Palestine se verront,après consultation de listes,interdits-es d’ embarquement
dans nombre d'aéroports européens et ceux et celles qui purent débarqué-es à Ben
Gourion furent immédiatement arrêtés-es.
Palestine vivra, Palestine vaincra.
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