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L’Inspection du Travail refuse un 1er licenciement disciplinaire : la direction désavouée !
La décision de l’Inspection du
Travail de refuser le licenciement de Salah Keltoumi, délégué syndical
CGT, est une première réponse à la campagne mensongère et hystérique de
la direction, qui accusait les salariés en grève de PSA Aulnay de «
violence » et d’être « des casseurs et des terroristes »
Cette décision est un désaveu cinglant pour la direction de
PSA, et la preuve que le dossier d’accusation était complètement vide. C’est toute la politique d’accusation mensongère de PSA envers les salariés en grève qui se fissure.
Salah Keltoumi fait partie des six militants de la grève qui font l’objet d’une procédure de licenciement. Salah était faussement accusé d’avoir agressé un huissier payé par la direction de PSA.
Concernant les cinq autres militants de la grève :
➢ Une
enquête de l’Inspection du Travail est en cours pour deux délégués,
Agathe Martin et Samir Lasri, à l'encontre desquels les fausses
accusations sont les mêmes que celles contre Salah Keltoumi. Pour
ces deux délégués, les élus du CE de PSA Aulnay (y compris des élus
SIA) s’étaient déjà prononcés majoritairement contre la demande de
licenciement.
➢ Pour Julien Méléard et Onay Bunul, qui sont non-délégués, leur licenciement a été prononcé. Ils attaquent la direction de PSA au Conseil de Prud’hommes de Versailles ce vendredi 8 mars.
➢ Najib Azarhoui, accusé d’avoir lancé un œuf, est en attente de sa notification de licenciement.
Comme à son habitude, devant une
grève déterminée PSA a pratiqué une politique de répression. Non
seulement elle est désavouée par l’Inspection du Travail, mais les
salariés restent toujours autant déterminés. La production à ce jour
reste totalement paralysée, la direction n’arrivant pas à convaincre les
non-grévistes de travailler et de remplacer les salariés en grève.
Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay et DS Central adjoint CGT du groupe PSA
Journal de grève n°6
01/03/2013
C’EST ENCORE JOUR DE PAYE
Jeudi, La commission financière a commencé à distribuer la « paye des grévistes ». Grâce à l’argent récolté, ceux qui ont fait 4 semaines de
grève active ou plus ont touché 800 €. Mais tous ceux qui ont fait au moins une semaine de grève ont droit à quelque chose.
La distribution des chèques continue, toujours à l’aire UEP située à l’entrée du bout d’usine. Les soutiens continuent d’affluer. En continuant nos actions, nous sommes sûrs de toucher un chèque au mois de mars.
ACTION À LA GARE SAINT-LAZARE
Hier matin, avant la remise des chèques, nous étions une centaine à la gare Saint-Lazare à nous adresser aux banlieusards qui venaient au boulot.
Nous avons collecté près de 2000 €. Preuve que notre grève à toujours la sympathie des travailleurs.
LA LOI D’AMNISTIE
Mardi à 13h avait lieu un rassemblement devant le Sénat pour soutenir le projet de loi d’amnistie défendu par les sénateurs communistes, pour des faits liés à des grèves.
La loi a été adoptée par le Sénat, quoique de justesse (le centre et la droite ont voté contre). Les socialistes ont voté pour, mais ils ont déposé de nombreux amendements qui limitent la portée de la loi. Celle-ci doit encore passer devant l’Assemblée Nationale pour entrer en application, ce qui devrait prendre quelques semaines.La loi impose l’annulation de toutes les sanctions pour des faits situés entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 à l’occasion de conflits du travail, d’actions revendicatives ou de manifestations. Avec une restriction toutefois : les « fautes lourdes constituant une atteinte à l’intégrité physique ou psychique des personnes ».
Reste à annuler toutes les sanctions et, surtout, à faire des lois contre la casse de nos emplois, en commençant par interdire les licenciements !
UNE VICTOIRE POUR LES CONTI !
Le Tribunal administratif d’Amiens a refusé le licenciement des délégués de l’usine Continental de Clairoix car le motif économique n’était pas justifié.
Une victoire morale pour nos camarades et une occasion de rappeler que, dans cette période de chômage massif, aucun licenciement n’est
acceptable !
LEPAON À AULNAY
Il y a quelques mois, la direction avait refusé l’accès de l’usine à Bernard Thibault. Aujourd’hui, elle n’a pas pu empêcher son successeur à la tête de la CGT, Thierry LEPAON, de prendre la parole, place de grève, devant plusieurs centaines d’ouvriers, grévistes ou pas.
Comme quoi la mobilisation des travailleurs peut faire sauter bien des verrous… et forcer la direction à fournir des garanties pour l’avenir de tous les salariés de l’usine !
PROJECTION VIDÉO
Hier après-midi était diffusé Place de grève « Avec le sang des autres ». Dans ce film, on voit comment, dans les années 70, Peugeot faisait
régner la terreur dans ses usines. C’était l’époque où les commandos de la direction tabassaient à coups de barre de fer les militants qui tenaient tête au patron.
Ce sont le courage des militants, et les grèves comme celle de 82 à Aulnay et 83 à Poissy, qui ont forcé Peugeot à changer de méthodes. C’est bon de le rappeler.
ACTIONS JURIDIQUES
Deux actions juridiques ont été initiées par SUD pour la suspension du PSE de la direction. L’un pour défaut d’information du comité de groupe Européen de PSA et l’autre pour insuffisance du PSE.
Le rendu de justice sera mardi 6 mars à 16h.
Le Comité de Grève soutenu par la CGT, la CFDT et SUD
Aulnay, le 1er mars 2013
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