jeudi 29 mars 2012

Quel que soit le résultat des élections, préparons la révolution !


Réunion/Discussion
 
«Quel que soit le résultat des élections,
préparons la révolution !»

Quelle voie pour la révolution en dehors du système électoral ?

Comment construire le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP) dont nous avons besoin ?

Dimanche 1er avril 2012
14h30
au CICP
21 ter rue Voltaire - Paris 11ème
ligne 9 - M° rue des Boulets
 
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Aperçu des différentes forces

Le programme du PS se place dans l’optique de distribuer quelques miettes aux travailleurs en colère qui n’en peuvent plus des sacrifices imposés pour soi-disant juguler la crise.

Comment juguler la crise du capitalisme agonisant sans en finir avec le système et construire une société dans laquelle les travailleurs développeront une économie, une production pour satisfaire les besoins de tous (santé, éducation, enseignement, culture, protection de l’environnement, etc.) ?

Les opposants au sein du PS ont fait allégeance de façon « démocratique » au candidat qui a remporté les suffrages car chacun voulait une place, qui dans le gouvernement, au parlement ou dans différentes instances. Leurs « convictions » sont enterrées.

Le programme du Front de gauche, en apparence, va plus loin. Les mesures paraissent plus radicales mais la révolution « citoyenne » n’a pas pour objectif de renverser le système. C’est un programme de réformes dans le cadre du capitalisme, même si ce programme se dit anticapitaliste. De plus, dans le cadre d’une élection présidentielle, le Front de gauche n’aura d’autre choix que d’appeler à voter pour le candidat du PS, si celui-ci est présent au second tour.

Ce Front électoral regroupe les déçus du Parti Socialiste et les restes du vieux PC, affaibli tant organisationnellement qu’idéologiquement par sa ligne suicidaire de rejet de tous les principes marxistes qui avaient permis d’édifier le socialisme en URSS et en Chine et de constituer un camp socialiste qui nous fait défaut aujourd’hui (avant la restauration du capitalisme à la fin des années 50 en URSS et à la fin des années 70 en Chine).

D’autres forces sont dans le front de gauche, comme les gestionnaires de la FASE, des anti-libéraux issus de la LCR et du NPA ou encore le PCOF, parti qui prétend être le parti du prolétariat, qui a jeté aux orties son programme de fondation de 1979.

Les trotskistes LO et NPA -qui se présentent- et le POI -qui ne se présente pas- ont un discours « révolutionnaire » mais n’ont pas de stratégie pour la prise du pouvoir et finissent par suivre le courant. Ils entretiennent l’illusion parlementaire et, en définitive, n’ont plus qu’à s’aligner sur le candidat le mieux placé « pour battre la droite », se plaçant à la traîne du PS. Cet électoralisme de principe ne permet pas l’émergence d’une force révolutionnaire autonome.

Les écologistes prétendent que l’on peut imposer le respect de l’environnement par la seule raison, comme le pensait déjà à son époque Jean-Jacques Rousseau. Eux aussi reviennent en arrière, font leur le Contrat Social, dépassé par l’histoire. En réalité, l’écologie est incompatible avec le capitalisme qui recherche immédiatement le maximum de profit sans s’occuper du reste. En définitive, ils ont passé des accords électoraux pour obtenir des places au parlement. Ils s’inscrivent dans le camp réformiste et n’aurons d’autre recours que de s’aligner sur le PS.

A droite, l’UMP veut poursuivre le programme de « réformes » mis en route par Sarkozy, le président désigné par le capital financier pour imposer la restructuration du système que subissent la classe ouvrière, le prolétariat, les masses populaires et une large proportion des classes moyennes. Ce plan de restructuration s’inscrit dans la restructuration du capitalisme agonisant pour le prolonger le plus longtemps possible. Une partie des autres candidats de la droite ont retiré leur candidature dès l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Si les autres ne le font pas au premier tour, ils appelleront à voter pour lui au second.

Une partie de la classe dirigeante qui se rend compte du danger de révolte sociale mais qui est contre le réformisme de gauche, cherche une solution intermédiaire au centre de l’échiquier politique : c’est le MODEM. Son programme de réformes n’est qu’un vaste écran de fumée qui n’offre pas plus de solutions que les programmes de droite ou de gauche.

Pour finir, la partie la plus réactionnaire de l’éventail électoral est le Front National, qui utilise des arguments visant à diviser la classe ouvrière et les masses populaires tels que le repli nationaliste, l’exclusion des immigrés désignés comme boucs émissaires et un programme protectionniste complètement opposé à la politique du capital financier dont ils sont en réalité les représentants les plus radicaux. Par la division et la désignation d’un bouc émissaire tout en maintenant une illusion anticapitaliste, le FN espère récupérer la révolte qui gronde au sein de la classe ouvrière et des masses populaires et la détourner de son chemin historique : la construction pas à pas d’un système sans oppression ni exploitation. La seule solution du FN est le retour en arrière en préservant le cœur du système capitaliste : la propriété privée des moyens de production pour la recherche du taux de profit maximum.

Les autres forces de droite sont marginales et plus ou moins réactionnaires.

Quelle position pour les révolutionnaires face aux élections ?

L’histoire nous enseigne qu’en période de crise, la dictature la plus brutale est nécessaire à la bourgeoisie pour sauvegarder ses intérêts.

Dans les conditions d’aujourd’hui où les partis de gauche sont tous réformistes, la bourgeoisie n’a pas encore besoin des formes les plus brutales de domination. Elle n’a plus en face d’elle l’URSS d’avant-guerre qui était une menace pour elle, tout comme l’était l’espoir des travailleurs du monde entier dirigés à l’époque par de puissants partis communistes qui avaient comme objectif stratégique la révolution.

La classe dirigeante est engagée dans un processus de construction d’un système fascisant, un Etat policier qui réduit peu à peu tous les droits et libertés du mouvement ouvrier et populaire acquis au prix du sang. Ce processus, facilité par la collaboration de classe des principaux dirigeants des grandes centrales syndicales et des partis dit « de gauche », est le fascisme moderne.

Les différents partis sont pour la conservation du système et reprennent les rengaines contre les chômeurs qu’il faut, faute d’emplois, mettre en formation pour qu’ils touchent une aide, les mettre au travail en créant des contrats à mi-temps, des emplois jeunes, des retraites anticipées ou prolongées, bref tout un arsenal pour ne pas s’attaquer au cœur du problème, au capital, et qui permet en plus d’exonérer les patrons de charges, ce qui oblitère toute possibilité de réduire la dette souveraine, pire l’augmente.

Les manœuvres électorales permettent à la bourgeoisie de gagner du temps, de calmer la colère qui gronde, de contenir le danger d’une explosion sociale.

Le système craque de partout. La révolte en Grèce peut gagner l’Italie et les autres pays d’Europe. Elle peut avoir un effet « domino » et faire exploser le système, la révolte gagnant de proche en proche tous les pays. Même si nous n’en sommes pas encore là, tous les partis montent au créneau pour freiner, juguler la révolte, la dévier vers ce qui est acceptable pour la bourgeoisie.

Pour accumuler plus de profits, la bourgeoisie a, de fait, déclaré la guerre au prolétariat. Elle tente ainsi de l’anéantir par la ruse et la fourberie, de raccommoder comme elle peut le système qui s’en va en guenilles. Mais plus ils rapiècent, plus la guenille a de risques de partir en lambeaux.

Il faut jeter aux ordures cette guenille, ce système. Mais il ne va tomber tout seul. Il faut s’organiser, reconstituer nos instruments de classe, le parti, reconstruire le syndicat de classe et l’organisation capable de les faire tomber de leur piédestal.

Quels que soient les résultats des élections, le capital financier, capital qui domine toute la sphère de la production à l’époque impérialiste, ne cédera pas le pouvoir de son plein gré. Le prolétariat devra le conquérir de haute main, par une guerre populaire, une guerre de classe prolongée. Il n’y a pas d’autre issue à la crise générale du système capitaliste pourrissant.
 
Toi qui est resté communiste dans ton cœur malgré toutes les liquidations, toi qui espère un monde meilleur où les travailleurs seront maîtres de leur destin :

Forme avec tes camarades dans chaque usine, dans chaque entreprise, des comités de lutte regroupant syndiqués et non syndiqués dans l’unité combattive dont notre classe a besoin !

Forme des comités populaires dans ton quartier, discutes-en avec tes camarades, tes amis !
 
Ce n’est pas une place que te propose le Parti Communiste maoïste de France,
c’est un poste de combat avec tes frères et sœurs de classe !
Prends contact avec nous, rejoins le PCmF !

Toi qui es révolutionnaire, progressiste, anticapitaliste, antifasciste, prends contact avec nous !
Rejoins le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire !

Partout, construisons le Parti, le Front et la Force pour en finir avec le système !
 
 
PC maoïste de France
drapeaurouge[at]yahoo.fr
drapeaurouge.over-blog.com
 
FRAP
lacausedupeuple[at]gmail.com
lacausedupeuple.blogspot.com

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