C’est devant le siège d’Hersant, que les PARU VENDU s’étaient donné rendez-vous à 11h30, ce mardi 6 mars 2012, mais l’immeuble du groupe républicainement gardé, les verra repoussé sur le trottoir de l’avenue de l’Arc de triomphe où stationnent sept véhicules de gendarmes mobiles. Avenue Hoche ce sont les Crs et le car d’interpellation qui tiennent le pavé.
Le groupe Comareg éditeur de ParuVendu ainsi que sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du plan social du premier semestre et 150 départs "naturels".
Aucune indemnité "supralégale" n'est prévue pour les licenciés économiques ni de buget pour les formations !
1.650 salariés perdent leurs emplois partout en France, notamment ceux de l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux (Marne) où 150 emplois disparaissent.
Deux millions d'exemplaires de ParuVendu sortaient chaque semaine de ce site. Les salariés ont appris la nouvelle en comité d'entreprise.
Cette liquidation a des conséquences dans la Marne mais aussi dans l'Aube. A la Chapelle-Saint-Luc, 80 salariés du centre d'appel Paru-Vendu ont perdu leur emploi.
La Comareg en liquidation marque la fin d'un empire de la presse régionale, celui du groupe Hersant. Cette fermeture est la conséquence d'une lourde dette du groupe auquel appartient l'imprimerie. L’imprimerie Hebdoprint appartient au groupe Comareg, comme 3 autres imprimeries à Lille, Rennes et Avignon.
Paru-Vendu et ses petites annonces ont été longtemps la "vache à lait du groupe". Plusieurs journaux de la région appartiennent à Hersant, notamment l'Union et l'Est-Eclair.
Une délégation sera reçue par un dirigeant du groupe, le taulier étant absent…
Certains pensaient se rendre à l’Assemblée Nationale en descendant les Champs Elysées mais un solide cordon bleu les guidera à la station de métro proche, où ils-elles seront pris-es en charge par des civils-es.
La morosité n’était pas au rendez-vous, des tracts seront distribués dans le métro aux voyageurs-euses intrigués-es par ces ballons noirs et rouges.
Arrivés-es devant l’AN, ils rejoindront des salariées licenciées des 3 Suisses.
Deux députés viendront apporter leur soutien avant que les 2 délégations formées ne soient reçue par des députés
Ils-elles demandent :
-Des formations longues nécessaires à la reconversion des salariés-es.
-Des indemnités supra-légales dignes eu égard au préjudice subi par l’arrêt soudain de l’activité de leurs sociétés.
-que l’Etat et les représentants du peuple somment la famille HERSANT de financer tout cela.
Une chanson a même été écrite pour la manifestation :
Le groupe Comareg éditeur de ParuVendu ainsi que sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du plan social du premier semestre et 150 départs "naturels".
Aucune indemnité "supralégale" n'est prévue pour les licenciés économiques ni de buget pour les formations !
1.650 salariés perdent leurs emplois partout en France, notamment ceux de l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux (Marne) où 150 emplois disparaissent.
Deux millions d'exemplaires de ParuVendu sortaient chaque semaine de ce site. Les salariés ont appris la nouvelle en comité d'entreprise.
Cette liquidation a des conséquences dans la Marne mais aussi dans l'Aube. A la Chapelle-Saint-Luc, 80 salariés du centre d'appel Paru-Vendu ont perdu leur emploi.
La Comareg en liquidation marque la fin d'un empire de la presse régionale, celui du groupe Hersant. Cette fermeture est la conséquence d'une lourde dette du groupe auquel appartient l'imprimerie. L’imprimerie Hebdoprint appartient au groupe Comareg, comme 3 autres imprimeries à Lille, Rennes et Avignon.
Paru-Vendu et ses petites annonces ont été longtemps la "vache à lait du groupe". Plusieurs journaux de la région appartiennent à Hersant, notamment l'Union et l'Est-Eclair.
Une délégation sera reçue par un dirigeant du groupe, le taulier étant absent…
Certains pensaient se rendre à l’Assemblée Nationale en descendant les Champs Elysées mais un solide cordon bleu les guidera à la station de métro proche, où ils-elles seront pris-es en charge par des civils-es.
La morosité n’était pas au rendez-vous, des tracts seront distribués dans le métro aux voyageurs-euses intrigués-es par ces ballons noirs et rouges.
Arrivés-es devant l’AN, ils rejoindront des salariées licenciées des 3 Suisses.
Deux députés viendront apporter leur soutien avant que les 2 délégations formées ne soient reçue par des députés
Ils-elles demandent :
-Des formations longues nécessaires à la reconversion des salariés-es.
-Des indemnités supra-légales dignes eu égard au préjudice subi par l’arrêt soudain de l’activité de leurs sociétés.
-que l’Etat et les représentants du peuple somment la famille HERSANT de financer tout cela.
Une chanson a même été écrite pour la manifestation :
Toi + moi + eux + tous ceux qui les veulent,
+ lui + elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez aujourd'hui il est temps
De réclamer nos supras à Hersant.
2500 salariés sacrifiés
sans percevoir aucunes indemnités
record battu par ce Mr Hersant
Aucun soutien de notre GOUVERNEMENT
Le plus grand plan social de 2011
Mais aujourd'hui on va sortir de l'ombre
On est dehors pour enfin vous montrer
Qu'on licencie en toute impunité
On a l'envie la force et le courage
de vous prouver combien on a la rage
Tous unis dans ce même combat
Allez venez reprenez avec moi!!!
Toi + moi + eux + tous ceux qui les veulent.....
+ lui + elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez aujourd'hui il est temps
De réclamer nos supras à Hersant.
2500 salariés sacrifiés
sans percevoir aucunes indemnités
record battu par ce Mr Hersant
Aucun soutien de notre GOUVERNEMENT
Le plus grand plan social de 2011
Mais aujourd'hui on va sortir de l'ombre
On est dehors pour enfin vous montrer
Qu'on licencie en toute impunité
On a l'envie la force et le courage
de vous prouver combien on a la rage
Tous unis dans ce même combat
Allez venez reprenez avec moi!!!
Toi + moi + eux + tous ceux qui les veulent.....
Le groupe Hersant bénéficie des aides à la presse ce qui lui permet de mettre les profits en Suisse et de laisser les dettes et les licenciés-es en France.
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