La mobilisation a repris à Michelin Joué-lès-Tours, après l'annonce de 700 licenciements en juin dernier sur 927 postes, pour une usine qui a compté jusqu'à 4000 ouvriers.
Mardi dernier, une grande manifestation s'est déroulée à l'occasion d'une réunion du Comité Central extraordinaire. Suite à la suspension des négociations par la direction, la mobilisation a procédé à l'occupation des locaux, au blocage de la voie express et au brûlage de bibendum !
Le lendemain, nouvelle mobilisation tôt le matin et reblocage de la voie express et rebrûlage de bibendum !
Goodyear, Amiens :
Le TGI de Nanterre a rejeté ce jeudi la demande du Comité central d'entreprise de Goodyear (CCE) de suspendre la plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui prévoit la fermeture du site d'Amiens-Nord, employant 1.173 salariés. Voici ce que le syndicat CGT de l'entreprise publiait plus tôt dans la journée sur son blog :
UN PRESIDENT DE COMMISSION QUI N’EST ABSOLUMENT PAS NEUTRE…..
Depuis quelques semaines les attaques contre la CGT fusent, la position du président de la commission d’enquête parlementaire n’est pas neutre du tout…..
Pour lui le responsable de la situation de notre usine est le syndicat CGT !!!!!
Comment peut-il être impartial dans ce dossier alors qu’il a dans sa liste pour les prochaines municipales, un dénommé THEVENIAUD, qui se dit être « syndicaliste » chez GDTAS et qui a signé les 4x8 contre l’avis des salariés….
Ce même syndicat qui milite contre le travail du dimanche partout et qui signe des accords rendant le travail du dimanche banal et obligatoire !!!!
M GEST ne cesse de dire et écrire que la situation sur Amiens nord est une situation de peur, de menaces, que les élus CGT seraient de purs bandits, des voyous, des brigands…..
Le secrétaire de la CGT a fait parvenir à Madame la rapporteur de cette commission les preuves du contraire, en effet une ordonnance de non-lieu a été rendue en octobre 2012, tous les motifs invoqués pour nuire au secrétaire de la CGT ont été purement et simplement annulés par la justice, une ordonnance de non-lieu pour les 5 chefs de mise en examen !!!
NON, Monsieur GEST la CGT n’est pas responsable de la gestion catastrophique de notre usine depuis les années 2000, Non Monsieur la CGT n’est pas responsable des décisions stratégiques du groupe Monde et Europe qui a décidé de délocaliser tout ou partie de nos productions, la CGT par contre revendique le fait que depuis 2007 si elle n’avait pas été là, le site serait purement simplement fermé et que seule notre action, notre lutte nous permet en 2013 de pouvoir vous recevoir sur le site Amiens nord.
Vous en tant que député qu’avez-vous fait ???
Si ce n’est valider toutes les lois du dernier gouvernement pour donner plus de droits aux entreprises afin de les aider à délocaliser……
Vous n’êtes jamais venu à la porte de notre usine pour nous demander des informations, ou même venir défendre les intérêts des salariés….
Il est sûr que l’on ne peut pas avoir comme colistier pour les prochaines municipales un mandaté CFTC et dans le même temps être en accord avec la CGT, mais vous n’êtes pas le président de la commission pour les municipales, vous devriez être impartial et bien entendre et écouter tous les acteurs, vos charges répétées contre la CGT Goodyear deviennent plus que visibles, c’est un acharnement, d’ailleurs faut il rappeler que vous vous êtes battu contre la mise en place de cette commission et aujourd’hui vous y siégez en tant que président !!!!
Nous n’avons pas peur de nos idées et nous dirons tout haut ce que nous pensons, que cela plaise ou pas !!!!
Vous aurez je pense une autre idée de cette usine une fois votre visite terminée, cette usine ou aujourd’hui la direction a programmé les machines en décalées, histoire de vous démontrer que les gars ont du taff, mais, ça aussi vous ne le verrez parce que tout simplement pour vous il existe un coupable, ce coupable idéal, qui dédouane la direction Goodyear et vous en qualité de député, car savoir et ne rien faire c’est cautionner….
Si cette enquête n’avait pas été mise en place, jamais vous ne seriez venu sur le parking, jamais vous n’auriez vu les Goodyear dans leur usine, car cette usine est la leur, nous nous battons depuis 6 ans contre la fermeture de l’usine, alors si il y a des responsables à cette situation ce sont ceux qui ont décidé au début des années 2000 de délocaliser notre production, comme ils ont délocalisé les bénéfices réalisés dans un paradis fiscal appelé le Luxembourg, avez-vous mis en place une loi pour interdire les fuites fiscales ???
Pour conclure, nous connaissons votre tendance politique et syndicale, vous pouvez penser que les élus CGT sont responsables de TOUT mais cela ne changera rien à la situation de notre usine, nous sommes les seuls à défendre les emplois et cette usine, c’est la seule vérité, votre opinion anti CGT primaire nous n’en avons que faire, nous voulions juste rétablir quelques vérités….
Depuis quelques semaines les attaques contre la CGT fusent, la position du président de la commission d’enquête parlementaire n’est pas neutre du tout…..
Pour lui le responsable de la situation de notre usine est le syndicat CGT !!!!!
Comment peut-il être impartial dans ce dossier alors qu’il a dans sa liste pour les prochaines municipales, un dénommé THEVENIAUD, qui se dit être « syndicaliste » chez GDTAS et qui a signé les 4x8 contre l’avis des salariés….
Ce même syndicat qui milite contre le travail du dimanche partout et qui signe des accords rendant le travail du dimanche banal et obligatoire !!!!
M GEST ne cesse de dire et écrire que la situation sur Amiens nord est une situation de peur, de menaces, que les élus CGT seraient de purs bandits, des voyous, des brigands…..
Le secrétaire de la CGT a fait parvenir à Madame la rapporteur de cette commission les preuves du contraire, en effet une ordonnance de non-lieu a été rendue en octobre 2012, tous les motifs invoqués pour nuire au secrétaire de la CGT ont été purement et simplement annulés par la justice, une ordonnance de non-lieu pour les 5 chefs de mise en examen !!!
NON, Monsieur GEST la CGT n’est pas responsable de la gestion catastrophique de notre usine depuis les années 2000, Non Monsieur la CGT n’est pas responsable des décisions stratégiques du groupe Monde et Europe qui a décidé de délocaliser tout ou partie de nos productions, la CGT par contre revendique le fait que depuis 2007 si elle n’avait pas été là, le site serait purement simplement fermé et que seule notre action, notre lutte nous permet en 2013 de pouvoir vous recevoir sur le site Amiens nord.
Vous en tant que député qu’avez-vous fait ???
Si ce n’est valider toutes les lois du dernier gouvernement pour donner plus de droits aux entreprises afin de les aider à délocaliser……
Vous n’êtes jamais venu à la porte de notre usine pour nous demander des informations, ou même venir défendre les intérêts des salariés….
Il est sûr que l’on ne peut pas avoir comme colistier pour les prochaines municipales un mandaté CFTC et dans le même temps être en accord avec la CGT, mais vous n’êtes pas le président de la commission pour les municipales, vous devriez être impartial et bien entendre et écouter tous les acteurs, vos charges répétées contre la CGT Goodyear deviennent plus que visibles, c’est un acharnement, d’ailleurs faut il rappeler que vous vous êtes battu contre la mise en place de cette commission et aujourd’hui vous y siégez en tant que président !!!!
Nous n’avons pas peur de nos idées et nous dirons tout haut ce que nous pensons, que cela plaise ou pas !!!!
Vous aurez je pense une autre idée de cette usine une fois votre visite terminée, cette usine ou aujourd’hui la direction a programmé les machines en décalées, histoire de vous démontrer que les gars ont du taff, mais, ça aussi vous ne le verrez parce que tout simplement pour vous il existe un coupable, ce coupable idéal, qui dédouane la direction Goodyear et vous en qualité de député, car savoir et ne rien faire c’est cautionner….
Si cette enquête n’avait pas été mise en place, jamais vous ne seriez venu sur le parking, jamais vous n’auriez vu les Goodyear dans leur usine, car cette usine est la leur, nous nous battons depuis 6 ans contre la fermeture de l’usine, alors si il y a des responsables à cette situation ce sont ceux qui ont décidé au début des années 2000 de délocaliser notre production, comme ils ont délocalisé les bénéfices réalisés dans un paradis fiscal appelé le Luxembourg, avez-vous mis en place une loi pour interdire les fuites fiscales ???
Pour conclure, nous connaissons votre tendance politique et syndicale, vous pouvez penser que les élus CGT sont responsables de TOUT mais cela ne changera rien à la situation de notre usine, nous sommes les seuls à défendre les emplois et cette usine, c’est la seule vérité, votre opinion anti CGT primaire nous n’en avons que faire, nous voulions juste rétablir quelques vérités….
A bon entendeur…..LA CGT GOODYEAR AMIENS NORD
Bridgestone, Béthune :
Hier, une grève a été lancé par les syndicats Sud et CGT de l'usine contre les "efforts" (sic!) que le patron demande aux ouvriers pour être plus "compétitif"... Ne pas oublier que dans la novlangue des patrons, "compétitivité"="augmenter l'exploitation" !
Un article de Liberté Hebdo parlait déjà de ça le 25 septembre :
A Bridgestone Béthune : La compétitivité appréhendée comme une menace
« Gagner en compétitivité ! » Telle est l’ambition formulée
par la direction de Bridgestone soucieuse d’aligner son usine de
Béthune (1 165 salariés) sur celle de
Burgos, en Espagne. Le fabricant de pneumatiques envisagerait
volontiers une réorganisation du temps de travail avec pour corollaire
« une dégradation de nos conditions à travers des
cadences plus élevées. Elle entraînerait aussi une perte de nos acquis (primes d’intéressement, gratification etc.) », estime David Deltour. Ce délégué syndical CGT rappelle volontiers
que Bridgestone croulait « sous les bénéfices au cours du 1er semestre 2013 ». La CGT, tout comme la CFTC ou SUD, a fait savoir sa désapprobation.
Les discussions vont se poursuivre. Dès que la CGT en saura plus sur les intentions patronales, elle « organisera des rencontres dans les ateliers avec le personnel ».
Ici, on garde en mémoire la mésaventure des salariés de Continental à Clairoix. « On ne veut pas finir comme eux », souligne David Deltour.
Jacques KMIECIAK
Liberté Hebdo Nord-Pas-de-Calais
Un autre article de la Voix du Nord résume la situation et met la CFTC au premier plan, syndicat qui n'a pas appelé à la grève...!
La direction de Bridgestone Béthune veut gagner en compétitivité
Publié le 10/09/2013
Par
Ballons d’essai ou vrais projets
? La direction de Bridgestone a invité les organisations syndicales,
jeudi, pour faire un point sur l’activité de l’entreprise de
pneumatiques et annoncé sa volonté de gagner en compétitivité. À la clé,
étude de réorganisation et demande d’efforts auprès du personnel, déjà
refroidi par une période de gel de salaires de 2 ans.
Rien n’est fait, rien n’est signé. Les négociations
n’ont même pas débuté. Mais lorsque Bridgestone tousse, c’est tout le
Béthunois qui est secoué. Aussi, la rencontre de jeudi entre
organisations syndicales et direction, à l’initiative de cette dernière,
bien qu’elle soit présentée comme «
une simple rencontre d’information
» nourrit des commentaires. D’autant que ce
rendez-vous possédait un cadre : gagner 20 % en coût de production par
rapport à l’usine espagnole du même groupe. Un objectif qui, pour la
direction, passe par la réorganisation de la production ou la signature
de nouveaux accords. Actuellement, les ouvriers, répartis dans 5
équipes, travaillent sous le régime des 3 fois 8 heures sur un cycle de
10 jours (6 travaillés et 4 repos). La première proposition de la
direction envisage de passer ce temps de travail à 4 fois 6 heures, sans
réduction d’effectif. Avantage pour l’usine, fonctionnement 24 h/24 h,
sans temps mort. Désavantage pour les salariés, cadence de production
plus élevée. La CFTC, syndicat majoritaire à Bridgestone, prend acte de
ces informations et déclare «
vouloir préserver l’organisation actuelle. »
Autre voie que peut prendre la direction, le passage
par un accord. Exercice tentant depuis le fameux accord national
interprofessionnel (ANI) sur la compétitivité et la sécurisation de
l’emploi, mais un passage périlleux. Il passe notamment par des
négociations, au calendrier incertain, et doit respecter un cadre légal.
«
L’accord de sécurisation de l’emploi permet à l’employeur de toucher aux acquis et salaires du personnel
», prévient Christian Antoniwicz, secrétaire CFTC
du comité d’entreprise. Mais pour actionner ce levier, la direction doit
démontrer certains faits économiques et notamment que l’entreprise
rencontre des difficultés conjoncturelles. Pour y arriver, elle doit
passer par un cabinet d’expert-comptable indépendant, mandaté par le
comité d’entreprise. Or le CE n’a pas encore était réuni. Il pourrait
l’être ce vendredi.
CFTC : « Préserver l’outil de travail »
«
Nous attendons et sommes méfiants, explique Éric Brasme, au nom de SUD Chimie, on nous propose la peste ou le choléra. » «
Nous sommes dans une situation volontairement
voulue par la direction pour mieux faire accepter certaines mesures aux
salariés ou à des organisations syndicales
», estime pour sa part Bernard Ulatowski de la CGTqui assure «
vouloir conserver nos acquis.
» «
Nous souhaitons préserver l’outil de travail et
pérenniser l’emploi et pas question de faire perdre du pouvoir d’achat
aux salariés en ces temps où toutes les factures augmentent
», assure le porte-parole de la CFTC. Une précision
qui éloigne la menace d’un éventuel appel à la grève. Mais Christian
Antoniewicz réfléchit aussi à la voie référendaire. «
Nous pouvons imaginer une consultation du personnel
», ajoute-t-il. «
L’entreprise a déjà passé par des tempêtes, à
travers le service expédition, la fin de la production de pneus pour
poids lourds… employeur et salarié ont toujours trouvé des bonnes
mesures
», veut croire le secrétaire du CE. Sur ce dernier point, la CFTC est sur le même tempo que la CFE-CGC. «
Il y à 20 ans, on nous a demandé de gagner 50 % de productivité en 2 ans
», se souvient Philippe Lomme, délégué syndical. «
Ce n’est pas forcément en rognant sur des choses qui font mal
», déclare-t-il. Mais Philippe Lomme demeure prudent. «
Nous en sommes au stade de l’information
», insiste-t-il. «
Ce n’est pas nouveau de réfléchir à comment gagner en compétitivité
», explique celui qui a commencé sa carrière en 1974. «
Rien n’est décidé, le débat n’est pas engagé
», assure Philippe Lomme. Une question de temps,
puisqu’une prochaine réunion est déjà programmée au 20 septembre. Avec
sans doute un nouvel interlocuteur, Piotr Kozlowski, en provenance de
l’usine polonaise de Poznan, qui doit prendre la direction de
Bridgestone Béthune.
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