Une pensée pour le Camarade Raymond de la part de la Cause du Peuple !
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Raymond, un ouvrier maoïste
Cette année, Raymond a eu 80 ans. Il est né en 1931. Fils d’ouvrier,
il a vécu enfant les grandes grèves de 1936, accompagnant son père dans
les manifestations dans sa ville d’Aubervilliers où de
nombreuses usines étaient occupées, où la musique des bals
populaires retentissait dans les rues.
Puis vint la guerre. Son père fut fait prisonnier et contracta une maladie grave. Avant qu’il ne soit libéré en sanitaire, sa mère dut assumer seule les besoins de ses deux enfants, Raymond et sa soeur, son ainée. Il travailla dès quatorze ans chez Hourdelais, une fabrique de carton à Aubervilliers, puis dans une autre usine, la CPME. Ce fut ensuite le service militaire en Algérie en 1951, avant le déclenchement de la guerre de libération nationale.
De retour, il retourna chez Hourdelais, puis de nouveau à la CPME, usine d’usinage de pièces en acier, puis à la Villette comme fort de la Halle, portant sur ses épaules des pièces de boeuf de plus de 100 kilos. Pour finir, il devint ouvrier communal, faisant successivement les métiers les plus durs : cantonnier et éboueur, à l’époque où les poubelles étaient en fer (comme il raconte : « L’hiver, c’était très dur, avec les cendres des poêles. »), puis paveur, encore un travail exténuant surtout pour les reins, fossoyeur à l’époque où les sépultures étaient creusées à la pioche (« En hiver, c’était très dur à cause du sol gelé. »), puis égoutier, un métier malsain. Raymond a pris sa retraite et n’a quitté sa ville d’Aubervilliers qu’au bout de quinze ans pour une maison de retraite dans le centre de la France.
Sur le plan politique, à la sortie de la guerre, il est rentré au JRF (Jeunesse Républicaine de France) dirigée par le PCF. Comme ouvrier municipal, il adhère à la CGT, mais conteste déjà l’attitude de certains délégués ; il est viré comme un malpropre, comme cela se faisait avec les contestataires. En 1968, il fait grève avec ses camarades, lutte contre la répression. Il rencontre d’autres ouvriers organisés dans un groupe marxiste-léniniste, Prolétaire Ligne Rouge (PLR). En 1979, au retour d’Albanie, il rejoint le PCOF et fait partie de l’Opposition Syndicale Révolutionnaire (OSR). Il quittera le PCOF en 1997 pour rejoindre l’ORPCF. Raymond sera un des fondateurs du Parti Communiste maoïste de France (PCmF).
Puis vint la guerre. Son père fut fait prisonnier et contracta une maladie grave. Avant qu’il ne soit libéré en sanitaire, sa mère dut assumer seule les besoins de ses deux enfants, Raymond et sa soeur, son ainée. Il travailla dès quatorze ans chez Hourdelais, une fabrique de carton à Aubervilliers, puis dans une autre usine, la CPME. Ce fut ensuite le service militaire en Algérie en 1951, avant le déclenchement de la guerre de libération nationale.
De retour, il retourna chez Hourdelais, puis de nouveau à la CPME, usine d’usinage de pièces en acier, puis à la Villette comme fort de la Halle, portant sur ses épaules des pièces de boeuf de plus de 100 kilos. Pour finir, il devint ouvrier communal, faisant successivement les métiers les plus durs : cantonnier et éboueur, à l’époque où les poubelles étaient en fer (comme il raconte : « L’hiver, c’était très dur, avec les cendres des poêles. »), puis paveur, encore un travail exténuant surtout pour les reins, fossoyeur à l’époque où les sépultures étaient creusées à la pioche (« En hiver, c’était très dur à cause du sol gelé. »), puis égoutier, un métier malsain. Raymond a pris sa retraite et n’a quitté sa ville d’Aubervilliers qu’au bout de quinze ans pour une maison de retraite dans le centre de la France.
Sur le plan politique, à la sortie de la guerre, il est rentré au JRF (Jeunesse Républicaine de France) dirigée par le PCF. Comme ouvrier municipal, il adhère à la CGT, mais conteste déjà l’attitude de certains délégués ; il est viré comme un malpropre, comme cela se faisait avec les contestataires. En 1968, il fait grève avec ses camarades, lutte contre la répression. Il rencontre d’autres ouvriers organisés dans un groupe marxiste-léniniste, Prolétaire Ligne Rouge (PLR). En 1979, au retour d’Albanie, il rejoint le PCOF et fait partie de l’Opposition Syndicale Révolutionnaire (OSR). Il quittera le PCOF en 1997 pour rejoindre l’ORPCF. Raymond sera un des fondateurs du Parti Communiste maoïste de France (PCmF).
Il a toujours été ferme et déterminé, dévoué au Parti, apportant ses
remarques et critiques judicieuses tant sur les articles que sur les
activités. Il était présent dans toutes les
manifestations. Tout le monde le connaissait sur la région
parisienne, le respectait, lui le militant indestructible. Aujourd’hui
encore, il reste en liaison avec le Parti, lit ses publications,
faits remarques et commentaires. Une fois par an nous sommes heureux
de le rencontrer dans sa retraite. Raymond est un communiste que le
Parti n’oublie pas. Pour l’anniversaire des 10 ans du
Parti il est présent dans notre esprit et notre coeur. Qu’il vive
encore de nombreuses années pour voir le Parti et le Front grandir.
Que tous ceux qui l’ont connu, nous envoie un petit mot d’amitié, que nous lui transmettrons. Il sera heureux de les recevoir.
Que tous ceux qui l’ont connu, nous envoie un petit mot d’amitié, que nous lui transmettrons. Il sera heureux de les recevoir.
PC maoïste de France
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