Reçu de la part des Camarades de l'Organisation Communiste - Futur Rouge :
Aujourd'hui, 6 Février 2013, le comité de lutte contre l'accord MEDEF/CFDT/PS appelait à un rassemblement à la place du pont, dans le quartier de la Guillotière, pour protester contre les accords signés entre le MEDEF et certains syndicats minoritaires, ironiquement appelés « accords sur la sécurisation de l'emploi ».
Les militantEs présentEs ont décidé à l'issue du rassemblement de se rendre devant le siège voisin du parti socialiste, cours de la Liberté, pour protester directement contre le parti gouvernemental. Lançant des slogans ironiques vis à vis du changement, dans une ambiance bon enfant, ils et elles se sont approchés du siège du PS. Aussitôt, plusieurs policiers se sont précipités pour former un cordon devant celui-ci.
Les manifestantEs ont continué à scander des slogans quelques instants, quand le commissaire de police s'est précipité vers eux pour soit disant discuter, s'est agrippé à la banderole qui s'est déchiré, entouré des policiers qui ont matraqué les manifestantEs, les repoussant sur la route où la circulation des tramways et automobiles n'avait pas été interrompue, puis en direction de la place du Pont. Cette scène a choqué les clients des bars de ce quartier populaire du cœur de Lyon. Nous n'avons pas eu à déplorer d'arrestations.
Pour l'Organisation Communiste – Futur Rouge, Cette scène révèle l'état de tension des forces de l'ordre. Manuel Valls a déclaré cette semaine à BFMTV que "la colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années".
Dans les usines, les ouvriers et ouvrières sont menacéEs de licenciements, Renault fait du chantage à l'emploi pour exiger de ses employéEs qu'ils acceptent une régression de leurs conditions de travail. Ces accords vont permettre aux capitalistes de faciliter les licenciements individuels et collectifs, de passer des accords boite par boite en deçà du droit du travail, privatiser la sécurité sociale et de transformer le CDI en interim pour tous et toutes.
Effectivement, face à ces attaques, la classe ouvrière, la jeunesse et l'ensemble des travailleurs ne vont pas rester sans riposter. Un mouvement social s'annonce, et la police et le gouvernement le savent. Leur violence nous confirme que nous n'avons pas à attendre davantage de conciliation de la part du PS que de l'UMP. Au contraire, avec l'aggravation de la crise, pour continuer à maximiser leur tôt de profit, les capitalistes doivent être offensif. Le gouvernement, qui est à leur service, ne saurait accepter de reculer... Si nous ne l'y forçons pas.
Faisons face au gouvernement bourgeois !
Les militantEs présentEs ont décidé à l'issue du rassemblement de se rendre devant le siège voisin du parti socialiste, cours de la Liberté, pour protester directement contre le parti gouvernemental. Lançant des slogans ironiques vis à vis du changement, dans une ambiance bon enfant, ils et elles se sont approchés du siège du PS. Aussitôt, plusieurs policiers se sont précipités pour former un cordon devant celui-ci.
Les manifestantEs ont continué à scander des slogans quelques instants, quand le commissaire de police s'est précipité vers eux pour soit disant discuter, s'est agrippé à la banderole qui s'est déchiré, entouré des policiers qui ont matraqué les manifestantEs, les repoussant sur la route où la circulation des tramways et automobiles n'avait pas été interrompue, puis en direction de la place du Pont. Cette scène a choqué les clients des bars de ce quartier populaire du cœur de Lyon. Nous n'avons pas eu à déplorer d'arrestations.
Pour l'Organisation Communiste – Futur Rouge, Cette scène révèle l'état de tension des forces de l'ordre. Manuel Valls a déclaré cette semaine à BFMTV que "la colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années".
Dans les usines, les ouvriers et ouvrières sont menacéEs de licenciements, Renault fait du chantage à l'emploi pour exiger de ses employéEs qu'ils acceptent une régression de leurs conditions de travail. Ces accords vont permettre aux capitalistes de faciliter les licenciements individuels et collectifs, de passer des accords boite par boite en deçà du droit du travail, privatiser la sécurité sociale et de transformer le CDI en interim pour tous et toutes.
Effectivement, face à ces attaques, la classe ouvrière, la jeunesse et l'ensemble des travailleurs ne vont pas rester sans riposter. Un mouvement social s'annonce, et la police et le gouvernement le savent. Leur violence nous confirme que nous n'avons pas à attendre davantage de conciliation de la part du PS que de l'UMP. Au contraire, avec l'aggravation de la crise, pour continuer à maximiser leur tôt de profit, les capitalistes doivent être offensif. Le gouvernement, qui est à leur service, ne saurait accepter de reculer... Si nous ne l'y forçons pas.
Faisons face au gouvernement bourgeois !
Ci dessous le communiqué du collectif contre l'accord CFDT/MEDEF/PS
RassembléEs derrière
la banderole « contre l’esclavage salarié, abandon de l’accord
CFDT/MEDEF/PS » les manifestantEs ce sont déplacés en cortège
jusqu’au local du Parti Socialiste Cours de la liberté aux cris de « PS
ou UMP rien n’a changé, votre politique c’est notre précarité. »
Arrivé devant le local, le groupe de manifestantEs a immédiatement été chargé par une quinzaine de flics, qui ont frappé à coups de tonfas les manifestantEs et les ont contraints à reculer sur la route et sur les rails de Tram où certainEs ont manqué de peu de se faire renverser.
Arrivé devant le local, le groupe de manifestantEs a immédiatement été chargé par une quinzaine de flics, qui ont frappé à coups de tonfas les manifestantEs et les ont contraints à reculer sur la route et sur les rails de Tram où certainEs ont manqué de peu de se faire renverser.
Les « socialistes » et leurs alliés policiers nous envoient ainsi
un message clair : ils emploieront immédiatement la force
pour défendre les mesures anti-sociales et la domination des
patrons.
Répression des métallos à Strasbourg, convocation des grévistes à Aulnay, surveillance généralisée des salariés en lutte contre les licenciements : le Parti socialiste, et les partis membres du gouvernement comprennent que l’épreuve de force qui s’engage autour de cet accord et des licenciements sera de longue durée et d’une dureté sans commune mesure avec les mouvements précédents. Ils sont ainsi prêts à utiliser toutes les ressources de l’appareil d’État pour tenter de briser les résistances.
Face à la répression, nous ne pouvons être que plus déterminéEs à combattre l’ordre inégalitaire qu’on nous impose, et qui nous contraint chaque jour un peu plus à voir nos conditions de vie se dégrader.
Leur ordre social, c’est la dictature du capital !
Le comité de lutte appelle à une prochaine réunion publique pour la coordination de la suite du combat contre l’accord CFDT/MEDEF/PS le mardi 12 février à 18h à la bourse du travail (Place Guichard). Soyons de plus en plus nombreux/ses à faire face à leurs attaques !
Répression des métallos à Strasbourg, convocation des grévistes à Aulnay, surveillance généralisée des salariés en lutte contre les licenciements : le Parti socialiste, et les partis membres du gouvernement comprennent que l’épreuve de force qui s’engage autour de cet accord et des licenciements sera de longue durée et d’une dureté sans commune mesure avec les mouvements précédents. Ils sont ainsi prêts à utiliser toutes les ressources de l’appareil d’État pour tenter de briser les résistances.
Face à la répression, nous ne pouvons être que plus déterminéEs à combattre l’ordre inégalitaire qu’on nous impose, et qui nous contraint chaque jour un peu plus à voir nos conditions de vie se dégrader.
Leur ordre social, c’est la dictature du capital !
Le comité de lutte appelle à une prochaine réunion publique pour la coordination de la suite du combat contre l’accord CFDT/MEDEF/PS le mardi 12 février à 18h à la bourse du travail (Place Guichard). Soyons de plus en plus nombreux/ses à faire face à leurs attaques !
L'appel :
Rassemblement aujourd'hui à Lyon place du pont à 17h30 contre l'accord sur la sécurisation de l'emploi.
L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », signé par le MEDEF, la CFDT, la CGC et la CFTC, c’est :
- La baisse des salaires, décidée à tout moment par l’employeur, via la modulation du temps de travail ou l’imposition d’une « mobilité ».
- La fin de la protection individuelle et collective face aux licenciements, que l’employeur peut décider dès que les salariés refusent de se plier au chantage à la baisse des salaires :
- Le tribunal des prud’hommes ne pourra plus invalider le licenciement pour cause de non-respect de la procédure par l’employeur, alors qu’il est déjà incompétent pour statuer sur le motif économique du licenciement.
- L’employeur sera libéré de l’obligation de déclarer un plan social lors des licenciements collectifs : pas d’information préalable des syndicats et représentants du personnel, donc pas de possibilité de résister !
- Le délai de prescription passe de 5 à 2 ans pour tous les litiges du travail : impossible d’être rétabli dans ses droits pour tout fait survenu antérieurement. Il en résulte notamment un plafonnement des dommages et intérêts auxquels le salarié peut prétendre. Vous n’avez pas été payé pour vos heures supplémentaires il y a plus de deux ans et vous n’avez rien dit de peur d’être viré ? Tant pis pour vous !
- Le jackpot pour les grosses assurances car c’est l’employeur qui choisira seul la nature de la complémentaire santé obligatoire à laquelle les salariés devront souscrire ; assurances qui ne cachent pas leur projet stratégique de remise en cause de la sécurité sociale.
- L’exonération des cotisations patronales pendant 3 à 4 mois pour les moins de 26 ans. Ces cotisations ne sont rien d’autre qu’un salaire différé. C’est donc votre salaire qui sera encore diminué !
- L’impossibilité de refuser une modification de son contrat de travail. Un refus entraînerait alors une cause réelle et sérieuse de licenciement. Il sera alors impossible de refuser d’être muté à l’autre bout de la France ou un changement radical de vos horaires de travail, comme le travail de nuit.
François Hollande, Michel Sapin et le gouvernement ont salué cet
accord et annoncé sa transcription fidèle dans la loi. Mais rien n’est
perdu : le calendrier parlementaire nous laisse cinq mois
pour les en empêcher, pour imposer l’abandon pur et simple de ce
projet par une mobilisation massive et déterminée.
Réunion d’information le Mardi 29 janvier à 19H00 à la bourse du
travail de Lyon. Métro B Place Guichard – Tram T1 Parlais de justice
Mairie du 3e
Rassemblement place Dupont (Guillotière), le mercredi 6 février à 17h30
Premiers signataires :
Union Pour le Communisme, Fédération Syndicale Etudiante, Organisation Communiste – Futur Rouge, Alternative Libertaire Lyon,
Union Pour le Communisme, Fédération Syndicale Etudiante, Organisation Communiste – Futur Rouge, Alternative Libertaire Lyon,
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