Hier, les affrontements entre métallos et flics à Strasbourg montrent ce qui se produit aujourd'hui au sein des luttes ouvrières : la lutte se durcit, les contradictions s'aiguisent.
L'usine de PSA est directement concernée par ce phénomène : des centaines de cadres et de vigiles qui jouent les gros bras, le parking de l'usine fermé et rendu inaccessible à un rassemblement de soutien, des grévistes convoqués au commissariat,...
Dans d'autres usines, la pression monte. La direction d'ArcelorMittal avait déjà annoncé qu'elle s'appuierait sur le plan Vigipirate mis en place grâce à l'intervention au Mali (voir ArcelorMittal réprime sur la base de l'intervention au Mali) pour réprimer le mouvement de lutte.
Face aux tentatives des patrons de renforcer le rapport de force en leur faveur en utilisant les chiens de garde de l'Etat, la réponse doit être la solidarité, l'unité et la combattivité.
La récente campagne médiatique anti-grève, les tentatives d'intimidation, la répression et le coup de force des flics montrent que l'ennemi de classe commence à avoir peur et qu'il pense qu'il faut casser le mouvement. Mais les ouvriers et ouvrières à qui on annonce la fermeture de leur usine n'ont rien à perdre ! La lutte se poursuivra et s'intensifiera.
Solidarité avec John David, manifestant ayant perdu l'usage d'un œil par un tir de flashball !
La répression n'éteint pas le feu de la lutte, elle ne fait que l'alimenter !
La Cause du Peuple
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