La Cause du Peuple
Relevons la tête et reprenons nos affaires en main !
Hier c’était la droite au pouvoir, aujourd’hui la gauche. Mais les licenciements, les délocalisations, les liquidations d’entreprises se poursuivent pour engraisser les patrons et les actionnaires qui vivent de notre travail, se prélassent sur leurs yachts, sur les plages de rêves, jettent l’argent dans les casinos, bref, vivent dans un monde d’opulence, loin de la réalité que nous affrontons chaque jour.
Ils sont de toutes nationalités. Leur patrie, c’est celle qui leur offre le plus d’avantages fiscaux, celle où le travail coûte le moins cher, celle où ils sont exonérés d’impôts, voire celle où le terrain leur est donné, celle où le prix de la construction des bâtiments est au plus bas.
Mittal, comme toutes les autres canailles capitalistes, a obtenu des avantages fiscaux, des aides de l’Etat capitaliste, a payé un prix dérisoire pour des installations payées par la sueur des travailleurs. La famille Peugeot qui a amassé des milliards vit dans un luxueux château rempli d’œuvres d’art depuis des dizaines d’années en exploitant jusqu’à l’os des centaines de milliers de travailleurs. Aujourd’hui, ils les jettent à la rue comme des malpropres.
A la Porte de Versailles, alors que les travailleurs de PSA, les sous-traitants et d’autres usines et entreprises manifestaient et voulaient rentrer dans le salon de l’auto où sont exposés les modèles qu’ils participent à construire, le gouvernement protecteur des patrons a envoyé les CRS les arroser de gaz lacrymogènes. Malgré ces tirs, les travailleurs et travailleuses ont répliqué à l’appareil répressif de l’Etat, et ont dénoncé la social-démocratie. C’est cette même social-démocratie qui se porte garante de la propriété du capital mais pas de la sauvegarde de l’emploi des travailleurs. Pire, elle les renvoie vers Pôle Emploi grossir les rangs des chômeurs, avant de tomber au RSA.
Dans d’autres usines, les ouvriers montent la garde jour et nuit pour empêcher que les machines ne soient déménagées en douce. Ailleurs encore, le patronat joue sur la lassitude pour présenter avec le soutien de l’Etat des promesses de reclassement sous la forme de formations bidons, de postes à l’étranger ou ne débouchant que sur du vide.
Les partis de gauche institutionnels n’ont rien à proposer comme perspective, pas plus que la droite, pendant que les fascistes piaffent d’impatience espérant récupérer le vote populaire et d’une partie de la classe ouvrière, dégoutés des politiques de droite comme celles de « gauche » qui creusent le lit du fascisme.
Les directions syndicales sont considérées par le pouvoir comme des partenaires sociaux raisonnables. Aujourd’hui, ils ne font plus peur, ils n’ont plus le couteau entre les dents, ce qui n’est pas le cas du patronat, abrité derrière le bouclier de l’Etat et de ses sbires.
Mais ils ont peur de la révolte, ils ont peur du peuple, ils ont peur du réveil de la classe ouvrière car ils savent qu’ils ne pourront continuer ainsi. Comme le disait le Manifeste du Parti Communiste il y a plus de 150 ans : « La bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort : elle a produit aussi les hommes qui manieront ces rames – les ouvriers modernes, les prolétaires. »
Dans l’immédiat, nous devons développer le Front Ouvrier Révolutionnaire dont nous avons besoin et former dans chaque usine et entreprise des Comités de Lutte unitaires regroupant syndiqués et non syndiqués contre la politique de liquidation des droits sociaux, contre les licenciements, en s’opposant à la politique du patronat, du capital et de l’Etat bourgeois (de droite ou de gauche), et la politique liquidatrice des conciliateurs au sein des partis et des syndicats, tout en restant vigilants contre les provocations des larbins des patrons dans l’entreprise et des nervis fascistes.
Que 2013 soit une année de lutte contre le système, les licenciements, pour un logement pour tous et pour préparer la révolution !
« Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. »
(Karl Marx, Friedrich Engels –Manifeste du Parti Communiste)
Pour un Front Ouvrier Révolutionnaire !
Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire
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