Voici un article tiré du site http://www.usinenouvelle.com/article/arcelormittal-pointe-du-doigt-le-cout-des-blocages-a-florange.N189507. On y voit clairement que l'intervention au Mali sert à la bourgeoisie à renforcer l'étau dans lequel elle maintient la classe ouvrière. A propos du Mali, voir également : A bas les interventions impérialistes en Afrique !
La Cause du Peuple
ArcelorMittal pointe du doigt le coût des blocages à Florange
La direction d'ArcelorMittal du site de Florange en Moselle a présenté lundi 14 janvier aux salariés les conséquences industrielles et économiques des différentes actions de blocage menées par les syndicats ces derniers jours, dépeignant une situation "critique", onf fait part des représentants syndicaux à l'AFP.
Les blocages du site ArcelorMittal
de Florange pour protester contre la fermeture des hauts-fourneaux
sont-ils trop coûteux ? C'est en tout cas le message qu'a tenté de
faire passer lundi 14 janvier la direction du site mosellan, a appris
l'AFP de sources
syndicales.
Surcoût logistique et des milliers de tonnes d'acier perdues
D'après ces sources, la direction a ainsi fait part d'une situation
"critique (...) en termes de service aux clients et d'image et de
compétitivité économique", avec une augmentation des coûts fixes, un
surcoût logistique d'environ 200 000 euros et 55 000 tonnes d'acier
perdues.
Actuellement, le personnel des lignes arrêtées a été
ponctuellement affecté à d'autres activités. Mais en cas de poursuite
des blocages la direction pourrait "envisager d'autres solutions plus contraignantes prévues par la loi", aurait indiqué la direction.
Par
ailleurs et dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate à la suite
du passage au niveau rouge renforcé après l'intervention française au
Mali, ArcelorMittal a rappelé une
ordonnance du TGI de Thionville qui "prévoit l'évacuation de toute
personne occupant les installations sans autorisation et portant entrave
à la liberté du travail, à la liberté de commerce et au droit de
propriété".
Réactions des syndicats
Selon Frédéric Weber du syndicat CFDT, la direction a clairment "menacé" de fermetures temporaires et de chômage technique. "De victimes, on passe à coupables", a déclaré de son côté Jean Mangin (CGT), "en colère" lundi soir après la présentation de la "longue litanie des dommages occasionnés"
par près d'une semaine de blocages des outils industriels et de la gare
interne d'Ebange, par laquelle transitent notamment des matières
premières.
Face aux menaces de la direction, les syndicats se sont dits décidés à poursuivre les blocages sur le site industriel. La
CFDT a pour sa part indiqué qu'une nouvelle occupation des voies SNCF qui desservent Florange était prévue.
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