Ce dimanche 15 décembre, une manifestation homophobe était organisée à Montpellier, ville connue pour l'attitude "gay friendly" de l'élite socialiste locale dirigeant la ville. Y étaient présents non seulement quelques cathos traditionalistes, mais aussi des membres du syndicat étudiant UNI proche de l'UMP et des fascistes locaux de la Ligue du midi. En somme, toutes les forces réactionnaires de la région qui arrivèrent difficilement à rassembler 400 personnes pour un cortège poussif et coupé de la population.
Plusieurs actions de protestations furent organisées pour répliquer à cette vermine. Un rassemblement appelé par le collectif antifasciste 34 rassembla une petite centaine de personnes sur la place de la Comédie où devait se finir la manifestation des réacs, alors qu'à un autre endroit, des militantes d'un collectif féministe autonome ainsi que leurs sympathisants déployaient pacifiquement des banderoles sur un parking en hauteur pour un happening festif. Pendant celui ci, une dizaine de fascistes de la Ligue du midi armés de chaines, de barres de fer et de coups de poings américains déboulèrent derrière les militant-e-s, se faisant passer pour des policiers : ils les agressèrent sauvagement, en conduisant 4 à l’hôpital (toutes et tous sont sortis le lendemain heureusement). Du matériel fut aussi volé.
On le voit, les fascistes identitaires prétendent être du côté du peuple et "lutter contre l'insécurité", alors qu'ils agressent lâchement, volent et servent de milice aux mouvements de la bourgeoisie. Bien sûr la police n'a pas arrêté un seul d'entre eux, les laissant partir tranquillement... Alors qu'un mineur coupable de "jet d’œuf" fut brutalement interpellé par la BAC. Deux poids, deux mesures, le système sait qui est avec ou contre lui !
Sans faire confiance à la justice de classe qui couvre les crimes des fascistes, il faut lutter par tous les moyens contre cette vermine qui progresse sur les divisions au sein du peuple. La social-démocratie couvre leurs agissements, elle participe aux expulsions de prolétaires, de sans-papiers, à la répression de la résistance populaire. Il n'y a aucune illusion à se faire sur ces traîtres. Seule l'unité de classe dans un front révolutionnaire solide permet de lutter contre la montée du fascisme et les violences qu'elle engendre.
Les militantEs féministes avant l'agression des fascistes |
Correspondance Hérault de la Cause du Peuple
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire