Publié sur le blog du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah : http://liberonsgeorges.over-blog.com
Elle "casse et annule l'arrêt de la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris en date du 10 janvier 2013."
Elle "déclare irrecevable la demande de libération conditionnelle présentée par M. Georges Ibrahim Abdallah."
Il n'y a pas lieu à renvoi, "la Cour de cassation étant en mesure d'appliquer directement la règle de droit et de mettre fin au litige."
Les motifs invoqués se réfèrent à l'article
729-2 du code de procédure pénale.
Les conditions fixées, soit l'arrêté d'expulsion non fourni, n'étant pas remplies,
il en résulte que la
libération conditionnelle d'un étranger condamné qui n'est pas l'objet
d'une mesure d'éloignement du territoire, doit répondre aux
conditions de forme et de fond de droit commun, applicable à tout
condamné selon l'article
730-2.
Georges Abdallah
est emprisonné en France depuis 28 ans et six mois. La période de sûreté assortie à sa condamnation a expiré le le 27 octobre 1999. Depuis,
toutes les demandes de libération ont été refusées...
Depuis
le 17
janvier 2012, date à laquelle Georges Abdallah a déposé une demande
de libération conditionnelle, notre camarade a subi toute une comédie
judiciaire allant d'une évaluation de sa dangerosité
pendant six semaines à Fresnes, passant par des audiences, deux
appels, quatre ajournements et un pourvoi en cassation, pour finalement
se voir refuser sa demande de
libération.
Que
la justice
soit indépendante ou pas, à travers le refus de M. Valls de signer
l'avis d'expulsion nécessaire, la complicité impérialiste et sioniste du
gouvernement français avec les États-unis et Israël
fermement opposés à cette libération, sont bien les motifs
politiques réels qui viennent d'entériner le maintien en prison de notre
camarade. Et dans ce cadre, les nombreuses démarches
diplomatiques du gouvernement libanais se sont révélées
scandaleusement vaines, à la hauteur du mépris d'un état français
ex-mandataire.
Les
tentatives
vengeresses d'humiliation sur Georges Abdallah et sa famille
n'entameront pas leur résistance militante et leur détermination à
exiger d'être enfin réunis.
Nous les
soutiendrons jusqu'au bout.
LA LUTTE CONTINUE !
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