Réunion/Discussion
«Quel que soit le résultat des élections,
préparons la révolution !»
Quelle voie pour la révolution en dehors du système électoral ?
Comment construire le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP) dont nous avons besoin ?
Dimanche 1er avril 2012
14h30
au CICP
21 ter rue Voltaire - Paris 11ème
ligne 9 - M° rue des Boulets
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Aperçu des différentes forces
Le programme du PS se place dans l’optique de
distribuer quelques miettes aux travailleurs en colère qui n’en peuvent
plus des sacrifices imposés pour soi-disant juguler la
crise.
Comment juguler la crise du capitalisme agonisant sans en finir avec
le système et construire une société dans laquelle les travailleurs
développeront une économie, une production pour satisfaire
les besoins de tous (santé, éducation, enseignement, culture,
protection de l’environnement, etc.) ?
Les opposants au sein du PS ont fait allégeance de façon
« démocratique » au candidat qui a remporté les suffrages car chacun
voulait une place, qui dans le gouvernement, au parlement ou dans
différentes instances. Leurs « convictions » sont enterrées.
Le programme du Front de gauche, en apparence, va
plus loin. Les mesures paraissent plus radicales mais la révolution
« citoyenne » n’a pas pour objectif de renverser le système.
C’est un programme de réformes dans le cadre du capitalisme, même si
ce programme se dit anticapitaliste. De plus, dans le cadre d’une
élection présidentielle, le Front de gauche n’aura d’autre
choix que d’appeler à voter pour le candidat du PS, si celui-ci est
présent au second tour.
Ce Front électoral regroupe les déçus du Parti Socialiste et les
restes du vieux PC, affaibli tant organisationnellement
qu’idéologiquement par sa ligne suicidaire de rejet de tous les
principes
marxistes qui avaient permis d’édifier le socialisme en URSS et en
Chine et de constituer un camp socialiste qui nous fait défaut
aujourd’hui (avant la restauration du capitalisme à la fin des
années 50 en URSS et à la fin des années 70 en Chine).
D’autres forces sont dans le front de gauche, comme les
gestionnaires de la FASE, des anti-libéraux issus de la LCR et du NPA ou
encore le PCOF, parti qui prétend être le parti du prolétariat,
qui a jeté aux orties son programme de fondation de 1979.
Les trotskistes LO et NPA -qui se présentent- et le
POI -qui ne se présente pas- ont un discours « révolutionnaire » mais
n’ont pas de stratégie pour la prise du pouvoir et
finissent par suivre le courant. Ils entretiennent l’illusion
parlementaire et, en définitive, n’ont plus qu’à s’aligner sur le
candidat le mieux placé « pour battre la droite », se plaçant à la
traîne du PS. Cet électoralisme de principe ne permet pas
l’émergence d’une force révolutionnaire autonome.
Les écologistes prétendent que l’on peut imposer le
respect de l’environnement par la seule raison, comme le pensait déjà à
son époque Jean-Jacques Rousseau. Eux aussi reviennent
en arrière, font leur le Contrat Social, dépassé par l’histoire. En
réalité, l’écologie est incompatible avec le capitalisme qui recherche
immédiatement le maximum de profit sans s’occuper du
reste. En définitive, ils ont passé des accords électoraux pour
obtenir des places au parlement. Ils s’inscrivent dans le camp
réformiste et n’aurons d’autre recours que de s’aligner sur le PS.
A droite, l’UMP veut poursuivre le programme de
« réformes » mis en route par Sarkozy, le président désigné par le
capital financier pour imposer la restructuration du système
que subissent la classe ouvrière, le prolétariat, les masses
populaires et une large proportion des classes moyennes. Ce plan de
restructuration s’inscrit dans la restructuration du capitalisme
agonisant pour le prolonger le plus longtemps possible. Une partie
des autres candidats de la droite ont retiré leur candidature dès
l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Si les autres
ne le font pas au premier tour, ils appelleront à voter pour lui au
second.
Une partie de la classe dirigeante qui se rend compte du danger de
révolte sociale mais qui est contre le réformisme de gauche, cherche une
solution intermédiaire au centre de l’échiquier
politique : c’est le MODEM. Son programme de
réformes n’est qu’un vaste écran de fumée qui n’offre pas plus de
solutions que les programmes de droite ou de gauche.
Pour finir, la partie la plus réactionnaire de l’éventail électoral est le Front National,
qui utilise des arguments visant à diviser la classe ouvrière et les
masses populaires
tels que le repli nationaliste, l’exclusion des immigrés désignés
comme boucs émissaires et un programme protectionniste complètement
opposé à la politique du capital financier dont ils sont en
réalité les représentants les plus radicaux. Par la division et la
désignation d’un bouc émissaire tout en maintenant une illusion
anticapitaliste, le FN espère récupérer la révolte qui gronde au
sein de la classe ouvrière et des masses populaires et la détourner
de son chemin historique : la construction pas à pas d’un système sans
oppression ni exploitation. La seule solution du FN est
le retour en arrière en préservant le cœur du système capitaliste :
la propriété privée des moyens de production pour la recherche du taux
de profit maximum.
Les autres forces de droite sont marginales et plus ou moins réactionnaires.
Quelle position pour les révolutionnaires face aux élections ?
L’histoire nous enseigne qu’en période de crise, la
dictature la plus brutale est nécessaire à la bourgeoisie pour
sauvegarder ses intérêts.
Dans les conditions d’aujourd’hui où les partis de gauche sont tous
réformistes, la bourgeoisie n’a pas encore besoin des formes les plus
brutales de domination. Elle n’a plus en face d’elle
l’URSS d’avant-guerre qui était une menace pour elle, tout comme
l’était l’espoir des travailleurs du monde entier dirigés à l’époque par
de puissants partis communistes qui avaient comme
objectif stratégique la révolution.
La classe dirigeante est engagée dans un processus de construction d’un système fascisant, un Etat policier
qui réduit peu à peu tous les droits
et libertés du mouvement ouvrier et populaire acquis au prix du
sang. Ce processus, facilité par la collaboration de classe des
principaux dirigeants des grandes centrales syndicales et des
partis dit « de gauche », est le fascisme moderne.
Les différents partis sont pour la conservation du système et
reprennent les rengaines contre les chômeurs qu’il faut, faute
d’emplois, mettre en formation pour qu’ils touchent une aide, les
mettre au travail en créant des contrats à mi-temps, des emplois
jeunes, des retraites anticipées ou prolongées, bref tout un arsenal
pour ne pas s’attaquer au cœur du problème, au capital, et
qui permet en plus d’exonérer les patrons de charges, ce qui
oblitère toute possibilité de réduire la dette souveraine, pire
l’augmente.
Les manœuvres électorales permettent à la bourgeoisie de gagner du
temps, de calmer la colère qui gronde, de contenir le danger d’une
explosion sociale.
Le système craque de partout. La révolte en Grèce
peut gagner l’Italie et les autres pays d’Europe. Elle peut avoir un
effet « domino » et faire exploser le système, la révolte
gagnant de proche en proche tous les pays. Même si nous n’en sommes
pas encore là, tous les partis montent au créneau pour freiner, juguler
la révolte, la dévier vers ce qui est acceptable pour
la bourgeoisie.
Pour accumuler plus de profits, la bourgeoisie a, de fait, déclaré
la guerre au prolétariat. Elle tente ainsi de l’anéantir par la ruse et
la fourberie, de raccommoder comme elle peut le système
qui s’en va en guenilles. Mais plus ils rapiècent, plus la guenille a
de risques de partir en lambeaux.
Il faut jeter aux ordures cette guenille, ce système. Mais il ne va
tomber tout seul. Il faut s’organiser, reconstituer nos instruments de
classe, le parti, reconstruire le syndicat de classe et
l’organisation capable de les faire tomber de leur piédestal.
Quels que soient les résultats des élections, le capital financier,
capital qui domine toute la sphère de la production à l’époque
impérialiste, ne cédera pas le pouvoir de son plein gré. Le
prolétariat devra le conquérir de haute main, par une guerre
populaire, une guerre de classe prolongée. Il n’y a pas d’autre issue à
la crise générale du système capitaliste pourrissant.
Toi qui est resté communiste dans ton cœur malgré toutes les
liquidations, toi qui espère un monde meilleur où les travailleurs
seront maîtres de leur destin :
Forme avec tes camarades dans chaque usine, dans chaque entreprise, des comités de lutte regroupant syndiqués et non syndiqués dans l’unité combattive dont notre classe a
besoin !
Forme des comités populaires dans ton quartier, discutes-en avec tes camarades, tes amis !
Ce n’est pas une place que te propose le Parti Communiste maoïste de France,
c’est un poste de combat avec tes frères et sœurs de classe !
Prends contact avec nous, rejoins le PCmF !
Toi qui es révolutionnaire, progressiste, anticapitaliste, antifasciste, prends contact avec
nous !
Rejoins le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire !
Partout, construisons le Parti, le Front et la Force pour en finir avec le système !
PC maoïste de France
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drapeaurouge.over-blog.com
FRAP
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