dimanche 27 octobre 2013

Rassemblement à Lannemezan : une mobilisation réussie !

Samedi 26 octobre, près de 400 personnes ont manifesté devant la prison de Lannemezan pour la libération de Georges Abdallah. Il est détenu dans les geôles françaises depuis 30 ans, son seul « crime » est son engagement pour la cause palestinienne en tant que résistant communiste Libanais. Bien que le tribunal de Pau l'ait déclaré libérable depuis plus de 10 ans, il demeure l'otage de l'Etat français. Les slogans « Libérons Georges Abdallah, otage de l'impérialisme » et « 30 ans de prison, 30 ans de résistance » furent scandés de part et d'autres du mur de la prison, de même que des slogans en solidarité avec les prisonniers politiques corses et basques. Des camarades sont venuEs montrer leur solidarité des quatre coins de l'Etat français et de Belgique. Le dynamisme du cortège témoigne de la vivacité de la lutte pour sa libération.

Parmi celles d'autres organisations, la déclaration commune de l'OCFR et du PCmF a été lue devant les grilles. Le FRAP est également intervenu.

Continuons le combat et élargissons le soutien pour sa libération immédiate ! 
OCFR - PCmF - FRAP




  • Voir ici le tract commun OCFR-PCmF diffusé à Lannemezan, base de la déclaration devant la prison :  

Georges Ibrahim Abdallah : Liberté pour notre Camarade, otage de l'impérialisme !

  • Intervention du FRAP devant la prison de Lannemezan :
Georges Abdallah
Son combat est celui de tous les opprimés et exploités du monde

Georges Abdallah est un militant communiste dont l’objectif est de construire une société où l’exploitation de l’homme par l’homme n’existera plus, une société où ceux qui produisent les richesses géreront l’économie, fournissant à chacun ce dont il aura besoin.

Il a combattu pour la liberté de son peuple contre l’invasion du Liban par les troupes israéliennes pour les droits du peuple palestinien. Il a combattu en patriote pour son pays et en internationaliste pour le peuple palestinien, comme les français et immigrés de la FTP-MOI ont combattu l’occupant et le régime de Vichy.

C’est la première raison pour laquelle notre peuple peut s’identifier à son combat internationaliste.

Georges Abdallah est l’otage de l’Etat français qui collabore avec les autres impérialistes au Moyen-Orient. Les travailleurs de notre pays sont concernés par ce qui se passe au Moyen-Orient, où l’Etat français pille sans vergogne les peuples de cette région et nombre d’autres pays d’Afrique. Pour ce faire, l’Etat français dépense des milliards d’euros en matériel de guerre, enrichissant les marchands de canons puis les consortiums capitalistes, Bouygues, Bolloré, et ouvre l’accès aux richesses pétrolières et minières. Cela accroit la misère des peuples qui subissent les affres des conséquences de la guerre. Il  divise le peuple en armant des seigneurs de la guerre, en dressant les unes contre les autres les ethnies, les religions, comme au Liban, en Palestine.

Ici, pour faire plus de profit, les capitalistes licencient des centaines, des milliers de travailleurs. Là-bas, dans les pays où ils délocalisent leurs productions, ils surexploitent sans aucun scrupule dans des conditions qui rappellent celles du 19ème siècle.

Mais les travailleurs résistent, comme résiste Georges Abdallah, armé de son idéologie. Pas plus qu’ils ne pourront briser la lutte de classes, la résistance du prolétariat, de la classe ouvrière et des couches populaires, ils ne pourront briser la résistance des peuples du monde contre le système impérialiste. Il suffit de regarder le redéveloppement des luttes en France. Ce sont les ouvriers du Nord qui placent des bonbonnes de gaz sur le toit de leur usine, les chauffeurs routiers et les paysans qui s’opposent à la taxe « écologique », les ouvriers de PSA, les mal-logés, les lycéens qui se dressent contre les mesures  racistes…

C’est en cela que le combat de Georges Abdallah est celui de tous les exploités et opprimés du monde. C’est le combat de tous ceux qui luttent pour la liberté, la justice sociale, le droit des minorités à défendre et combattre pour leurs droits et contre les guerres fratricides. C’est aussi le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, notamment dans les dernières colonies de l’Etat français ou même en son sein, comme ceux, corses ou basques, qui se retrouvent aux côtés de Georges Abdallah dans les prisons.

Il est grand temps que se forme un véritable front anti-impérialiste. Ce front, s’il veut lutter efficacement contre notre propre impérialiste et affaiblir ses positions, doit s’attaquer au système capitaliste en entraînant toutes celles et ceux qui ont intérêt à sa destruction, la classe ouvrière et les larges masses populaires.  C’est en cela que le combat de Georges Abdallah est le nôtre. C’est en cela que la classe ouvrière et les couches populaires sont concernées.

Organisons-nous, faisons front en masse, pour résister et vaincre !































 

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